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HMS Tiger (1913)

Le HMS Tiger est un croiseur de bataille de la Royal Navy lancé en 1913. Faisant partie de la 1re escadre de croiseurs de bataille de la Grand Fleet, il participe, durant la Première Guerre mondiale, à la bataille de Dogger Bank, à celle du Jutland et à la deuxième bataille de Heligoland. Après la guerre, il est retiré du service une première fois en 1921 avant de reprendre du service en 1929 pendant la refonte du HMS Hood. Il est définitivement retiré du service en 1931 avant d'être démoli en 1932.

HMS Tiger
illustration de HMS Tiger (1913)
Le HMS Tiger vers 1916 - 1917

Type Croiseur de bataille
Histoire
A servi dans Royal Navy
Chantier naval John Brown & Company
Quille posée [1]
Lancement
Commission
Statut février 1932 : vendu pour démolition
Équipage
Équipage 1 112 (septembre 1914)
1 459 (avril 1918)
Caractéristiques techniques
Longueur 214,6 m
MaĂ®tre-bau 27,6 m
Tirant d'eau 8,70 m
DĂ©placement 28 885 t
Ă€ pleine charge 36 281 t
Propulsion 4 arbres
4 turbines Brown-Curtis
39 chaudières Babcock & Wilcox
Puissance 85 000 ch
Vitesse 28 nœuds (51,9 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 75 - 230 mm
Tourelles : 203 - 230 mm
Pont : 25 - 76 mm
Barbette : 203 - 230 mm
Château : 250 mm
Bulbes : 51 - 102 mm
Armement 4 Ă— 2 canons de 13,5 pouces
12 canons de 6 pouces (en)
2 canons AA de 3 pouces
4 canons de 3 livres
4 tubes lance-torpilles de 533 mm
Rayon d'action 4 650 milles marins (8 610 km) Ă  10 nĹ“uds (19 km/h)
Pavillon Royaume-Uni

Conception

Dans les annĂ©es 1911 - 1912, un budget est allouĂ© Ă  la construction d'un croiseur de bataille qui serait une version amĂ©liorĂ©e du Queen Mary. L'attention des concepteurs se porte principalement sur les dĂ©fauts des navires prĂ©cĂ©dents, tels la disposition de l'armement principal et la puissance de l'armement secondaire. NĂ©anmoins, c'est la recherche de la vitesse qui s'impose sur ce design, et le navire se voit Ă©quiper de 39 chaudières Babcock & Wilcox alimentant 4 turbines Brown-Curtis. DĂ©veloppant 85 000 chevaux, le navire peut thĂ©oriquement filer 28 nĹ“uds (52 km/h), voire 30 nĹ“uds (56 km/h) en poussant les machines Ă  108 000 chevaux. Finalement, durant les essais conduits en 1914, le Tiger atteint les 29,1 nĹ“uds (54 km/h) Ă  104 635 chevaux. Une telle puissance Ă©tant gourmande, les rĂ©servoirs doivent ĂŞtre augmentĂ©s considĂ©rablement[1].

Finalement, le croiseur de bataille dĂ©place 28 885 tonnes et possède une autonomie de 4 650 milles marins (8 610 km) Ă  une vitesse de 10 nĹ“uds (19 km/h). L'armement principal est constituĂ© de quatre tourelles doubles de canons de 13,5 pouces BL Mk V[2] (343 mm), l'armement secondaire de 12 canons de 6 pouces BL Mk VII (en)[3] (152 mm), de 2 canons antiaĂ©riens de 3 pouces QF 20 cwt (76 mm), de 4 canons de 3 livres et de 4 tubes lance-torpilles de 533 mm. En septembre 1914 il dispose d'un Ă©quipage de 1 121 hommes, portĂ© Ă  1 459 hommes peu avant le dĂ©but de la Première Guerre mondiale[1].

Histoire

La construction du HMS Tiger démarre le . Le croiseur de bataille est lancé le , et armé le . Il rejoint la Grand Fleet le et intègre la 1re escadre de croiseurs de bataille. Il participe à la bataille de Dogger Bank le ; il touche le SMS Derfflinger, mais encaisse 6 obus de 11 à 12 pouces (305 mm) [4], qui immobilisent une tourelle, tuent deux hommes et en blessent neuf autres[5]. Les réparations durent jusqu'au [6]. L'année suivante, à la bataille du Jutland, le Tiger est touché par 17 obus allemands[7] qui tuent 24 marins et en blessent 46 ; en contrepartie, il tire 303 coups en tout, dont 3 atteindront leur but[6]. Du 3 juin au le croiseur de bataille subit des réparations à Rosyth avant d'intégrer la Battle Cruiser Fleet. De 1919 à 1922 il rejoint l'escadre de croiseurs de bataille (en) de l'Atlantic Fleet, avant d'être utilisé comme navire-école d'artillerie jusqu'en 1929. Il remplace temporairement le Hood dans l'escadre de croiseurs de bataille jusqu'en 1931, le temps que celui-ci subisse une modernisation. Le , le Tiger est retiré du service à son retour à Devonport, avant d'être vendu pour démolition en février 1932[6].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Admiral of the Fleet David Beatty, The Beatty Papers : selections from the private and official correspondence of Admiral of the Fleet Earl Beatty, vol. I, Londres, Navy Records Society, , 496 p. (ISBN 0-85967-807-5)
  • (en) N. J. M. Campbell, Battle Cruisers, vol. 1, Greenwich, Conway Maritime Press, coll. « Warship Special », , 72 p. (ISBN 0-85177-130-0)
  • (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [dĂ©tail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [dĂ©tail de l’édition]
  • (en) John Jellicoe, vicomte de Scapa, The Grand Fleet 1914 - 1916 : Its Creation, Development and Work, Stowmarket, Ad Hoc Publications, (1re Ă©d. 1919), 320 p. (ISBN 9780946958504, OCLC 258062367, lire en ligne)
  • (en) Robert K. Massie, Castles of Steel : Britain, Germany and the winning of the Great War at sea, Londres, Vintage Random House, (1re Ă©d. 2003), 865 p. (ISBN 978-0-099-52378-9)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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