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Groupe LDLC

Le Groupe LDLC est un groupe français de commerce en ligne, créé en 1996 par Laurent de la Clergerie.

Groupe LDLC
logo de Groupe LDLC
illustration de Groupe LDLC
Siège social du groupe LDLC à Limonest (métropole de Lyon).

Création
Fondateurs Laurent de la Clergerie
Personnages clés Laurent de la Clergerie
Olivier de la Clergerie
Caroline de la Clergerie
Forme juridique Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Action Euronext : ALLDL
Slogan « High-Tech Expérience »
Siège social Limonest
Drapeau de la France France
Direction Laurent de la Clergerie
Olivier de la Clergerie
Actionnaires Laurent Villemonte de la Clergerie (19,4 %)
Caroline Villemonte de la Clergerie (9,94 %)
Olivier Villemonte de la Clergerie (9,74 %)
Groupe LDLC SA (2,15 %)
HMG Finance SA (1,27 %)
Suzanne Villemonte de la Clergerie (1,13 %)
Portzamparc Gestion SA (0,95 %)
Keren Finance SAS (0,70 %)
Covéa Finance SAS (0,64 %)
HC Capital Advisors GmbH (0,47 %)
Activité Vente à distance sur catalogue spécialisé (4791B)
Filiales Anikop, Bluescreen, DLP-Connect, HardWare.fr, LDLC.com, LDLC.pro, LDLC Event, L'Armoire de Bébé, L'École LDLC, BIMP, Materiel.net, Solaari, Nemeio, Top Achat
Effectif 1 017 (2020/2021)
SIREN 403554181[1]
Site web groupe-ldlc.com

Capitalisation 144 M€ ()
Fonds propres 108,4 millions d'€ (2022-23)
Dette −156,3 millions d'€ (2022-23)
Chiffre d'affaires en diminution 567,4 millions d'€ (2022-23)[2]
684,9 millions d'€ (2021-22)
Résultat net en diminution 1,2 million d'€ (2022-23)
36,1 millions d'€ (2021-22)

La société est cotée en bourse sur Euronext Growth[3].

Histoire

La boutique LDLC dans le 15e arrondissement de Paris (rue de l'Église).

En 1996, Laurent de la Clergerie, jeune ingénieur lyonnais de 26 ans (diplômé de l'École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon), crée LDLC.com (ses initiales[4]). Les gains d'une chasse au trésor organisée par Max Valentin et Paris Match durant l'été 1997[5] (100 000 francs soit environ 15 000 euros), ainsi qu'un prêt de son père de 50 000 francs (8 000 euros)[4], permettent à Laurent de la Clergerie de donner les moyens à son entreprise de se développer.

L'entreprise propose de vendre aux internautes du matériel informatique. Le Groupe LDLC est constitué de différents sites et services annexes à l'activité principale du groupe : la vente en ligne de matériel informatique et multimédia.

En 2000, LDLC crée les site Aideonline.com. Il prend de plus une prise de participation de 35 % dans la société d'édition de revues et périodiques GameAmp. Toujours en 2000, LDLC est introduit en bourse le [6], il acquiert la même année le site* spécialisé dans les tests de matériel informatique (hardware en anglais) HardWare.fr[7].

En 2004, la boutique lyonnaise à Vaise est inaugurée. LDLC crée DLP-Connect (professionnels de l’électricité au service des entreprises). Enfin l'entreprise est transférée au Second Marché.

En 2005, LDLC délocalise sa plate-forme logistique à Saint-Quentin-Fallavier, dans le département de l'Isère[8].

En 2007, LDLC cède sa participation de 49 % dans Gamekult à CNET Networks pour 3,9 millions d'euros[9].

En 2012, LDLC ferme les sites Plugsquare, Lapcorner et Fillspot. Toujours en 2012, le déploiement en France d’un réseau de magasins physiques sur un modèle de franchise est initié, les premières ouvertures devant arriver dès 2014[10].

Le , LDLC cède sa participation dans Factory Eleven, éditeur du site LesNumeriques, au groupe FLCP[11] - [12].

En , LDLC acquiert 100 % de la société Domisys S.A.S, propriétaire de la marque concurrente Materiel.net[13]. En , LDLC annonce la construction de son nouveau siège à Limonest avec 7 000 m2 de bâtiment[14] en . En 2016, le groupe lance en ligne son enseigne dédiée à la puériculture, L'Armoire de Bébé, décliné en boutiques physiques à partir de 2021[15].

