Accueil🇫🇷Chercher

HMS Galatea (1810)

La frégate HMS Galatea est un navire de cinquième rang de la classe Apollo appartenant à la Royal Navy. La frégate fut construite au Deptford Dockyard à Londres et lancée le . En 1811, elle participe à la bataille de Tamatave qui confirme la domination Britannique sur les mers à l’est du cap de Bonne-Espérance pour le restant des guerres napoléoniennes. Elle sera détruite en 1849.

HMS Galatea
illustration de HMS Galatea (1810)

Type Frégate de 36 canons
Classe Apollo-class fifth-rate frigate (en)
Histoire
A servi dans Royal Navy
Chantier naval Deptford Dockyard
Quille posée
Lancement
Acquisition
Statut DĂ©truite en 1849
Équipage
Équipage 264 officiers et hommes d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 145 pieds (44,2 m)
Maître-bau 38,3 pieds (11,7 m)
Caractéristiques militaires
Armement Pont supérieur
26 canons de 18 livres
Quarterdeck
2 canons de 9 livres
10 caronades de 32 livres
Gaillard
2 canons de 9 livres
4 canons de 32 livres

Guerres napoléoniennes

La Galatea est commissionnée en septembre 1810 sous le commandement du capitaine Woodley Losack qui demeure à ce poste jusqu’en 1815. Il navigue vers le cap de Bonne-Espérance le [1].

Le , une escadre française sous la direction du commodore François Roquebert, qui fait voile à bord de son vaisseau amiral, la Renommée, s’approche de Grand Port. Le commodore ne réalise toutefois pas que l’Ile-de-France (désormais l’île Maurice), est tombée sous la domination britannique. L’escadre parvient à échapper à une force équivalente britannique qui est sous le commandement du capitaine Charles Marsh Schomberg. Ce dernier se trouve alors à bord de l'Astraea[2].

Entre le 7 et le , les frégates Galatea et Phoebe – commandée par James Hyllyar – ainsi que le brick-sloop Racehorse aperçoivent les 40 canons Renommée, Clorinde et Néréide au large de l'île tandis que l'Astraea se trouve à Port Louis[2].

La bataille de Tamatave (20 mai 1811).

Le , l'Astraea, la Phoebe, la Galatea, et le Racehorse font voile de Port Louis vers Toamasina (Madagascar). Ils y arrivent le 20 du mois. L'escadre britannique donne alors la chasse à l'escadre française. S'ensuivit la bataille de Tamatave durant laquelle la Renommée, accompagnée de la Clorinde, font feu sur la Galatea qui comptabilise 16 morts et 46 blessés – soit le plus grand nombre de pertes de l'escadre[2] - [note 1]. En 1847, l'Amirauté autorisera par ailleurs de récompenser tout marin ayant participé à l'engagement et le demandant de recevoir la Naval General Service Medal avec agrafe Off Tamatave 20 May 1811[3].

Les Britanniques remportent la victoire et capturent la Renommée. Roquebert a sacrifié son navire amiral et sa vie pour permettre aux frégates Clorinde et Néréide, cette dernière étant gravement endommagée, de prendre la fuite. Cinq jours plus tard, l'escadre de Schomberg retrouve la Néréide à Tamatave. Les Britanniques parviennent à persuader le chef de la ville de se rendre avec la frégate sans qu'une seule balle ne soit tirée[2].

La Néréide est renommée Madagascar tandis que la Renommée devient Java. Cette bataille constitue le dernier engagement de la campagne de l'ile Maurice.

Par la suite, la Galatea sert d'escorte Ă  des convois.

La frégate participe à la guerre de 1812. Le , elle échappe au President et à la Congress. La Galatea navigue avec le Spitfire lorsqu'ils recapturent le brick Fermina le [4]. Le , elle navigue pour Lisbonne[1].

Fin de carrière

En , la Galatea quitte Portsmouth[1]. Elle gagne Deptford oĂą, de fin 1819 Ă  , elle subit des rĂ©parations et une remise Ă  niveau pour 36,187 â‚¤[1].

Sir Charles Napier (1854).

En , le capitaine Charles Sullivan met à nouveau la Galatea en service. Il dirige la frégate jusqu'aux côtes du Portugal et de l'Amérique du Sud jusqu'en 1829. Du au , son commandant est Charles Napier qui la décrit dans une lettre envoyée peu après sa prise de commandement, comme le « navire qui a la pire réputation de la Marine »[citation 1] - [5].

Entre janvier et , Napier Ă©quipe la frĂ©gate d'un système expĂ©rimental[1] de son invention qui vise Ă  amĂ©liorer les performances du navire, arrivant mĂŞme jusqu'Ă  lui faire gagner 3 nĹ“uds (5,6 km/h) dans des conditions idĂ©ales[6]. Elle parvient, grâce Ă  ce système, Ă  remorquer seule le navire de ligne Caledonia le [7]. Entre et , elle subit des rĂ©parations pour 12,595 â‚¤[1].

Elle réalise deux voyages jusqu'aux îles Caraïbes, ralliant la Jamaïque, La Havane, Cuba et Tampico. Entre août et , elle est envoyée à Lisbonne à la demande du gouvernement britannique qui demande la restitution d'un navire marchand capturé par le gouvernement de l'usurpateur Michel Ier de Portugal.

En mai-, elle protège les intérêts britanniques dans les Açores lorsque les forces de Pierre II du Brésil lancent une opération de reconquête de ces îles pour le compte de la reine véritable, Marie II de Portugal.

Napier est remplacé au commandement de la Galatea en 1832 et succède à George Sartorius comme commandant de la marine de Pierre II.

Destruction

Entre août et , la Galatea est à quai à Plymouth. Elle sert à accueillir les nouveaux marins qui sont en attente d'une affectation ainsi que comme dépôt de charbon pour la Jamaïque[1]. Elle y est déplacé en 1840.

Par ordre de l'Amirauté du , elle est détruite la même année[1].

Notes et références

Notes

  1. Le lieutenant Hugh Peregrine des Royal Marines ainsi que 15 autres hommes sont tués ou mortellement blessés. Le capitaine Losack, les lieutenants Thomas Bevis et Henry Lewis, les midshipmen Henry Williamas et Alexander Hennings ainsi que 21 hommes et 3 enfants sont blessés.

Citations originales

  1. « a ship that has the worst reputation in the Navy »

Références

  1. Winfield 2008, p. 168-169.
  2. (en) « The London Gazette no 16540 », (consulté le ), p. 2185-2192.
  3. (en) « The London Gazette no 16540 », (consulté le ), p. 244.
  4. (en) « The London Gazette no 16540 », (consulté le ), p. 1041.
  5. Napier 1862, p. 132.
  6. Napier 1862, p. 131.
  7. Napier 1862, p. 152.

Bibliographie

  • (en) James Joseph Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : the complete record of all fighting ships of the Royal Navy from the 15th century to the present, Londres, Chatham, , 396 p. (ISBN 978-1-86176-281-8)
  • (en) Edward Delaval Hungerford Elers Napier, The Life and Correspondence of Admiral Sir Charles Napier K.C.B, Londres, Hurst and Blackett, (OCLC 3462773)
  • (en) Rif Winfield, British warships of the age of sail : 1793-1817, Barnsley, Seaforth, , 420 p. (ISBN 978-1-84415-717-4)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.