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HMS G3

Le HMS G3[Note 1] était un sous-marin britannique de classe G construit pour la Royal Navy par Chatham Dockyard. Sa quille est posée le et il est lancé le .

HMS G3
illustration de HMS G3
Le HMS G14

Type Sous-marin
Classe classe G
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Chatham Dockyard Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission 13 avril 1916
Statut Vendu à la ferraille le à Young, à Sunderland, il a été détruit à Filey Bay après s’être cassé lors de son remorquage le mois suivant.
Équipage
Équipage 31
Caractéristiques techniques
Longueur 57,5 m
Maître-bau 6,92 m
Tirant d'eau 4,15 m
DĂ©placement 703 tonnes en surface, 837 t en plongĂ©e
Propulsion 2 moteurs diesel
2 moteurs Ă©lectriques
Puissance 1600 ch aux Diesel et 840 ch aux Ă©lectriques
Vitesse 14,5 nœuds en surface)
10 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)
1 tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm
1 canon de pont de 76 mm
Rayon d'action 1600 nautiques Ă  10 nĹ“uds en surface (44 tonnes de carburant)

Conception

La conception de la classe G est basĂ©e sur celle de la Classe E mais avec l'amĂ©lioration de la double coque. Les sous-marins de classe G ont Ă©tĂ© conçus par l’AmirautĂ© britannique en rĂ©ponse Ă  une rumeur selon laquelle les Allemands construisaient des sous-marins Ă  double coque pour servir outre-mer. Les sous-marins avaient une longueur hors-tout de 57 m, un maĂ®tre-bau de 6,9 m et un tirant d'eau moyen de 4,1 m. Ils dĂ©plaçaient 714 tonnes en surface et 850 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe G avaient un Ă©quipage de 30 officiers et autres grades. Ils avaient une double coque partielle[1].

Pour la navigation en surface, ces navires Ă©taient propulsĂ©s par deux moteurs Diesel Ă  huit cylindres Vickers de 800 ch (597 kW), chacun entraĂ®nant un arbre d'hĂ©lice. Lorsqu’ils Ă©taient sous l’eau, chaque hĂ©lice Ă©tait entraĂ®nĂ©e par un moteur Ă©lectrique de 420 ch (313 kW). Ils pouvaient atteindre 14,25 nĹ“uds (26,39 km/h) en surface et 9 nĹ“uds (17 km/h) sous l’eau. En surface, la classe G avait une autonomie de 2400 milles marins (4 400 km) Ă  16 nĹ“uds (30 km/h)[1].

Les bateaux devaient ĂŞtre armĂ©s d’un tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) dans l’étrave et de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) au maĂ®tre-bau. Cependant, cette conception a Ă©tĂ© rĂ©visĂ©e pendant qu’ils Ă©taient en construction. Le tube de 21 pouces a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© Ă  l’arrière, et deux autres tubes de 18 pouces ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s dans l’étrave. Les sous-marins de classe G transportaient deux torpilles de 21 pouces et huit torpilles de 18 pouces. Ils Ă©taient Ă©galement armĂ©s d’un unique canon de pont de 3 pouces (76 mm)[1].

Engagements

Comme le reste des sous-marins de sa classe, le rĂ´le du G3 Ă©tait de patrouiller dans une zone de la mer du Nord, Ă  la recherche de sous-marins allemands.

En dĂ©cembre 1921, le G3, retirĂ© du service, Ă©tait remorquĂ© vers le nord pour ĂŞtre ferraillĂ© quand son câble de remorquage s’est cassĂ©, et il et est venu s’échouer Ă  Scalby Mills, au nord de Scarborough. Plus tard, le sous-marin s’est dĂ©tachĂ© du rivage et a dĂ©rivĂ© vers la mer. Il a ensuite dĂ©rivĂ© vers le sud, pour s’échouer finalement sous les falaises de Buckton dans Filey Bay, la proue en premier. Un homme du pays, John Webster, a achetĂ© les droits de sauvetage du navire et l’épave a Ă©tĂ© dĂ©molie. Des morceaux de coque ont Ă©tĂ© soulevĂ©s en haut des falaises abruptes en utilisant des cordes et des poulies, les dĂ©molisseurs utilisant des Ă©chelles de corde pour l’accès Ă  la baie. Les restes de l’épave se trouvent encore sous les falaises de Buckton, y compris environ 18 mètres de la base de la coque, deux moteurs diesel et leur pignon d'entraĂ®nement.

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. Gardiner & Gray, p. 90

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

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