Henri-François de Monteclerc
Henri-François de Monteclerc, né le à Saint-Christophe-du-Luat, mort en 1774 au Château de la Lande de Niafles, capitaine dans le régiment de Bauffremont Dragons, puis en 1763 colonel d'un régiment de Dragons de son nom, militaire français.
Henri-François de Monteclerc | |
Naissance | Saint-Sulpice (Mayenne) |
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Décès | Niafles (Mayenne) |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Famille | Maison de Montecler |
Biographie
Origines et famille
Henri-François de Monteclerc descend de la Maison de Monteclerc (également orthographié Montecler ou Monteclair), une famille de la noblesse angevine, originaire du diocèse de Mans, propriétaire du château de Montecler depuis 1658. Sa devise était : Magnus inter pares'.
Il est le fils de Joseph François de Montecler, cinquième marquis de Montecler (1694-1766) et de Hyacinthe de Menon de Turbilly, marquise de la Rongère (morte le ), fille de Francois Henri de Menon, comte de Turbilly et d'Henriette Antoinette de Quatrebarbes, marquise de la Rongère. Ses parents se marient en 1716. De ce mariage naissent cinq fils et deux filles :
- Hyacinthe-François-Georges de Monteclerc, né le à Châtres-la-Forêt et mort le à Saint-Sulpice (Mayenne), maréchal de camp et chevalier de Saint-Louis ;
- Joseph-François Georges de Monteclerc, né le , dit l'« Abbé de Montecler », Grand vicaire d'Angers ;
- Henri-François de Monteclerc ;
- Louis-Augustin de Monteclerc ;
- Charlotte Hyacinthe Claudine Josèphe de Monteclerc, née le à Saint-Christophe-du-Luat, mariée, en 1750, à Louis-André de Lantivy ;
- Charlotte Susanne de Monteclerc, née le ;
- Jean-Gaspard de Monteclerc, né en , dit l'« Abbé de la Rongère »
Carrière
En 1744[1], il est présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [2] mais il préfèrera faire profession dans les armées du Roi[3]. Brigadier des armées du Roi, il est colonel d'un régiment de dragons du nom de Montecler, qui deviendra le Régiment des dragons de Monsieur. Le comte de Provence, depuis Louis XVIII assiste, en 1774, à une revue de ce régiment, et manifesta le désir de le posséder. Dès lors ce régiment prit le nom de Régiment des dragons de Monsieur.
Référencement
Notes et références
- De La Roque, 1891, col; 169
- Saint-Allais, 1839, p. 307
- d'Ozouville, 1843, p. 27
Sources
- Louis de La Roque, Catalogue des Chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'ordre militaire et hospitaliers de saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, Paris, Alp. Desaide, 1891
- Louis Marie Henri Guiller, Recherches sur Changé-les-Laval, tome 1, - .
- M d'Ozouville, Notice sur la famille, et le château de Montecler. Mémorial de la Mayenne, volume 2.
- Nicolas Viton de Saint-Allais, L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, Delaunay, 1839
- Société historique et archéologique du Maine, Revue historique et archéologique du Maine . G. Fleury & A. Dangin (Mamers). 1910. p. 93.