Accueil🇫🇷Chercher

HĂ´tel de ville de Comines

L'Hôtel de Ville de Comines est un Monument historique construit de 1922 à 1932 sur les plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier situé à Comines en France. En 2005, le beffroi de l'hôtel de ville est admis au patrimoine mondial de l'UNESCO parmi les beffrois de Belgique et de France.

HĂ´tel de ville de Comines
Présentation
Type
Style
NĂ©o-Renaissance Flamande, baroque
Architecte
Construction
1922 - 1932
Hauteur
58 m
Propriétaire
Commune
Gestionnaire
Ville de Comines (d)
Patrimonialité
Localisation
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Adresse
Grand'Place, rue du Maréchal-Foch, rue du Pont et rue de la République
Coordonnées
50° 45′ 54″ N, 3° 00′ 22″ E
Carte

Histoire

Le premier beffroi de Comines est érigé à la fin du XIIIe siècle. Il est reconstruit à plusieurs reprises, en 1382 après avoir été brûlé par les Flamands, en 1427, à la suite d'un incendie, en 1579, après sa destruction pendant les guerres de religion et enfin en 1623. C'est au XVIIe siècle également que le premier hôtel de ville est érigé, par l'ajout d'une halle. Pendant la première guerre mondiale, une grande partie de la ville est détruite, dont l'hôtel de ville et le beffroi, dynamité par les Allemands en 1918. Au début des années 1920, la commune fait appel à l'architecte Louis Marie Cordonnier pour la reconstruction. Dans son projet, un nouvel hôtel de ville, de style néo-flamand, est accolé au beffroi, déplacé de quelques mètres mais reconstruit à l'identique du beffroi de 1623. L'hôtel de ville est inauguré en 1929 et le beffroi en 1932. Il n'est ensuite que légèrement endommagé pendant la seconde guerre mondiale. L'ensemble est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en [1]. Le beffroi est également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, en [2].

Description

L'hĂ´tel de ville, construit en brique et ornĂ© de vitraux, est reliĂ© au beffroi par une galerie. Le beffroi, d'une hauteur totale de 58 mètres, est constituĂ© d'une tour quadrangulaire de 22 mètres de haut, en brique soulignĂ©e de pierre blanche, surmontĂ©e d'un bulbe Ă  huit pans couvert d'ardoise de 11 mètres de haut supportĂ© par une charpente en bĂ©ton. Deux lanternes superposĂ©es et un bulbe dĂ©coratif porteur d'une girouette Ă  tĂŞte de monstre ornent son faĂ®te. Autour du campanile, le haut de la tour porte un chemin de ronde encadrĂ© de quatre tourelles d’angle.

Le beffroi d'avant 1914-18

Le beffroi de Comines[3] - [4], commencé après 1359 et achevé une première fois en 1429, fut ravagé en 1579 avec les archives par un incendie provoqué par les Gueux (protestants)[5]. La reconstruction fut terminée en 1623 (règne d'Albert et Isabelle) avec l'ajout du bulbe[6].

Chacune des quatre faces mesurait 9 mètres. La porte d'entrĂ©e, en ogive avec arc en tiers-point[7], en partie enterrĂ©e suite Ă  l'Ă©lĂ©vation du sol en 1522, Ă©tait surmontĂ©e d'une fenĂŞtre cintrĂ©e[8], modernisĂ©e au XVIIIe siècle[7]. La tour carrĂ©e proprement dite, haute de 22 m, Ă©tait construite en briques rouges traditionnelles en bonne partie cuites au bois, sur une assiette en grès[8], la porte d'entrĂ©e en ogive, les chaĂ®nages d'angle et les encadrements de la façade latĂ©rale gauche regardant vers l'ancien hĂ´tel de ville Ă©tant en grès ou en pierre blanche. Elle Ă©tait couronnĂ©e d'une arcature trilobĂ©e en briques et offrait Ă  chaque angle une tourelle Ă  encorbellement[7] avec clocheton.

La partie charpentĂ©e, qui comportait un bulbe Ă  8 pans avec 4 cadrans correspondant aux 4 faces de la tour[8] surmontĂ© d'un premier pavillon terminĂ© par une boule allongĂ©e et d'un second plus petit[7], culminait Ă  52 mètres, avec une girouette Ă  tĂŞte de monstre[8].

