Gustave Janicot
Gustave Janicot, né le à Paris et mort le dans sa ville natale, est un journaliste royaliste français, directeur de La Gazette de France entre 1861 et 1910.
Président Syndicat de la presse parisienne (d) | |
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Directeur La Gazette | |
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Décès |
(Ă 79 ans) 17e arrondissement de Paris |
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Edmond Rack |
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Biographie
Issu d'une famille limousine[1] mais né à Paris le [2], Léonard Jean Gustave Janicot est le fils de Marie-Louise Faccioli (17..-1871), originaire de Vénétie[1], et de Léonard Janicot (1778-1862)[3], ancien soldat de la Grande Armée (nommé chevalier de la Légion d'honneur le )[4].
Élève du pensionnat des Frères des écoles chrétiennes à Passy[5], Gustave Janicot est placé à l'âge de seize ans auprès de l'abbé Genoude, directeur de La Gazette de France, qui l'emploie comme secrétaire[6]. Après la mort de Genoude, Janicot conserve son poste auprès d'Honoré de Lourdoueix, nouveau directeur du journal légitimiste, qui permet au jeune homme de signer ses premiers articles en 1850. Quelques années plus tard, Janicot succède à Joseph Brisset en tant que rédacteur du bulletin quotidien de la Gazette[5].
En , Janicot remplace Paul de Lourdoueix, démissionnaire pour raisons de santé, à la direction du plus ancien journal de France[7], dont il devient le propriétaire en 1875. Outre des articles de fond et des « premiers-Paris », qu'il signe de son nom, il y rédige également quelques articles de critique dramatique sous le nom de plume d’Edmond Rack[5].
Entre 1875[8] et 1879[9], il préside le Syndicat de la presse parisienne.
Royaliste intransigeant, Gustave Janicot désapprouve les tractations de son parti avec le général Boulanger à la fin des années 1880[6].
En , il encourage Charles Maurras Ă mener son EnquĂŞte sur la monarchie[10].
Atteint par l'âge et la maladie, qui l'éloignent de la direction de la Gazette vers 1909[6], Gustave Janicot meurt le en son domicile du no 24 de la place Malesherbes[3]. Placé provisoirement dans un caveau de l'église Saint-Charles-de-Monceau, où les obsèques ont lieu le , son corps est ensuite inhumé dans une sépulture familiale au cimetière Notre-Dame de Versailles[11].
Notes et références
- M. de Lescure, « La Gazette de France », Le Figaro, 23 avril 1863, p. 4.
- Archives de Paris, état civil reconstitué, actes de naissances (vue 50 sur 51).
- Archives de Paris, état civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1910, acte no 488 (vue 10 sur 31).
- Le Moniteur universel, 4 mai 1851, p. 1256.
- Larousse (1872), p. 890.
- La Gazette de France, 20 février 1910, p. 1.
- La Gazette de France, 7 mars 1861, p. 1.
- La Gazette de France, 16 juin 1875, p. 5.
- Le Globe, 6 novembre 1879, p. 2.
- Charles Maurras, Enquête sur la monarchie (édition définitive), Paris, Nouvelle librairie nationale, 1925, p. 21 et 294.
- L'Action française, 10 avril 1910, p. 1.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 9, Paris, 1872, p. 890.
- Larousse mensuel illustré, no 39, , p. 696.