Hexagones
Hexagones est un titre de presse en ligne, d'enquêtes et reportages, créé en 2014 et financé par une campagne de financement participatif.
Adresse | www.hexagones.fr |
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Langue | français |
RĂ©dacteur en chef | Thierry Gadault |
Lancement | 20 juin 2014 |
Fermeture | Fin 2016 |
État actuel | inactif |
Description
Hexagones est un titre de presse, uniquement en ligne, souhaitant se positionner sur l'ensemble des régions de France, par opposition à un point de vue uniquement parisien[1], tout en traitant également de l'actualité internationale[Note 1].
Le titre souhaite réunir des journalistes traitant de l'information de fond, reportages et enquêtes par opposition à des buzz et polémiques artificielles[Note 2] - [2] - [1].
Le nom Hexagones (au pluriel) rappelle l'Hexagone, forme approximative de la France métropolitaine, et par extension, appellation de celle-ci.
Historique
En 2007, divers journalistes se réunissent pour mettre au point une nouvelle formule de titre de presse ; la crise de 2008 rend difficile le projet, qui est mis en suspens[1].
En 2014, le projet se remet en place sous l'impulsion de Thierry Gadault[1] et Hexagones est lancé le [2].
L'équipe de rédaction est constituée d'une vingtaine de personnes, principalement journalistes et webmasters[1] ; les journalistes sont expérimentés et issus d'horizons variés comme Témoignage chrétien, Reuters, Technikart, VSD ou Charlie Hebdo[3].
Fin 2016, le site est contraint d'arrêter les publications. Selon Thierry Gadault[Note 3], le soutien des premiers abonnés n'a pas été suffisant pour permettre d'établir un financement pérenne de l'activité.
Modèle de financement
Le site est payant, non financé par la publicité mais par ses abonnés[1]. Le créateur et rédacteur en chef Thierry Gadault estime que « les lecteurs sont prêts à payer pour lire des contenus de qualité s'ils se sentent concernés », par opposition à un « flot quotidien d'informations brutes qui n'ont pas de sens »[2]. L'abonnement mensuel est fixé à 6 €[2].
Ce modèle est proche de celui du site Mediapart, modèle qui a prouvé sa faisabilité, puisque fondé en 2008, le titre est devenu rentable dès 2011[4].
Le capital du projet provient du financement participatif, via la plate-forme française KissKissBankBank, à hauteur de 17 265 € provenant de 333 contributeurs[5].
Notes et références
- Notes
- Ainsi, leur toute première édition proposait le portrait d'un imam gay aux États-Unis
- Thierry Lévêque, journaliste d'Hexagones, donne comme exemple le temps d'antenne important consacré au fait que Christiane Taubira n'a pas chanté La Marseillaise en mai 2014, d'abord par l'annonce du fait, puis par la défense de la ministre, et enfin par des réactions sur ce fait et cette défense. En lieu et place, il estime qu'un journal doit proposer une information réellement intéressante pour le lecteur.
- Thierry Gadault a été joint par messagerie
- Références
- Aliocha, « Hexagones veut réinventer le journalisme », sur La Plume d'Aliocha, (consulté le )
- Elian Peltier, « Hexagones, le site d'info qui a fait le pari du crowdfunding », sur Le Monde, (consulté le )
- « Hexagones, un média pour raconter la France - Les influences : des idées et des hommes », sur Les Influences, (consulté le )
- « Mediapart de nouveau bénéficiaire en 2012 », sur Les Échos, (consulté le )
- « Hexagones, l'aventure du nouveau journalisme présenté par hexagones », sur KissKissBankBank, (consulté le )