La charpente Ă©tait en chĂŞne, couverte d'ardoises et de plomb[8].

Le rez-de-chaussée à l'intérieur était couvert d'une voûte en briques.

En 1857, la partie supérieure (dôme, etc) fut redressée et la charpente restaurée[9]. On demanda le classement M.H. en 1857[10]. Celui-ci fut obtenu dès 1862 (ainsi que celui du château de Comines)[11]. Un classement aussi précoce montre toute la valeur du monument (le département comptait à l'époque 18 M.H.). Dès 1790, un chapitre entier (LVIII) des Antiquités Nationales de Millin[12] était d'ailleurs consacré au château de Comines et au beffroi qui bénéficiait de deux illustrations pleine page.

La destruction par les Allemands

Malheureusement, ce beffroi fut détruit par les Allemands pendant la guerre de 1914-18.

En 1920, comme on peut le voir sur la photo 104 de l'Album B13 de la Bibliothèque Numérique de la Médiathèque Municipale de Lille, datée de 1920, il ne restait plus que la partie droite du rez-de-chaussée de la façade principale du beffroi avec la moitié de l'arc gothique de la porte et une très petite partie du 2e étage.

La destruction finale du beffroi par les vandales.

En 1922, constatant la disparition totale du beffroi, la Commission des M.H. dressa procès-verbal[13] : « adoptant les conclusions du rapport de M. l'Inspecteur Genuys, la Commission émet l'avis qu'il y a lieu de déclasser le beffroi, dont il ne reste plus rien, mais demande que des poursuites soient effectuées, s'il y a lieu, contre les auteurs responsables de sa destruction.» (La destruction d'un M.H. est un acte grave puisque la moindre modification demande l'autorisation de l'Architecte en chef des M.H.[14].)

Il n'y eut pas de poursuites, ni de demande de rĂ©parations. En fait, le service des Monuments Historiques a accordĂ© aux dĂ©molisseurs ce qu'ils visaient : le dĂ©classement du beffroi qui permettait de le reconstruire ailleurs dans la ville et en toute libertĂ©. Tous les vestiges du beffroi ayant Ă©tĂ© mis Ă  la dĂ©charge, il Ă©tait devenu impossible de reproduire Ă  l'identique le monument disparu, aucun tĂ©moin des matĂ©riaux utilisĂ©s n'ayant Ă©tĂ© conservĂ©. C'est tout le contraire de ce qui s'est produit aux Halles d'Ypres (Belgique), du XIIIe siècle, Ă  15 km de Comines, oĂą on a procĂ©dĂ© Ă  une restauration et reconstitution très respectueuses : Ă  partir de 1914, on a consolidĂ© les ruines puis on s'est prĂ©occupĂ© de la reconstruction en dressant plans et relevĂ©s et en prenant des photos des monuments Ă  reconstruire et après la guerre on reconstruisit halle et beffroi dans leur forme primitive[15].

En fait, dès 1919 la municipalité de Comines et les Reconstructeurs décidèrent de reconstruire la ville sur un nouveau plan et en 1922 on décida officiellement de « ne pas reconstruire le beffroi sur son ancien site »[16], c'est-à-dire de le déplacer. Dès 1920 on avait créé une coopérative de reconstruction qui décidait de la conservation ou de la destruction de chaque immeuble de la ville en ruines, et confié le travail de déblaiement des ruines à une société de démolition[17]. Un an avant, en 1919, disparut aussi à Comines[18] un autre monument classé M.H., qui avait résisté à la guerre de 14 : la tour du château[19] : « sa qualité de monument historique déclaré, et protégé en principe par la loi, ne le préserva pas du sort commun »[20]. Il n'y eut pas de procès-verbal de la Commission des M.H. : aucune réaction.

