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Hawa Djabali

Hawa Djabali, née en 1949 à Créteil, est une écrivaine, dramaturge et scénariste algérienne.

Hawa Djabali
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Biographie
Naissance
Nationalité
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Biographie

Elle naĂźt Ă  CrĂ©teil en 1949. Mais sa famille rejoint et se rĂ©installe en AlgĂ©rie alors qu’elle est adolescente, en 1963[1]. Sa vie est alors partagĂ©e entre Alger, Ă©tudiant au conservatoire la danse, le thĂ©Ăątre et le chant, et Lakhdaria.

Elle intervient Ă  la radio, dans un premier temps comme comĂ©dienne, lisant et interprĂ©tant des textes. Elle se marie en 1968. De 1973 Ă  1979, elle travaille entre Alger et Constantine. Elle assure, toujours Ă  la radio, des animations d’émissions pour les enfants, puis d’émissions scientifiques, et devient enfin productrice de ses propres Ă©missions. Parmi ses Ă©missions, l’une des plus connues est L'autre moitiĂ©, sur Alger ChaĂźne 3, consacrĂ©e Ă  la condition des travailleuses en AlgĂ©rie. Elle Ă©crit aussi des scĂ©narios, ainsi que des articles pour la presse, dans les rubriques sociales ou culturelles, signĂ©s Assia D.[1] - [2].

En 1983, elle publie un premier roman, Agave, bien accueilli en AlgĂ©rie. Il est consacrĂ© Ă  la difficultĂ© de communication entre conjoints[3] - [4]. À la fin des annĂ©es 1980 et dĂ©but de la dĂ©cennie noire, elle reçoit des menaces de mort, et se voit Ă©galement retirer des Ă©missions, sous la pression des intĂ©gristes[5]. Elle dĂ©cide de quitter l’AlgĂ©rie avec ses enfants pour s’installer dans la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Saint-Josse-ten-Noode. Elle y devient en 1989 coresponsable d’un Centre arabe d’art et de culture fondĂ© un an plus tĂŽt[5], tout en continuant Ă  se consacrer Ă  l’écriture, Ă©criture thĂ©Ăątrale, romans, nouvelles, et autres[1].

Le centre arabe d’art et de culture publie notamment plusieurs de ses piĂšces de thĂ©Ăątre[6] : en 1995 L’ÉpopĂ©e de Gilgameh (Ă©crit en collaboration avec Aki Khedder), en 1997 Cinq mille ans de la vie d’une femme, en 1997 Le Zajel maure du dĂ©sir, et en 1998 Le HuitiĂšme Voyage de Sindbad[1].

Elle écrit également un nouveau roman, publié en 1998, Glaise Rouge, avec comme sous-titre : Boléro pour un pays meurtri. Il est construit autour de plusieurs personnages féminins, notamment d'une jeune fille qui, dépérissant à Alger, quitte ses études et décide de vivre avec sa grand-mÚre à la campagne[7] - [8]. En 2013 paraßt un nouveau roman, Noirs Jasmins[9].

Références

  1. Christiane Chaulet Achour, « Djabali, Hawa [CrĂ©teil 19649] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des crĂ©atrices, Éditions des femmes, , p. 279-1280
  2. Christiane Chaulet Achour, NoĂ»n: algĂ©riennes dans l'Ă©criture, Atlantica, , « Portrait d’Hawa Djabali. CrĂ©ation et passion », p. 145-159
  3. Jean DĂ©jeux, La littĂ©rature fĂ©minine de langue française au Maghreb, Éditions Karthala, (lire en ligne)
  4. 1+Samia Selmani, Romans francophones et reprĂ©sentations du fĂ©minin : Autour de ‘Va savoir’ de RĂ©jean Ducharme, ‘Agave’ de Hawa Djabali - et ‘La Femme qui attendait’ d'AndreĂŻ Makine, Éditions L'Harmattan, (lire en ligne)
  5. « Hawa Djabali, Directrice du Centre Culturel arabe de Bruxelles : Il y a matiĂšre aux Ă©changes », LibertĂ©,‎ (lire en ligne)
  6. Christina A. Oikonomopoulou, « « Dramaturges algĂ©riennes francophones de l’époque coloniale tardive et postindĂ©pendante : des femmes qui parlent des femmes » », "Î˜Î”ÎŹÏ„ÏÎżÏ… ΠόλÎčς" ("CitĂ© de ThĂ©Ăątre"), Revue Scientifique du DĂ©partement d'Etudes ThĂ©Ăątrales de l'UniversitĂ© de PĂ©loponnĂšse, GrĂšce,‎ , pp. 99-118 (lire en ligne AccĂšs libre [PDF])
  7. Bouba Mohammedi-Tabti, « Djabali Hawa, Glaise Rouge, BolĂ©ro pour un pays meurtri, Paris, Marsa Éditions, n° 26, AlgĂ©rie LittĂ©rature/ Action », Études littĂ©raires africaines, no 7,‎ , p. 84-86 (DOI 10.7202/1042125ar)
  8. « Glaise rouge de Hawa Djabali ou "la montagne magique" / Bouba. Mohammedi-Tabti », Revue des lettres et de traduction, no 11,‎ , p. 351-362
  9. Salim Jay, Dictionnaire des romanciers algériens, Serge Safran, (lire en ligne), « Djabali Hawa »

Liens externes

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