Guylaine Lanctôt

À la fin des années 1980, elle est phlébologue et propriétaire de plusieurs cliniques médicales au Canada et aux États-Unis[1].

En 1992, elle découvre le mouvement anti-vaccin dans le cadre d'une conférence[1].

Elle devient vite une figure antivaccinale dans le débat lié à la controverse sur la vaccination ainsi que dans la résistance fiscale[1] en publiant, en 1994, Mafia médicale, un livre à succès chez les antivaccins. Elle y dénonce le système de santé qui rendrait les gens malades pour mieux les spolier. Ce qui lui vaut la radiation du collège des médecins du Québec en 1997[1].

Elle est critiquée pour son approche intuitive et spiritualiste reposant sur les révélations de sa voix intérieure[2], et considérée comme conspirationniste par le site Conspiracywatch[3].

Afin de se dissocier du « système financier », elle dit avoir abandonner son compte bancaire, sa carte de crédit, sa carte d'assurance maladie et ne ferait plus de déclaration d'impôt. Pour cette raison, elle fait deux mois de prison en 2008, ayant refusé de signer la libération conditionnelle faite à son nom d'état-civil ; selon elle, c'est « la personnalité juridique créée par le gouvernement qui en détient la propriété » et qu'elle a décidé de renier[1] - [4].

Elle propose la souveraineté individuelle, la préséance du monde invisible sur le monde visible, et une médecine spirituelle menant vers l'immortalité physique.

Parmi ses patients, il y a Bernard Lachance, un artiste canadien séropositif. Celui-ci arrête tout traitement en meurt, le 11 mars 2021, d'une septicémie bactérienne en lien avec une infection au VIH. D'autres cas de décès sont signalés[1].

• De belles jambes à tout âge, éditions de l'Homme, Montréal, 1988 (ISBN 9782761907439)
• Mafia médicale, 1994, éditions Voici la clé, Coaticook, 1994 (ISBN 9782921783002)

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• L'émission Enquête de Radio-Canada consacre un reportage à la « doctrine dangereuse » de Guylaine Lanctôt en mars 2022.
• Interview de Guylaine Lanctôt en 1995 par Yves Casgrain du Québec Sceptique no 34, page 40