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Guajará-Mirim

Guajará-Mirim est une ville brĂ©silienne de l'État du RondĂ´nia en Amazonie. Elle est construite sur la rive droite du RĂ­o MamorĂ© qui forme la frontière avec la Bolivie en face de la ville bolivienne presque homonyme de GuayaramerĂ­n. Sa population Ă©tait estimĂ©e en 2007 Ă  39 451 habitants. Son altitude est de 128 mètres.

Guajará-Mirim
Blason de Guajará-Mirim
HĂ©raldique
Drapeau de Guajará-Mirim
Drapeau
Guajará-Mirim
Monument à une locomotive à vapeur de la "Estrada de Ferro Madeira-Marmoré" à Guajará-Mirim, Rondônia, Brésil. Inscription latérale : "ENG. HIDELGARDO NUNES"
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
RĂ©gion Nord
État Drapeau du Rondônia Rondônia
Langue(s) Portugais
Maire Atalibio José Pegorini (PR)
Code postal 78 957-000
Fuseau horaire
Heure d'été
UTC-3
UTC-3
Indicatif 69
DĂ©mographie
Gentilé Guajaraense
Population 39 451 hab.[1] (01-04-2007)
DensitĂ© 1,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 10° 46′ 58″ sud, 65° 20′ 22″ ouest
Altitude 128 m
Superficie 2 485 600 ha = 24 856 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Écotourisme
Date de fondation
1943
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brésil
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Guajará-Mirim
Géolocalisation sur la carte : Brésil
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Guajará-Mirim
GĂ©olocalisation sur la carte : RondĂ´nia
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Guajará-Mirim
Liens
Site web http://guajaramirim.ro.gov.br/

    Étymologie

    L'Ă©tymologie traditionnelle du nom de Guajará-Mirim (ainsi que de sa voisine bolivienne GuayaramerĂ­n) indique qu'il s'agit d'un mot d'origine tupi-guarani se traduisant par « petit rapide Â» du nom des rapides se situant immĂ©diatement en aval du port de la ville[2]. Une explication alternative plus rĂ©cente, partant toujours d'une origine tupi-guarani, faisant aussi rĂ©fĂ©rence Ă  ces rapides, et prenant en compte les attributs lĂ©gendaires de cette barrière naturelle indique qu'il faut traduire GuayaramerĂ­n par « lieu des femmes sensuelles, sĂ©ductrices Â» ou « lieu des sirènes Â»[2].

    Une petite ville sans maraîchage

    Guajará-Mirim, au plan en damier, aux constructions horizontales disposant gĂ©nĂ©ralement de cours, semblables en cela Ă  toutes les petites villes des pays tropicaux, surprend par l'absence de cultures maraĂ®chères existant en Afrique ou en Asie tropicale. Il n'y a pas ou peu de maraĂ®chers dans le municipio mis Ă  part un Japonais et quelques Boliviens. Chaque semaine un camion en provenance de Sao Paulo Ă  3 500 km de lĂ  vient approvisionner le marchĂ© en lĂ©gumes et fruits.

    Un seul monument

    La ville est très étendue, aérée par la faible densité du bâti, toutefois sans place aménagée, à la différence de Guayaramerim qui a subi l’infIuence espagnole. Guajará-Mirim possède un seul monument, la cathédrale Nossa Senhora do Seringueiro, construite par Dom Rey et inaugurée le (mission de Guajara-Mirim). De style franciscain, elle possède un clocher de deux tours quadrangulaires encadrant la façade et, à l’intérieur une très large nef met en valeur le chœur ainsi que la représentation de Notre Dame du Seringueiro.

    L'ancienne gare de Guajara-Mirim a Ă©tĂ© transformĂ©e en musĂ©e de la ville. Le Chemin de fer Madeira-MamorĂ©, aussi appelĂ© « train de la mort Â», a Ă©tĂ© remplacĂ© par la route qui mène vers Porto Velho.

    Une ville sans favelas

    Par sa dĂ©mographie, Guajará-Mirim, dixième municipio sur les 52 de l'État du RondĂ´nia (42 080 habitants en 2006, bien plus avec les 3 000 ou 4 000 boliviens non enregistrĂ©s) a progressĂ© de 4 000 habitants depuis l'an 2000 et s'urbanise très rapidement. 73 % en 1980, 86 % en 1998 et 93 % en 2007 : la majeure partie du municipio de 25 214 km2 est pratiquement inhabitĂ©e avec une densitĂ© brute de 1,67 hab. par km2. Guajará-Mirim a passĂ© de 5 quartiers en 1980 Ă  16 actuellement, tout en Ă©vitant la formation de favelas, fait exceptionnel dans une ville amazonienne. Le rĂ´le de l'Ă©glise catholique a Ă©tĂ© important dans ce cadre, le diocèse a achetĂ© 72 parcelles, crĂ©ant le quartier Triangulo sur les rives du fleuve d'abord, oĂą les inondations rendaient prĂ©caires toute construction. Ensuite ce fut le tour du Jardim das Esmeralda, Ă  la limite orientale de la ville. RĂ©alisĂ© sous la pression de centaines de migrants qui dĂ©siraient s'installer Ă  l'orĂ©e de l'agglomĂ©ration sur des terres vides que s'Ă©taient appropriĂ©s des latifundiaires, l'intervention de la Mission fut dĂ©cisive.

    Le problème majeur demeure le développement du marché du travail, les activités économiques étant limitées. Le secteur de l'éco-tourisme est en développement ; ainsi a été construit le Pakaas-Lodge à une demi-heure du centre ville, au confluent de la rivière Pakaas Novos et du Mamoré. Un hôtel de charme de 28 bungalows qui se fond entièrement dans la forêt.

    Maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2004 2008 José Mário de Melo PDT
    2008 2012 Atalibio José Pegorini PR

    Notes et références

    Bibliographie

    • (es) Juan Carlos Crespo Avaroma, Decálogo de la geohistoria guayaramirense : una propuesta de identidad geolĂłgica, histĂłrica y cultural mojo-amazĂłnica para nuestro municipio, La Paz, Plural Editores, , 236 p. (ISBN 99905-63-93-4, lire en ligne)
    • GĂ©rard Verdier, Au CĹ“ur de l'Amazonie, l'Eglise des Pauvres, , 80 p. (ISBN 978-2-85443-507-8 et 2-85443-507-9)

    Liens externes

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