Ce type de vandalisme très spécifique car le fait des Reconstructeurs, c'est-à-dire des pouvoirs publics, concernant des monuments classés M.H., ne fut pas exceptionnel dans le Nord-Pas-de-Calais :

  • Ă€ Bailleul, le portail roman de l'Ă©glise Saint-Vaast, Ă  trois voussures plein cintre du XIIe siècle, le seul et le dernier subsistant dans le dĂ©partement du Nord[21], en cours de classement M.H.[22], fut dĂ©truit par les Reconstructeurs après 1918[23], avec de la dynamite[24] (l'architecte Louis Marie Cordonnier, qui coordonna la reconstruction dans la vallĂ©e de la Lyset soutint le nouveau plan de Bailleul, conçut, avec Louis-Stanislas Cordonnier, la nouvelle Ă©glise Saint-Vaast.)[25].
  • Ă€ BĂ©thune, l'HĂ´tel du Nord, maison exceptionnelle du XVIe siècle sur la grand-place avec deux pignons chantournĂ©s de 1556, classĂ©e M.H. en 1910[26], qui avait par miracle Ă©chappĂ© aux destructions de la guerre 14, fut dĂ©truite en 1920 par les Reconstructeurs[27]. Philippe Decroix[27] prĂ©cise : « sans remords »

Dans chacun de ces deux cas il n'y eut aucune réaction de la Commission des M.H.ni aucun procès-verbal[9]. Toutes ces destructions lors de la reconstruction du Nord-Pas-de-Calais après la 1re G.M. montrent que dans de nombreux cas le service des M.H. n'a pas réussi à remplir sa mission : protéger les monuments classés M.H. contre les vandales (qui ont pu bénéficier d'une complète impunité).

Après la destruction de l'ensemble formé par les vestiges du beffroi de Comines, l'ancien hôtel de ville de 1701, en grès, briques et pierre blanche adossé au beffroi[28] dont il restait les murs et une partie de la toiture, et l'église Saint-Chrysole du XVIIe siècle[29] dont il restait en 1918 les murs et la tour ogivale que l'on choisit de ne pas étayer et qui finit par s'effondrer en 1919 sous l'effet du vent[30], on s'engagea dans la délocalisation de ces trois édifices, l'emplacement des monuments détruits étant consacré à un jardin public[31].

Le déclassement du beffroi

Le , le beffroi fut déclassé par décret du Président de la République, ce qui permit de le reconstruire à un autre emplacement et sans aucune contrainte. Le déclassement est une procédure[32] qui est normalement très rare et même exceptionnelle[33] mais qui fut utilisée couramment dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle consiste tout simplement à sortir un monument de la liste des M.H. et à dégager ainsi le propriétaire de toute obligation d'entretien, de restauration ou de reconstruction sous contrôle de l'administration et d'un architecte en chef des M.H.[14].

À l'exception des beffroi et hôtel de ville d'Arras, aucun des beffrois et hôtels de ville du Nord-Pas-de-Calais classés M.H. endommagés lors des deux dernières guerres n'a bénéficié de la protection en tant que M.H., c'est-à-dire d'une restauration ou reconstruction sous contrôle des M.H. :
Les uns ont été déclassés après leur destruction :

  • Beffroi de Bergues (XIVe siècle-XVIe siècle): classĂ© M.H. en 1840[34], dĂ©truit en 1940-45, dĂ©classĂ© en 1954[35]
  • Beffroi d'Orchies (XVIIe siècle) : classĂ© M.H. en 1910[36], dĂ©truit en 1914-18, dĂ©classĂ© en 1926[37]
  • Le beffroi de Bailleul (XIVe siècle) est un cas particulier car il a Ă©tĂ© classĂ© M.H. en 1875[38] mais radiĂ© en 1889[39], soit bien avant sa destruction en 14-18. Le rez-de-chaussĂ©e, seul vestige qui a rĂ©sistĂ© Ă  la 1re G.M., a Ă©tĂ© de nouveau classĂ© M.H. le 12-12-1922[40], la municipalitĂ© ayant acceptĂ© son classement pour lui Ă©viter le sort du portail roman de Saint-Vaast qui fut dynamitĂ© par les Reconstructeurs[24].
  • L'HĂ´tel de Ville de Cassel (XVIe siècle-XVIIe siècle), classĂ© M.H. en 1862[41], constitue un cas très particulier : dĂ©truit en 1940-45 par les Allemands, il n'a pas Ă©tĂ© dĂ©classĂ© mais n'a pas Ă©tĂ© traitĂ© comme un M.H. et c'est la ville de Cassel qui a choisi son nouvel aspect lors de sa reconstruction[42] (40) .

