HĂ´pital Tarnier
L'hôpital Tarnier (autrefois clinique Tarnier) est un hôpital de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé dans le 6e arrondissement de Paris. Il est rattaché à l'hôpital Cochin[1].
HĂ´pital Tarnier | ||
Hôpital Tarnier en avril 2019 (avec au fond, l'Institut d'art et d'archéologie). | ||
Présentation | ||
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Coordonnées | 48° 50�nbsp;29�nbsp;nord, 2° 20�nbsp;09�nbsp;est | |
Pays | France | |
Ville | Paris | |
Adresse | no 89 rue d'Assas | |
Fondation | 1881 | |
Site web | hopitaux-paris-centre.aphp.fr/google-maps/site-tarnier | |
Organisation | ||
Type | Établissement annexe de l'hôpital Cochin | |
Services | ||
Spécialité(s) | Dermatologie (fermé) / Psychiatrie | |
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Dénommé clinique d'Assas à sa création en 1881, cet établissement qui recevra le nom du titulaire de la première chaire de clinique d'accouchement, Stéphane Tarnier après 1897, est situé au no 89 de la rue d'Assas. Il est principalement desservi par la RER B, station Port-Royal.
Histoire
Construit sur des terrains détachés du jardin du Luxembourg, à l'extrémité de la rue d'Assas, à l'emplacement de l'ancienne pépinière du Luxembourg et, plus anciennement, de l'enclos de la chartreuse de Paris, démolie durant le Directoire, la nouvelle « Clinique d'accouchement » qui compte 74 lits est inaugurée en .
En 1886, le médecin et obstétricien français Stéphane Tarnier est nommé à la chaire de la rue d'Assas (anciennement rue de l'Ouest), et le transforme en centre d’accouchement et de prise en charge des parturientes et de leurs enfants, dénommé « clinique d'Assas »[2].
Après sa mort, l'établissement sera renommé « clinique Tarnier ». En 1904, un haut-relief rappelant son œuvre est installée à la pointe du bâtiment, à l'angle de la rue d'Assas et de l'avenue de l'Observatoire. Au début du XXe siècle, des agrandissements (notamment, la création d'un étage) sont prévus mais ils ne seront jamais effectués. Sous l'impulsion du Dr Paul Bar, ancien élève de Stéphane Tarnier, l'établissement bénéficie de l'installation d'une salle d'opérations et d'une salle de stérilisation[3].
En 1946, la clinique devient un centre de néo-natalogie équipé des moyens techniques les plus modernes de l'époque, puis en la clinique se transforme pour devenir un service de dermatologie qui sera rattaché à l'hôpital Cochin[4]. À la fin du XXe siècle, cette structure accueille chaque semaine près de huit cents personnes en consultation et le personnel médical effectue environ trois cents opérations par mois[5].
Durant les années 2010, l'hôpital abritait toujours des consultations en psychiatrie et en dermato-vénérologie ; ces dernières ont été relocalisées sur le site de Port-Royal en [6]. Selon un article publié par le journal Le Parisien, le site de l’hôpital Tarnier, considéré comme de plus en plus vétuste, devrait faire l’objet d’un projet de la ville de Paris qui sera présenté avant la fin de l’année 2021. Des logements pour chercheurs pourraient y être aménagés[7].
Historique de la chaire de la clinique obstétricale (1886-1960)
Voici, ci-dessous, la liste des détenteurs de la chaire de la clinique obstétricale de l'établissement jusqu'en 1960 [8]:
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Situation et accès
Situation
Le bâtiment est situé dans un triangle formé par la rue d'Assas, une des principales voies du quartier Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e arrondissement de Paris, la rue des Chartreux dans ce même quartier [Note 1] et l'avenue de l'Observatoire, qui sépare ce quartier du 5e arrondissement .
Organisation
Rattaché au groupe hospitalo–universitaire « AP-HP Centre �Université de Paris » et directement à l'hôpital Cochin, situé à proximité (mais dans le 14e arrondissement), l'établissement propose un service de consultations psychiatriques dirigés par le Pr Bernard Granger, dont une unité de jour prenant en charge diverses pathologies liées à des troubles du comportement[9].
Monument au professeur Tarnier
Il s'agit d'un haut-relief créé à l'angle de la rue d'Assas et du boulevard de l'Observatoire et consacré au souvenir du professeur Stéphane Tarnier. Cette œuvre inaugurée en 1905 a été réalisée par le sculpteur Denys Puech (1854-1942)[10].
- Vue de l'hĂ´pital Tarnier depuis l'avenue de l'Observatoire.
- Entrée des véhicules, rue d'Assas.
- Mur d'enceinte, rue d'Assas.
- Monument au Pr Tarnier (1905).
- Plaque du monument dédié au Pr Tarnier.
- Monument au Pr Tarnier (détail).
Notes et références
Notes
- Laquelle sera légèrement déplacée lors de la construction selon Jacques Hillairet (Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 328).
Références
- AP-HP, « Hôpitaux universitaires paris centre » (consulté le ).
- Site francearchives.fr, page "Les Cliniques et Clinique obstétricale Tarnier", consulté le 1er juillet 2021.
- Site biusante.parisdescartes.fr, article du Dr René Logeay "Bonheurs et malheurs de la clinique Tarnier", consulté le 1er juillet 2021.
- Site paristoric.com, page L'Hôpital Tarnier, consulté le 1er juillet 2021.
- Site leparisien.fr, article de Laure Pelé, « Menace sur l'hôpital Tarnier », consulté le 1er juillet 2021.
- AP-HP, « Dermatologie | Hôpitaux Cochin - Port-Royal, Hôtel-Dieu, Broca - La collégiale », (consulté le ).
- Site leparisien.fr, article de Marie-Anne Gairaud, « Un avenir se dessine enfin pour l’ancien hôpital Tarnier de Paris », consulté le 1er juillet 2021.
- Dr R.LOGEAY, « Bonheurs et malheurs de la clinique Tarnier. », Société Française d'Histoire de la Médecine.,�/span> (lire en ligne).
- Site hopitaux-paris-centre.aphp.fr, page sur l'hôpital Tarnier, consulté le 1er juillet 2021.
- Site paris1900.lartnouveau.com, page sur l'avenue de l'Observatoire, consulté le 1er juillet 2021.