Henri-Louis de Chavagnac
Henri-Louis de Chavagnac, seigneur d'Andredieu, de la Rochette, seigneur puis marquis de Chavagnac (1720-1759), de Blesle, de Lugarde, baron de Pont-Quellenec en Bretagne, dit le « comte de Chavagnac » (titre de courtoisie), né en 1664 à Blesle et mort le à Blesle, est un officier de marine français du XVIIe et XVIIIe siècles. Il termine sa carrière avec le grade de Lieutenant général des armées navales et commandeur de Saint-Louis.
Henri-Louis de Chavagnac Marquis de Chavagnac | ||
Surnom | Comte de Chavagnac[1] | |
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Naissance | Ă Blesle |
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Décès | (à 79 ans) à Blesle |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française | |
Grade | Lieutenant général des armées navales | |
Années de service | 1683 – 1741 | |
Conflits | Guerre de la Ligue d'Augsbourg Guerre de Succession d'Espagne |
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Distinctions | Commandeur de Saint-Louis | |
Autres fonctions | Major de la marine Ă Toulon | |
Famille | Maison de Chavagnac | |
Biographie
Origines et famille
Henri-Louis de Chavagnac, descend de la Maison de Chavagnac, une ancienne famille d'extraction chevaleresque auvergnate dont l'origine est connue jusqu'en 1446. La famille, huguenote convertie au catholicisme, est admise aux honneurs de la Cour.
Il est le deuxième fils de François de Chavagnac, comte de Chavagnac (1616-1675) est capitaine d'une compagnie, maréchal de camp, gentilhomme du maréchal de Turenne, gouverneur de Furnes puis intendant d'Auvergne (en 1667)[2]. Il se convertit au catholicisme en 1645. Sa mère, Louise Blanc du Bort, est l'héritière du Bort près de Blesle.
Son oncle paternel, François de Chavagnac sert également dans la marine du roi et terminera sa carrière avec le grade de chef d'escadre. Au total, huit membres de la famille de Chavagnac serviront dans la Marine[3].
Carrière militaire
Il entre dans la Marine royale et intègre une compagnie de garde de la marine à Toulon en . Promu au grade d'enseigne de vaisseau en , il passe lieutenant de vaisseau à Toulon en [4].
C'est en cette qualité qu'il prend part à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il combat à la bataille du cap Béveziers le et est présent au désastre de Barfleur le , au cours de laquelle une grande partie de la flotte française est détruite. Capitaine d'une Compagnie franche de la Marine, puis capitaine de galiote et d’artillerie à Rochefort de février 1701 à 1702, au début de la guerre de Succession d'Espagne. Il est nommé major de la marine à Toulon de 1702 à 1704, et reçoit, en 1704, une commission de capitaine de vaisseau[4].
Il est à combat de Vélez-Málaga, le . Du 22 au , il ravage la colonie anglaise de Saint-Christophe-et-Niévès dans les Antilles[5] - [6].
Fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis, il est nommé Commandant de la Compagnie des Gardes de la Marine à Brest, et ses terres de Chavagnac, de Blesle, et autres lieux, sont érigées en marquisat sous le nom de Chavagnac en [7] - [8].
Il est promu au grade de chef d'escadre des Armées Navales lors de la promotion du [9]. En 1741, il est fait commandeur surnuméraire de l'Ordre de royal et militaire de Saint-Louis, en conservant ses appointements de chef d'escadre à titre de pension. Il obtient la permission du roi de se retirer, la même année, avec le grade de lieutenant général des armées navales ad honores[10].
Il meurt le [4], à Blesle, à l'âge de 79 ans.
Mariage et descendance
Il épouse à Brest le , Louise-Julienne des Nos de Champmeslin, fille de Gilles des Nos, seigneur de Champmeslin, alors capitaine des vaisseaux du Roi, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, plus tard commandeur du même Ordre et Lieutenant Général des Armées Navales et Gouverneur des Isles du Levant et du Ponant. De cette union naissent :
- Gilles-Henri-Louis-Clair de Chavagnac (1709-1740), capitaine de vaisseau, tué au combat ;
- Marie-Anne-Julienne de Chavagnac (née à Brest le , et morte le ).
Notes et références
- Titre de courtoisie
- « François de Chavagnac » sur geneanet.org, [lire en ligne]
- Parmi les plus connus Gilbert de Chavagnac, qui commandait le corps royal des canonniers et matelots de Cherbourg, il y fait aménager la rade et construire la digue et un fort qui porte encore aujourd'hui son nom. Son frère, Frédéric de Chavagnac invente un compas azimutal et un graphomètre nautique qui sont restés dans l'histoire de l'Académie de marine.
- Statisc.org
- Marley 1998, p. 228
- Gazette de France du 22 mai 1706
- Lettres patentes de février 1720 portant sur l'érection du marquisat de Chavagnac, [lire en ligne]
- La Chenaye-Aubert 1772, p. 380
- Gazette de France du 3 avril 1728
- Gazette de France du 6 mai 1741
Annexes
Sources et bibliographie
- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, Chez la veuve Duchesne, (lire en ligne), p. 380
- Théophraste Renaudot, Gazette de France, vol. 1, Paris, (lire en ligne), p. 372
- Pierre Grellet de la Deyte, Marins auvergnats et foréziens au XVIIIe siècle : les Chavagnac, impr. de Bussac, Clermont-Ferrand, 1960
- En anglais
- (en) David Marley, Wars of the Americas : a chronology of armed conflict in the New World, 1492 to the present, ABC-CLIO, , 722 p. (ISBN 978-0-87436-837-6, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- « L’état des officiers de l'artillerie de la Marine (1661-1715) », sur statisc.org, Institut de Stratégie Comparée, Commission Française d'Histoire Militaire, Institut d'Histoire des Conflits Contemporains (consulté le )
- « Henri Louis de Chavagnac », sur geneanet.org (consulté le )