Le fait est qu'à Comines, comme à Bergues, Orchies, Bailleul et Cassel, l'administration des M.H. s'est épargnée de grosses dépenses (généralement 50 % de participation aux restaurations et reconstructions) et pouvait se considérer comme gagnante. Les villes, de leur côté, étaient aussi très heureuses de se débarrasser de ce qu'elles considéraient comme une charge inutile : un M.H. entraîne des contraintes en tous genres et des travaux plus chers que pour un bâtiment ordinaire, même s'ils étaient généralement pris en charge à 50 % par l'État.

La reconstruction du beffroi

En l'architecte Louis Marie Cordonnier présenta les futurs plans de l'hôtel de ville avec le beffroi qui lui est relié par un mur b. Dès le déclassement du , la reconstruction sur un autre lieu pouvait commencer. Elle se termina en 1928[32].

Le beffroi a été reconstruit en briques d'Orp-le-Grand, des briques industrielles qui tirent vers le jaune orangé, qui remplacent les briques rouges traditionnelles d'origine, et avec de la pierre reconstituée, lisse et uniforme, qui remplace deux matériaux différents : la pierre blanche et le grès. Les matériaux utilisés, modernes et anachroniques, sont donc d'aspect et de couleur différents de ceux d'origine, mais ce sont ceux que l'architecte Louis Marie Cordonnier avait choisis pour le nouvel hôtel de ville.

L'architecte a gardĂ© les mesures de l'ancien beffroi pour la partie maçonnĂ©e : m de cĂ´tĂ© et 22 m de haut. Mais le bulbe culmine maintenant Ă  58 m, alors qu'auparavant c'Ă©tait Ă  52 m[8]. La partie charpentĂ©e qui mesurait 30 m de haut est donc passĂ©e Ă  36 m, soit un Ă©tirement de m soit 20 % en plus : le bulbe est moins ventru que dans sa version antĂ©rieure.

De plus, Louis Marie Cordonnier a aligné le beffroi (façade principale) sur la façade principale de l'hôtel de ville, au rez-de-chaussée duquel il est relié par un mur. Le beffroi, qui se détachait auparavant nettement de l'ancien hôtel de ville qu'il dominait, apparaît maintenant comme un élément annexe de l'hôtel de ville dont la toiture dépasse la partie maçonnée du beffroi : on peut penser que l'architecte a étiré la partie bulbeuse pour éviter que le beffroi ne soit un peu écrasé par l'hôtel de ville. L'architecte s'est en plus permis d'ajouter en bas du beffroi le soubassement en pierre reconstituée qui court tout autour de son hôtel de ville.

Les ouvertures de la face principale du beffroi ont été respectées mais celles de la face latérale gauche sont passées sur la face latérale droite, comme on peut le voir en comparant des photos anciennes et modernes[43]. Les fenêtres de la face arrière, créées par Cordonnier en accord avec celles du nouvel hôtel de ville, sont anachroniques.

En définitive, il s'agit non d'une copie, mais d'une adaptation de l'ancien beffroi, avec des matériaux différents et une modification de la forme de la partie charpentée et des ouvertures des faces latérales et arrière en fonction du nouveau contexte. L'architecte a pu agir en toute liberté grâce au déclassement de 1922. Le service des M.H. a accordé au beffroi de Comines, sans aucune réserve, de nouveau le classement (à l'inventaire supplémentaire des M.H., ce qui est une catégorie inférieure il est vrai) le 26-04-2001[32], ce qui lui a permis de faire partie automatiquement des beffrois belges et français qui ont postulé et reçu le label « Patrimoine de l'Humanité » en 2005.

