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Henri Courselles-Dumont

Henri Ambroise Courselles-Dumont, né le à Paris et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un peintre et graveur français.

Henri Courselles-Dumont

Il produisit principalement des aquarelles et des fresques destinées à la décoration intérieure des bâtiments publics à la fin du XIXe siècle.

Biographie

Henri Courselles-Dumont est né le à Paris. Il est le fils du graveur Louis Paul Pierre Dumont[2] et de Ernestine Henriette Lemercier, son épouse.

Il intègre les Beaux-Arts de Paris en 1873 dans les ateliers de Raphaël Collin, Luc-Olivier Merson et Jules-Élie Delaunay[3]. Devenu l'assistant de ce dernier, il collabore aux fresques destinées au Panthéon ; à la mort de Delaunay, il achève la composition de Sainte Geneviève rend le calme aux Parisiens à l'approche d'Attila en 1891.

Il expose au Salon des artistes français à partir de 1882, d'abord des paysages aux tons impressionnistes. Plus tard, il expose des compositions incluant des nus féminins et de nombreuses aquarelles. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1898.

En 1891-1892, il échoue au premier concours organisé pour le plafond peint de la salle à manger de l'hôtel de ville de Paris[4] et propose une composition centrale allégorique, Diane, entourée de deux panneaux, La Vigne et Le Blé. On lui doit également le plafond de la mairie d'Asnières, Le Temps et la Loi couronnant l'Union conjugale (1903). La revue Les Annales politiques et littéraires publie également ses compositions (1917).

Peu connu, son travail de graveur et d'illustrateur est d'autant plus remarquable que ce peintre a Ă©tĂ© classĂ© sans nuance parmi les artistes acadĂ©miques par les modernes[4] : cette production, mĂŞlant imaginaire fantastique, Ă©rotique et sombre, s'Ă©tale au fil des annĂ©es 1880, durant lesquelles il illustre quelques ouvrages, comme la pièce de théâtre d’Albert Delpit, Mademoiselle de Bressier (42 compositions, Paul Ollendorff, 1888)[2]. C'est d'abord Eugène VĂ©ron (1825-1889) qui publie dans sa revue L'Art quelques-unes de ses plus belles compositions gravĂ©es, telles cette SalomĂ© nue, une eau-forte de 1886, ou encore Le RĂŞve songe nu (1889). Son tireur semble avoir Ă©tĂ© l'imprimeur ClĂ©ment (Paris).

La manufacture de Sèvres conserve de lui des dessins d’éléments décoratifs pour des porcelaines[2].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

  • Ĺ’uvres d'Henri Courselles-Dumont
  • SalomĂ© nue (1886), eau forte.
    Salomé nue (1886), eau forte.
  • Le Lion amoureux (1890), eau forte.
    Le Lion amoureux (1890), eau forte.

Références

  1. Archives de Paris, acte de décès n°5767, vue 22 / 31
  2. Les Marques de collections d'estampe, notice en ligne.
  3. Archives de l'École nationale supérieure des beaux-arts, annuaire en ligne : son étude Persée délivrant Andromède fait partie des collections de l'ENSBA.
  4. Notice dans le catalogue Le Triomphe des Maries, Grands décors républicains à Paris, 1870-1914. Thérèse Burollet, Daniel Imbert, Franck Folliot, 1986-1987.
  5. Notice no 50190041925, base Joconde, ministère français de la Culture et suivants.
  6. Notice no 50190041927, base Joconde, ministère français de la Culture et suivants.
  7. Notice no M0794015869, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Notice no 05620001621, base Joconde, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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