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Hermann Blocher

Hermann Blocher, né le à Münchenstein (originaire de Schattenhalb) et mort le à Lund (Suède), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Hermann Blocher
Illustration.
Portrait datant de 1910 Ă  1930.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Bâle-Ville
–
PrĂ©dĂ©cesseur Heinrich Reese (de)
Successeur Fritz Hauser (de)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance MĂĽnchenstein
Date de dĂ©cès (Ă  69 ans)
Lieu de décès Lund (Suède)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Fratrie Eduard Blocher
Eugen Blocher
Entourage Christoph Blocher (petit-neveu)
Profession Économiste

Il est membre du Conseil d'État du canton de Bâle-Ville de 1910 à 1918.

Biographie

Hermann Emmanuel Blocher[1] naît le à Münchenstein, dans le canton de Bâle-Campagne. Il est originaire de Schattenhalb, dans le canton de Berne[2] (où son grand-père, originaire du sud de l'Allemagne, se fait naturaliser en 1861[3]).

Son père, Emanuel, est directeur technique d'une usine de filature de coton ; sa mère, née Karoline Engler, est originaire de Hundwil, dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures[4] - [5].

Il a cinq frères et sœurs : l'un de ses frères aînés est le pasteur Eduard Blocher et un autre le juge au Tribunal fédéral Eugen Blocher[6]. Le conseiller fédéral UDC Christoph Blocher est son petit-neveu[7].

Il épouse Anna Maria Olsson, ressortissante suédoise, en 1902[2].

Études et parcours professionnel

Il fait des études d'économie politique aux universités de Bâle, de Berlin, de Leipzig et de Paris, conclues par un doctorat en 1900[2]. Il est déclaré inapte au service militaire[1].

Il occupe d'abord le poste de secrétaire au Bureau international du travail à Bâle, puis devient inspecteur cantonal du travail en 1902 jusqu'à son accession au Conseil d'État du canton de Bâle-Ville[2].

Après sa démission, il est le représentant scientifique de Hoffmann-La Roche en Scandinavie de 1918 à 1933[2].

Parcours politique

Membre du Parti socialiste, grand connaisseur de Marx, il est député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville, puis élu conseiller d'État[2], après avoir été candidat malheureux au Conseil des États en 1905[8] et à une élection complémentaire au gouvernement en 1907[9].

En poste de 1910 au printemps 1918[10], il est successivement à la tête du département de la police et de celui de l'intérieur. Il est le deuxième socialiste de l'histoire à siéger au gouvernement bâlois[11]. Il démissionne en raison de désaccords avec son parti[2].

Autres activités

Il est l'un des fondateurs en 1917 de la Foire aux échantillons de Bâle (de)[1].

En 1921, le conseiller fédéral Giuseppe Motta le nomme secrétaire de légation à Stockholm[2] - [12], fonction qu'il exerce jusqu'en [1].

Il est membre du mouvement antialcoolique et Ă©diteur d'une revue dudit mouvement[N 1] - [2] - [13].

Il est l'auteur de traductions du suédois en allemand[2], notamment le roman Viktor Lejon de Fredrik Böök[14].

Mort

Il meurt le à Lund, au sud de la Suède[2].

Notes et références

Notes

  1. Internationale Zeitschrift zur Erforschung des Alkoholismus.

Références

  1. « Hermann Blocher », dans la base de données Dodis des Documents diplomatiques suisses
  2. Monika Raulf (trad. Anne Berlincourt), « Hermann Blocher » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. (de) Michael Surber, « An der Front », Basler Zeitung,‎ , p. 2
  4. Hermann Wichers (trad. AndrĂ© Naon), « Hermann Blocher » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. (de) Ernst Wolf, « Eugen Blocher (1882-1964) », sur Basler Stadtbuch (de), (consultĂ© le ), p. 134 Ă  140
  6. (de) Manuela Nipp, « Eugen Blocher », sur Personenlexikon des Kantons Basel-Landschaft, (consulté le )
  7. Heinz Looser (trad. Éric Godel), « Christoph Blocher » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  8. (de) « Politisches aus Basel », Der Bund,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  9. (de) « Chronik Januar 1907 », sur Basler Stadtbuch (de), (consultĂ© le )
  10. Alexandre Elsig, « Un "laboratoire de choix" ? : Le rôle de la Suisse dans le dispositif européen de la propagande allemande (1914-1918) », Revue suisse d'histoire,‎ , p. 394 à 396 (lire en ligne)
  11. (de) sch., « Von den Leiden sozialistischer Regierungsräte », Der Bund,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  12. Margillac, « Notes d'un passant », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  13. Rolf Trechsel (trad. Walter Weideli), « Abstinence » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  14. (de) C. G., « Viktor Lejon », Der Bund,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Liens externes

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