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HMS K3

Le HMS K3[Note 1] était le navire de tête des sous-marins britannique de classe K de la Royal Navy. Il a été construit par Vickers à Barrow-in-Furness. Sa quille est posée le et il est mis en service le .

HMS K3
illustration de HMS K3
Le HMS K3 passant devant les cuirassés abandonnés de la Hochseeflotte allemande, entre novembre 1918 et juin 1919

Type Sous-marin
Classe K
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu pour la démolition le
Équipage
Équipage 6 officiers, 53 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 8,23 m
Tirant d'eau 6,40 m
DĂ©placement 1 980 tonnes en surface, 2 566 t en plongĂ©e
Propulsion 2 turbines Ă  vapeur
4 moteurs Ă©lectriques
1 groupe Ă©lectrogène Diesel de 700 ch
Puissance 10 500 ch en surface et 1 440 ch en plongĂ©e
Vitesse 24 nœuds en surface
8 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 18 pouces (457 mm) avec 8 torpilles
2 canons de pont de 100 mm
1 canon de 72 mm
Rayon d'action 12 500 nautiques Ă  10 nĹ“uds en surface
40 nautiques Ă  7 nĹ“uds en plongĂ©e

Le K3 a été vendu le à la Barking Ship Breaking Company pour la démolition à Londres.

Conception

Le K3 avait un dĂ©placement de 1 800 tonnes en surface et 2 600 tonnes en immersion[1]. Il avait une longueur totale de 103 m, un maĂ®tre-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 6,38 m[2]. Le sous-marin Ă©tait propulsĂ© par deux chaudières Yarrow Shipbuilders alimentĂ©es au mazout, qui alimentaient chacune une turbine Ă  vapeur Brown-Curtis ou Parsons dĂ©veloppant 10 500 ch (7 800 kW) qui entraĂ®naĂ®t deux hĂ©lices de 2,29 m de diamètre. En immersion, la propulsion Ă©tait assurĂ©e par quatre moteurs Ă©lectriques, produisant chacun de 350 Ă  360 ch (260 Ă  270 kW)[2]. Il avait Ă©galement un moteur Diesel de 800 ch (600 kW), qui Ă©tait utilisĂ© le temps que la vapeur monte en pression, ou Ă  la place de celle-ci[3].

Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 24 noeuds (44 km/h) et une vitesse en immersion de 9 Ă  9,5 noeuds (16,7 Ă  17,6 km/h)[2] - [4]. Il pourrait opĂ©rer Ă  une profondeurs de 150 pieds (46 m) et y parcourir 80 milles marins (150 km) Ă  2 noeuds (3,7 km/h)[1].

Le K3 Ă©tait armĂ© de dix tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), de deux canons de pont de 4 pouces (100 mm) et d’un canon antiaĂ©rien de 3 pouces (76 mm)[2]. Ses tubes lance-torpilles Ă©taient rĂ©partis ainsi : quatre dans l’étrave, quatre dans la section centrale, tirant sur les cĂ´tĂ©s, et deux sur le pont dans un affĂ»t rotatif[1]. Son effectif Ă©tait de cinquante-neuf membres d’équipage[4].

Accidents

En , le K3, avec le futur roi George VI Ă  bord, est devenu incontrĂ´lable en plongĂ©e. L’avant du navire a plongĂ© Ă  150 pieds (46 m), avec l’arrière et les hĂ©lices soulevĂ©es au-dessus des vagues. Il a fallu vingt minutes pour libĂ©rer avec succès le navire de la boue recouvrant le fond marin.

Le , la chaufferie du K3 est inondée en mer du Nord. En , le K3 a été impliqué dans un accident avec le 4th Light Cruiser Squadron (4e escadre de croiseurs légers), qui a conduit au naufrage du HMS K1. Le K3 a également participé à la « bataille de l'île de May » en 1918.

Le , le K3 plonge à nouveau de façon incontrôlable jusqu’à 266 pieds (81 m), et la pression écrase une partie de la coque.

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. (en) Edward C. Whitman, K for Katastrophe, US Navy, (lire en ligne [archive du ]), chap. 49
  2. (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  3. (en) Anthony Bruce et William Cogar, Encyclopedia of Naval History, Routledge, (ISBN 978-1-135-93534-4, lire en ligne), p. 356
  4. (en) Julian Holland, Amazing & Extraordinary Facts Steam Age, David & Charles, (ISBN 978-1-4463-5619-7, lire en ligne), p. 145

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Hutchinson, Jane's Submarines : War Beneath the Waves from 1776 to the Present Day, London, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-710558-8, OCLC 53783010, lire en ligne Inscription nĂ©cessaire).

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