Henri-Augustin Rabatel
Henri-Augustin Rabatel, né le à Montagnieu dans l'Isère et mort à Paris dans le 16e arrondissement le , est un aviateur français.
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(à 78 ans) 16e arrondissement de Paris |
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Lieutenant de l'escadrille no 3, dite « Escadrille des Cigognes » pendant la Première Guerre mondiale, il remporta quatre victoires homologuées en combat aérien aux commandes de son SPAD S.VII baptisé "Dick".
Biographie
Carrière militaire
Fils de Joseph Jean Rabatel et de Fidéline Euphrosine Chevallier, il s'engage volontairement en 1913 dans le 3e régiment de cuirassiers puis passe à l'aviation en comme sous-officier observateur d'artillerie. Nommé maréchal des logis, il est ensuite affecté comme élève-pilote à l'École d'aviation militaire d'Avord où il obtient son brevet de pilote militaire en .
Alors pilote de l'escadrille VC 111, il est décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre pour avoir abattu un Drachen allemand dans des conditions difficiles (). Il est promu sous-lieutenant en .
Passé à l'aviation de chasse en , il est affecté à l'Escadrille des Cigognes et remporte une autre victoire le de la même année en abattant un appareil allemand. Grièvement blessé par balles le au-dessus de la Belgique lors d'un combat seul contre 5 avions ennemis, il est contraint d'atterrir et est fait prisonnier. Porté disparu, il rentre en France en 1918 et est nommé lieutenant et chevalier de la Légion d'Honneur ("pilote hors pair qui, dans l'aviation de bombardement puis dans l'aviation de chasse, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires et morales").
Il termina la guerre avec 4 victoires homologuées.
Après la Grande Guerre
Le lieutenant Rabatel s'illustra ensuite dans différentes compétitions aériennes et épreuves de vitesse. Il remporta notamment la première édition de la coupe Lamblin le . Il démissionne de l'armée active en 1926 et devient attaché à la direction de la société Hispano-Suiza dont il avait régulièrement piloté les avions lors de ces compétitions et dont il assura la promotion dans le monde.
Il est nommé capitaine de réserve de l'armée de l'air en 1931 et commanda la patrouille de défense aérienne de Bordeaux en , qui se replia sur Toulouse après la capitulation.
Le commandant Rabatel mourut le à son domicile parisien de l'avenue Foch.
Il était membre de l'Aéro-Club de France depuis 1922.
Faits d'armes
Distinctions
Décorations française
- Médaille militaire, en 1916
- Chevalier de la Légion d'honneur, en 1918
- Officier de la Légion d'honneur, en 1934
- Croix de guerre 1914-1918 (France) à une palme de bronze (trois citations à l'ordre de l'armée).
Décorations étrangères
Sources
- « Cote 19800035/1151/31667 »
- Jules Roy, Guynemer, l'ange de la mort (Biographie), Paris, Albin Michel, coll. « Une vie », , 351 p. (ISBN 2-226-02315-1 et 978-2-226-02315-5)