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Hugues II de Broyes

Hugues II de Broyes, dit Bardoul, né vers 1065 et mort entre 1110 et 1121, est seigneur de Broyes, de Beaufort, de Châteauvillain, d'Arc-en-Barrois et de Baye, dans le comté de Champagne, à la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle. Il est le fils aîné de Barthélemy de Broyes et de son épouse Élisabeth de Valois.

Hugues II de Broyes
Image illustrative de l'article Hugues II de Broyes
D'azur aux trois broyes d'or.

Titre Seigneur de Broyes et de Beaufort
(entre 1072 et 1081 - entre 1110 et 1121)
Prédécesseur Barthélemy de Broyes
Successeur Simon Ier de Broyes
Souverains Comté de Champagne
Suzerains Royaume de France
Biographie
Dynastie Maison de Broyes
Naissance c. 1065
Décès entre 1110 et 1121
Père Barthélemy de Broyes
Mère Élisabeth de Valois
Conjoint Emmeline de Montlhéry
Enfants Simon Ier de Broyes
Barthélemy de Broyes
Marie de Broyes

Il participe à la première croisade lors de laquelle il combat très probablement à la seconde bataille de Ramla.

À sa mort, son fils aîné Simon Ier de Broyes lui succède à la tête de toutes les terres familiales.

Biographie

Il est le fils aîné de Barthélemy de Broyes et de son épouse Élisabeth de Valois, dame de Châteauvillain et d'Arc-en-Barrois. Il succède à son père entre 1072 et 1081, mais, n'ayant pas atteint la majorité au décès de son père, le gouvernement de ses terres est assuré provisoirement par le comte Étienne-Henri de Blois[1].

La chronique d'Albéric de Trois-Fontaine indique que Hugues, surnommé Bardoul, seigneur de Broyes, a envahi Bar-sur-Aube et Laferté-sur-Aube avec le consentement du roi Philippe Ier, après la mort de son grand-père maternel Raoul IV de Vexin, époux de la comtesse Aélis de Bar-sur-Aube. Mais il ne doit pas les garder longtemps car ces deux villes sont possédées peu après par le comte Thibaud III de Blois, dont l'épouse est également une fille de Raoul de Vexin[1]. Toutefois, le décès de Raoul de Vexin étant daté en 1074, il est fort probable que cette guerre n'ait pas été menée par lui, compte-tenu de son jeune âge, mais plutôt par son père ou par son tuteur[2].

Il rejoint une seconde vague de participants à la première croisade[Note 1] qui part au printemps 1101, en compagnie du comte Étienne-Henri de Blois, de son beau-père Milon Ier de Montlhéry ou encore de Gui le Rouge[1]. Il combat très probablement à la seconde bataille de Ramla aux côtés de ses compagnons.

Il meurt entre 1110 et 1121 et est remplacé par son fils aîné Simon comme seigneur de Broyes, Beaufort, Arc-en-Barrois et Châteauvillain.

Blason de la Maison de Montlhéry
(d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur).

Mariages et enfants

Il épouse Emmeline de Montlhéry, dame de Villenauxe-la-Grande, fille de Milon Ier de Montlhéry et de Lithuise de Soissons, avec qui il a trois enfants[3] - [4] :

  • Simon Ier de Broyes, qui succède Ă  son père comme seigneur de Broyes ;
  • BarthĂ©lemy de Broyes, citĂ© dans une charte de 1104 ;
  • Marie de Broyes, citĂ©e dans une charte de 1131.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • AndrĂ© Du Chesne, Histoire gĂ©nĂ©alogique de la maison de Broyes et de Châteauvillain, Paris, SĂ©bastien Cramoisy, (lire en ligne)
  • Édouard de BarthĂ©lemy, Cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre d'Oyes (canton de SĂ©zanne) : suivi d'une note sur les anciens seigneurs de Broyes, Châlons sur SaĂ´ne, Imprimerie F. Thouille, (lire en ligne)
  • G. Guenin, « Les origines fĂ©odales et les premiers seigneurs de la terre d'Arc et de Châteauvillain », Annales de la SociĂ©tĂ© d'Histoire, d'ArchĂ©ologie et des Beaux-Arts de Chaumont, vol. 5,‎ (lire en ligne)

Notes et références

Notes

  1. Renaud de Broyes, frère puîné de Hugues Bardoul, était déjà parti pour la première croisade où il a trouvé la mort lors du siège de Nicée en 1097[1].

Références

  1. André Du Chesne 1631, p. 11-14.
  2. G. Guenin 1923, p. 111.
  3. (en) Charles Cawley, « Hugues II de Broyes », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), Champagne Nobility.
  4. Étienne Pattou (dernière mise à jour : 17/06/2021), « Maison de Broyes » [PDF], sur racineshistoire.free.fr, .
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