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Guardiola (Ă©levage de taureaux)

Guardiola est un Ă©levage (ganaderĂ­a) espagnol de toros de lidia du XXe siècle et du dĂ©but du XXIe siècle. D'origine Pedrajas et Villamarta, il possède quatre fers : celui de MarĂ­a Luisa DomĂ­nguez y PĂ©rez de Vargas (devise bleue et jaune), celui de Salvador Guardiola Fantoni, (devise verte et or), celui de Hermanos Guardiola DomĂ­nguez (devise bleue et rouge), et celui de Javier Guardiola DomĂ­nguez (devise bleue et grenat). Il est situĂ© dans deux propriĂ©tĂ©s : l'une, « El Toruño Â» se trouve Ă  Utrera (province de SĂ©ville, communautĂ© autonome d’Andalousie), l'autre, « El Higueral Â», est Ă  Arcos de la Frontera (province de Cadix, communautĂ© autonome d’Andalousie)[1].

Historique

L'ancienneté à Madrid de l'élevage María Luisa remonte au , celle de Salvador au , celle de Hermanos au . L'ancienneté de Javier Guardolia est inconnue.

L'Ă©levage a Ă©tĂ© fondĂ© entre 1943 et 1947, par achats successifs de bĂ©tail Villamarta et Predrajas. C'est Ă  la mort du marquis de Villamarta, qui avait constituĂ© une solide ganaderĂ­a en mĂ©langeant les races Murube, Saltillo, Albasserada et Ibarra, que Salvador Guardiola acheta deux lots de l'Ă©levage du marquis qui avait Ă©tĂ© divisĂ© en 6[1]. Ă€ ceux-lĂ , Salvador ajouta le bĂ©tail de la marquise de Zugasti qui Ă©tait passĂ© des mains du marquis de Villabrágima, aux mains de Carlos Nuñez, puis un autre lot de Villamarta, constituant ainsi l'Ă©levage qui porte aujourd'hui le nom de « Hermanos de Salvador Guardiola Fantoni Â»[1].

Les Pedrajas, de race plus pure, sont venus s'ajouter en 1946. Ils sont lidiĂ©s actuellement sous le nom de « MarĂ­a Luisa DomĂ­nguez y PĂ©rez de Vargas » qui Ă©tait la femme de Salvador Guardiola[1]. Un des lots achetĂ© par la suite fut vendu au matador Ortega Cano en 1995.

Villamarta et Pedrajas sont deux lignĂ©es Ă©levĂ©es sĂ©parĂ©ment dans deux propriĂ©tĂ©s. « El Higueral Â» (d'une superficie de 1 500 hectares) a Ă©tĂ© achetĂ© au matador Francisco Ruiz Miguel quelques annĂ©es avant la mort de Salvador Guardiola.

Après avoir connu de grandes gloires, les toros de Guardiola sont dans une période délicate depuis la fin des années 1990.

Présentation

Dans les années 1970, le public attendait des taureaux qu'ils « transmettent de l'émotion ». Une des expressions courantes des aficionados pour désigner un taureau médiocre est qu'il ne « transmet pas »[1]. Jusque-là, les matadors vedettes étaient réticents à affronter les Guardiola, considérés comme durs. C'est donc au public qu'ils doivent en partie leur succès.

Ils ont remporté nombre de prix du meilleur élevage, du meilleur taureau et de la meilleure corrida à Séville en 1986, et du meilleur taureau à Nîmes la même année. En 1988, ils remportent le prix des corridas-concours de Ronda et de Mont-de-Marsan, puis de nouveau à Ronda, Dax, Nîmes, Séville, Pampelune dans les années 1990. Le novillo Peleón a été gracié à Nîmes et le taureau Sanluqueño a obtenu à Béziers le prix de la meilleure corrida de la feria[2].

Bibliographie

  • BartolomĂ© Bennasar, Histoire de la tauromachie, Paris, Desjonqueres, (ISBN 2-904227-73-3)
  • Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

Lien externe

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