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HMS Tarpon

Le HMS Tarpon[Note 1] (pennant number : N17) était un sous-marin du premier groupe de la classe T en service dans la Royal Navy. Construit au chantier naval Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock, il est lancé en . Il porte le nom du grand poisson tarpon, dont une espèce est originaire de l’océan Atlantique et l’autre des océans océan Indien et Pacifique[2] et son insigne représente ce poisson.

HMS Tarpon
illustration de HMS Tarpon
Le HMS Tudor, de Classe T, un sister-ship du HMS Tarpon

Type Sous-marin
Classe Classe T
Histoire
A servi dans Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le [1]
Équipage
Équipage 59 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 84 m
MaĂ®tre-bau 8,08 m
Tirant d'eau 5,0 m
DĂ©placement 1 090 tonnes en surface
1 575 t en plongĂ©e
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs Ă©lectriques
2 hélices
Puissance 2 500 ch (moteurs Diesel)
1 450 ch (moteurs Ă©lectriques)
Vitesse 15,5 nĹ“uds (28,7 km/h) en surface
9 nĹ“uds (17 km/h) en plongĂ©e
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles internes de 21 pouces (533 mm) orientĂ©s vers l'avant
4 tubes lance-torpilles extérieurs orientés vers l'avant
6 torpilles de rechargement
Canon de pont Mk XII de 4 pouces (102 mm)
Rayon d'action 8 330 km (4 500 mi) Ă  11 nĹ“uds (20 km/h) en surface
Carrière
Indicatif N17
Localisation
CoordonnĂ©es 56° 43′ 01″ nord, 6° 33′ 00″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : mer du Nord
(Voir situation sur carte : mer du Nord)
HMS Tarpon
HMS Tarpon

Conception

Les sous-marins de la classe S, quoique très réussis, se sont avérés trop petits pour des opérations lointaines. Il fallut mettre en chantier la classe T, également très réussie, qui avait 21 mètres de longueur en plus et un déplacement de 1000 tonnes. Alors que les bâtiments de la classe S avaient seulement six tubes lance-torpilles d'étrave, ceux de la classe T en avaient huit, dont deux dans un bulbe d'étrave, plus deux autres dans la partie mince de la coque au milieu du navire[3].

Engagements

Le HMS Tarpon fit une courte carrière dans la mer du Nord. Il quitta Portsmouth le 5 avril 1940 pour Rosyth en compagnie du HMS Severn. Le lendemain, on leur ordonna de se rendre en Norvège. Le 10 avril, on ordonna au HMS Tarpon de prendre une nouvelle position. On n’entendit plus jamais parler du Tarpon.

La comparaison des archives britanniques et allemandes permettent de déterminer que le Tarpon a été coulé par le navire-leurre Schiff 40[4]. Les dossiers montrent que le Tarpon avait attaqué le Schiff 40 / Schürbek, mais que sa première salve de torpilles l’avait manqué. Le navire-leurre a repéré le Tarpon sur son sonar et son périscope fut aperçu. Le navire a largué de nombreuses grenades anti-sous-marines dans le cadre d’une contre-attaque soutenue qui a duré presque toute la matinée. Enfin, une série de grenades sous-marines a fait remonter des débris à la surface. Le navire-leurre est resté sur les lieux jusqu’à 5 heures le lendemain matin, lorsqu’il est devenu évident que le sous-marin avait été coulé. Le Tarpon a été porté disparu le 22 avril 1940[5] - [6].

Épave

L’épave a été retrouvée et identifiée en mars 2016 dans la partie danoise de la mer du Nord, près de la ville portuaire de Thyborøn, par un plongeur commercial danois, Gert Normann Andersen, de la société JD-Contractor, et l’archéologue maritime britannique, le Dr Innes McCartney[7] - [8]. L’épave a été explorée dans une émission de télévision en direct par Denmarks Radio le 28 août 2016[9]. L’épave a été retrouvée avec deux tubes lance-torpilles vides, ce qui confirme qu’ils ont probablement été tirés au combat avant son naufrage. Il est donc fort probable qu’il ait été coulé par des grenades anti-sous-marines[4]. L’épave est immergée dans 40 mètres d’eau[4].

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. Colledge (2006), p. 344
  2. " Megalops atlanticus", www.fishbase.org, 11 February 2010.
  3. Antony Preston et John Batchelor, « Entre les deux guerres : un sentiment de respect », Connaissance de l'histoire, no 4 Sous-marins de 1919 à nos jours,‎ 1er trimestre 1977, p. 17.
  4. (en) « Sunken WWII-Era British Submarine Found off Danish Coast », New Historian (consulté le )
  5. HMS Tarpon, Uboat.net
  6. Submarine losses 1904 to present day, RN Submarine Museum, Gosport
  7. (en) « Wreck of second world war British submarine found off Denmark », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Usædvanligt fund af ubåd fra anden verdenskrig fundet i dansk farvand, Jyllandsposten, 17 Marts 2016
  9. (da) « Live fra dybet » (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , 522 p. (ISBN 1-904381-05-7, lire en ligne)
  • (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-962-6)
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), Chatham Publishing, Londres, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Roger Chesneau (Ă©dt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, London, Conway Maritime Press, (rĂ©impr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-85177-146-5, OCLC 931766183)
  • (en) Paul J. Kemp, The T-class Submarine : The Classic British Design, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 160 p. (ISBN 1-55750-826-7)
  • (en) Innes McCartney, British Submarines 1939–1945, vol. 129, Oxford, UK, Osprey, (ISBN 1-84603-007-2)

Liens internes

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