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Guy Chavenon

Guy Chavenon (né le à Chantelle (Allier), mort le à Paris), est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du ) au titre de son action dans la France libre.

Guy Chavenon
Guy Chavenon
Guy Chavenon

Naissance
Chantelle (Allier)
DĂ©cès (Ă  61 ans)
Paris
Allégeance France
Arme Service de santé
Unité 2e Division blindée
Grade Médecin général
Années de service 1932
Conflits Seconde guerre mondiale, Guerre d'Indochine
Distinctions Compagnon de la Libération

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Jeunesse et formation

Il est le fils d'un juge de paix. Suivant les affectations de son père, il fait ses études secondaires au collège de Cambrai puis au lycée Banville, à Moulins. Il entre à l'école de Santé navale à Bordeaux en 1932, puis suit les cours de l’École du Pharo et devient médecin du Corps de santé colonial au 4e régiment de tirailleurs sénégalais de Fréjus[1].

Seconde guerre mondiale

Il sert à Pointe-Noire au Congo à partir de 1940, au département sanitaire du Kouilou, puis au service chirurgical de l'hôpital de Pointe-Noire. Répondant à l'appel du général de Gaulle, il essaye de quitter l'Afrique équatoriale française pour gagner un territoire allié. Après deux tentatives infructueuses, il reste à Pointe-Noire où il lutte pour rallier la colonie à la France libre. Il prend part à la campagne du Gabon avec la colonne Parant en octobre et avant d'être affecté comme directeur du service de Santé du Gabon et de l'hôpital de Libreville où il exerce comme chirurgien[1]. En il est chargé de former, à Bangui, au sein de la Colonne Leclerc, le Groupe sanitaire de colonne no 2 dont il prend le commandement. En , il participe à la seconde campagne du Fezzan et à celle de Tripolitaine[2]. Lors des combats de Tunisie, Guy Chavenon se distingue, en tant que chirurgien, le , à Ksar Rhilane, en opérant sans relâche[2]. Proche du général Leclerc, il en devient le médecin personnel[1]. En 1944, il effectue la campagne de Normandie. Il fait preuve de sang-froid et de courage en assurant le traitement des blessés au cours du bombardement aérien de Ducey. À la fin du mois d'août, avec la 2e Division blindée, Guy Chavenon entre dans Paris libéré. Il est blessé, le , au moment de la prise de Strasbourg[1].

Après-guerre

Il repart avec Leclerc pour l'Indochine. À son retour en France en , il est affecté à l'état-major du général Leclerc. En 1948, Guy Chavenon part au Togo, où il participe à l'équipement de l'hôpital de Lomé. Il est ensuite adjoint au chef des Services chirurgicaux de l'Hôpital Bégin à Saint-Mandé. Il est ensuite directeur du service de santé à Madagascar de 1954 à 1961. Promu médecin général en 1966, il est nommé directeur adjoint du service de santé de la 9e Région militaire. Il prend sa retraite à Vichy (Allier). Guy Chavenon meurt le à l'hôpital Necker à Paris. Il a été inhumé dans son village natal de Chantelle[1].

DĂ©corations

Références

  1. « Guy Chavenon », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
  2. Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 241 p. (ISBN 2-9508430-0-X), p. 68,73,98,112,170,176.

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Chauliac, Le service de santĂ© de la France libre de 1940 Ă  1943, Paris, Guy Chauliac, Ă©dition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Lien externe

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