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Henri Boisselier

Henri Boisselier parfois orthographié Henry Boisselier, né à Paris le et décédé subitement le , est un dessinateur et illustrateur français dans le domaine de l'uniformologie.

Henri Boisselier
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Activité
Enfant

Biographie

Boisselier est le fils d'un vĂ©tĂ©ran de la Guerre franco-prussienne de 1870-1871[1]. Il Ă©tudie Ă  l’école Boulle et devient ciseleur d’art. Amateur de « militaria Â», il cĂ´toie le collectionneur LĂ©once Bernardin et les uniformologues Eugène Louis Bucquoy et Louis Fallou. « C’est au hasard d’une rencontre vers 1908 dans un petit magasin de cartes postales de la rue de Richelieu que je dus de faire connaissance avec Boisselier, et dès l’abord, nous sympathisâmes [...] Toutes les collections de notre temps contiennent quelques-unes de ces innombrables aquarelles sans prĂ©tention signĂ©es Boisselier, mais oĂą le militaire a toujours d’une façon si juste « la gueule Â» et la silhouette de son Ă©poque en mĂŞme temps que l’uniforme rigoureusement exact qui lui convient[2] ». Bucquoy lui confiera la rĂ©alisation de planches destinĂ©es Ă  illustrer ses ouvrages.

Boisselier entre Ă©galement en contact avec Herbert Knötel, fils de l'uniformologue allemand Richard Knötel, pour qui il rĂ©alise quelques planches pour les « neue Folge Â» (« nouvelles sĂ©ries Â») de l’ « Uniformenkunde Â» qu’Herbert Knötel publie pour complĂ©ter le travail de son père. Ă€ la fin des annĂ©es 1940 et dans les annĂ©es 1950, Boisselier produit sur commande de nombreuses sĂ©ries de planches pour les collectionneurs[3]. Après la Seconde Guerre mondiale, il collabore avec la SociĂ©tĂ© des Collectionneurs de Figurines Historiques. Il participe encore activement Ă  une rĂ©union de la SCFH le mais trois jours plus tard, alors qu’il travaillait Ă  des planches pour la SociĂ©tĂ©, il meurt brutalement.

Ĺ’uvre

Travaillant Ă  la plume, Ă  la gouache et Ă  l'aquarelle, il Ă©tait rĂ©putĂ© pour la rapiditĂ© de son travail, Ă©tant capable de dessiner un personnage en 15 Ă  20 minutes. Presque toutes ses planches connues comportent par ailleurs de rigoureuses indications de sources: iconographie contemporaine (planches de Martinet, Ĺ“uvres d'Horace Vernet et d'Alfred-Charles-Adolphe de Marbot, etc.), mĂ©morialistes, archives[3] . Si les armĂ©es françaises et Ă©trangères des guerres napolĂ©oniennes constituent le thème principal de son travail, on trouve Ă©galement des sĂ©ries consacrĂ©es aux armĂ©es de l'Ancien RĂ©gime, de la Restauration et du Second Empire - ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© pour ces dernières de l'aide du peintre alsacien Nussbaum.

Après sa mort, ses collections seront dispersées, certaines de ses œuvres se retrouvant encore actuellement sur des brocantes , des bourses d'échange de collectionneurs ou sur le site de vente EBay. Une partie de ses réalisations est conservée à la Brown Military Collection.

De nombreuses illustrations de Boisselier ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans d'ouvrage d' Yves Martin, « La Garde ImpĂ©riale et ses Uniformes Â», paru en 2007 aux Ă©ditions « Le livre chez vous Â» (Ă©ditions du quotidien)[3].

Références

  1. Voir le site Soldaademohler in Liens externes pour les informations biographiques.
  2. Bucquoy 1953, p. 88
  3. « La Garde Impériale et ses Uniformes », sur Le livre chez vous (consulté le ).

Bibliographie

  • Eugène Louis Bucquoy, BrĂ©viaire du collectionneur d'uniformes : renseignements, conseils, souvenirs, Imprimeries Humblot, , 131 p. (lire en ligne), p. 20 et 88
  • Yves Martin, La Garde impĂ©riale et ses uniformes, Le livre chez vous, , 625 p. (lire en ligne)
  • R.Philippot, Henri Boisselier, SCFH Bulletin no 6,

Liens externes

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