Notes et références

  1. Notice no PA59000068, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Beffrois de Belgique et de France
  3. On trouvera deux grandes photos du beffroi d'avant 1914, l'une sur le site de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique à Bruxelles kikirpa.be, l'autre dans C. Dehaisnes (voir note ci-dessous), et des dizaines de cartes postales le montrant sous tous ses aspects avant, pendant et après 1914-18 sur le site de delcampe.fr
  4. Abbé Derveaux : La ville aux beaux clochers, son beffroi, sa maison communale (Bulletin de la Commission Historique de Département du Nord no 5 (1857) p. 214-226) p. 219-220
  5. Christiane Lesage : Album de Croÿ XII p. 76 (Crédit Communal de Belgique 1985)
  6. C. Dehaisnes : Le Nord Monumental et artistique (1897) p. 43 (PDF gratuit sur Bibliothèque Nationale Bavaroise).
  7. Derveaux p. 221
  8. Derveaux p. 223
  9. Derveaux p. 224
  10. Liste M.H. de 1862 sur le site internet de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine.
  11. Millin : Les Antiquités Nationales (1790) disponible en pdf sur INHA.
  12. Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine : Procès-verbaux : 1922 :10 juin : Comines.
  13. Cf Monument historique (France) (Wikipedia) 5.2
  14. André De Naeyer : La reconstruction des monuments et des sites de Belgique après la 1re Guerre mondiale in UNESCO-ICOMOS : Monumentum 1982 vol 20-21-22_14 p. 176-177
  15. Dossier candidature Beffrois Unesco World Heritage Scanned Nomination File name 943bis PDF Belfries of Belgium and France (1999-2005) p. 334
  16. André Schoonheere : Les carillons du néant (1972) p. 226
  17. Christiane Lesage p. 87
  18. Dehaisnes p. 37 et Pl XX
  19. Schooneere p. 226
  20. Dehaisnes p. 23
  21. Médiathèque de l'Architecture & du Patrimoine : Archives : 0080-003_MH Fr 14-18 & 40-45 : Fonds 80/30 p. 8 : Nord : Liste des édifices protégés et en instance de protection
  22. Ernest Lotthé : Les églises de la Flandre française au nord de la Lys (SILIC 1940) p. 53 .
  23. Collectif :(Re)construire sa ville Bailleul 1919-1934 : Petit journal de l'exposition 29-05 au 15-10-1999 p. 4
  24. Bailleul ville reconstruite (1919-1934) (Itinéraires du Patrimoine) (1999)
  25. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine : Liste des M.H. 1910
  26. Ph. Decroix : Le Patrimoine Monumental in Histoire de Béthune (Westhoek éditions) (1985) p. 285 ; P. Wintrebert (in Album archéologique de l'arrondissement de Béthune Archives départementales du Pas-de-Calais notice 63)
  27. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine : procès-verbaux.
  28. Christine Lesage p. 76
  29. Schoonheere : Les carillons du néant p. 323
  30. À noter que suite à l'arasement des murs de l'église apparurent en décembre 1925 deux magnifiques caveaux funéraires polychromes du XIVe siècle. Ils furent classés M. H. en 1926. Enrobés de béton, ils furent installés dans le jardin public sous une tôle provisoire, qui a pourri. Exposés aux intempéries, ils ont perdu toute trace de polychromie. À km de là, à Warneton (Belgique), on a découvert en 1925 dans les mêmes conditions deux tombeaux du même type qui ont été transposés dans la crypte de la nouvelle église où on peut toujours les voir. (cf J.M. Duvosquel : Les tombeaux polychromes de Warneton du XIVe siècle in Hainaut-Tourisme no 141 Mons 1971 p. 161sq )
  31. Dossier Unesco p. 506
  32. Elle nécessite un décret du Président de la République (loi du 31-12-1913)
  33. Liste M.H. 1840
  34. Bulletin Monumental 1955-3 p. 227
  35. Liste M.H. 1910
  36. Médiathèque du Patrimoine : Base Mediathek
  37. Liste M.H. 1875
  38. Liste M.H. 1889
  39. Dossier UNESCO p. 433
  40. Liste M.H. 1862
  41. Le Patrimoine des communes du Nord . Collectif. Éditions Flohic 2001 Tome 1 p. 465
  42. Dossier UNESCO p. 502
  43. On trouvera deux grande photos du beffroi d'avant 1914, l'une sur le site de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique à Bruxelles kikirpa.be, l'autre dans C. Dehaisnes, et des dizaines de cartes postales le montrant sous tous ses aspects avant, pendant et après 1914-18 sur le site de delcampe.fr

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

  • Patrimoine des Hauts-de-France Nos beffrois : Les 23 monuments du patrimoine mondial de l'Unesco DĂ©couvrez les 44 beffrois de la rĂ©gion, Amiens, La Voix du Nord, le Courrier picard, hors-sĂ©rie, .

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.