Hubert Michon
Hubert Michon, né le à Paris et mort le au Chesnay[1], est docteur en médecine, puis prêtre catholique, et archevêque de Rabat au Maroc de 1983 à 2001.
Hubert Michon | ||
Biographie | ||
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Nom de naissance | Hubert Louis Marie FĂ©lix Michon | |
Naissance | 7e arrondissement de Paris |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Le Chesnay |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | par Mgr Simon Lourdusamy | |
Dernier titre ou fonction | Archevêque émérite de Rabat | |
ArchevĂŞque de Rabat | ||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Hubert Louis Marie Félix Michon est né à Paris le [2]. Il est le fils de Félix Michon, directeur général de la Caisse d'épargne de Paris, et de Juliette Michon.
Après avoir obtenu son diplôme de docteur en médecine, Hubert Michon décide de devenir prêtre. Il est ordonné à 30 ans le pour le diocèse de Rabat par Mgr Émile Blanchet, ancien évêque de Saint-Dié[2]. Il poursuit longtemps son activité médicale dans un dispensaire de la médina de Fès.
Nommé archevêque de Rabat le , il est ordonné évêque le suivant. Son principal consécrateur est Mgr Simon Lourdusamy, secrétaire de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples[2].
Il reçoit le pape Jean-Paul II en 1985 à Casablanca[3].
Sur sa demande en 1988, Christian de Chergé, prieur de l'abbaye Notre-Dame de l'Atlas à Tibhirine en Algérie, son ancien condisciple au séminaire des Carmes à Paris, fonde un monastère annexe à Fès.
Il organise un synode à Rabat de 1993 à 1995, sur le thème : « Quelle Église au Maroc aujourd’hui ? »[3].
Hubert Michon démissionne de sa charge épiscopale le . Il est ensuite évêque émérite de Rabat[2].
Il meurt le [2]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.