En , LDLC.com investit dans la création d’une Gaming House près de Paris pour les membres de sa Team LDLC. Ce nouveau lieu de vie permet aux équipes de se réunir pour préparer leurs compétitions[16]. En , le Groupe LDLC annonce la signature d'un protocole d'accord en vue d'acquérir la société OLYS, distributeur Apple pour professionnels et particuliers[17].

À la suite d'un avertissement sur résultat, le titre s'effondre de 26 %. Le groupe a expliqué la dégradation de ses comptes par un environnement de marché moins favorable et les investissements récents[18].

En , le Groupe LDLC vend son siège social de Limonest pour 32,3 millions d'euros[19]. En , le Groupe LDLC annonce son entrée en négociations exclusives avec Rue du Commerce pour l'acquisition du fonds de commerce de Top Achat[20].

En , le Groupe LDLC cesse ses activités de distribution physique en Espagne[21]. Le rachat de Top Achat a été définitivement acté le [22]. En , Laurent de la Clergerie, patron du Groupe LDLC, annonce vouloir mettre en place la semaine de 32 heures pour l'ensemble de ses salariés[23]. Le nouveau temps de travail hebdomadaire entre en vigueur en [24].

Anikop

Logo Anikop.

Anikop est une société éditrice de logiciels informatiques, créée le à Lyon par Nicolas Perroud, ancien chef de projet développement au sein du Groupe LDLC, développe son entreprise d’édition de logiciels de gestion pour TPE et PME, appuyé par LDLC[25]. Filiale du groupe, l’entreprise se situe au sein du siège social à Limonest (Métropole de Lyon) et est composée d'environ une trentaine de salariés. Le Groupe LDLC devient éditeur de logiciels de gestion d'entreprise[26].

Actionnaires

Liste mise à jour au [27].

Actionnaire %
Laurent Villemonte de la Clergerie 19,4
Caroline Villemonte de la Clergerie 9,94
Olivier Villemonte de la Clergerie 9,74
Groupe LDLC autocontrôle 2,15
HMG Finance SA 1,27
Suzanne Villemonte de la Clergerie 1,13
Portzamparc Gestion SA 0,95
Keren Finance SAS 0,70
Covéa Finance SAS 0,64
HC Capital Advisors GmbH 0,47

Réseau de franchise

En 2012, six ans après l'ouverture de la deuxième boutique physique LDLC, le groupe LDLC débuta son projet de créer un réseau de magasin franchisés, avec l'aide de la société de conseil Franchise Management. La première boutique franchisée du groupe a été celle de Bourgoin-Jallieu en 2014[28], qui précéda l'ouverture de quatre autres franchises la même année[29]. C'est ainsi que le réseau de magasins franchisés commença à se développer jusqu’à atteindre le nombre de 50 points de vente[30], la dernière ouverture en date étant la boutique LDLC de Pontarlier le [30].

Communication

E-sport

Logo de la Team LDLC.

Le , un partenariat entre les sociétés D4gaming et LDLC.com est signé dans le domaine du sport électronique, donnant naissance à la Team LDLC.com.

En , un partenariat est signé avec OL Groupe, la holding de l'Olympique lyonnais, et sa section Esport faisant que l'équipe est renommée LDLC OL.

En mai 2023, LDLC annonce la fermeture de cette activité[31].

Basket-ball

Le , un sponsoring est officialisé avec le club français de basket-ball ASVEL Lyon-Villeurbanne pour la saison 2012-2013[32].

En 2013, LDLC prolonge le sponsoring du club français de basket-ball ASVEL Lyon-Villeurbanne pour les trois prochaines saisons (2013-14, 2014-15, 2015-16) et passe au statut de « partenaire majeur » (unique annonceur présent sur la face avant du maillot). En 2016, le Groupe LDLC reconduit son sponsoring du club de basket-ball ASVEL Lyon-Villeurbanne en tant que partenaire majeur pour quatre saisons[33].

Le , le club fait le choix du naming pour l'appellation de son équipe professionnelle sous le nom de « LDLC ASVEL »[34], puis à l'automne 2019 LDLC étend son partenariat à l'équipe féminine qui devient LDLC ASVEL féminin[35].

Réchauffement climatique

En , LDLC devient l'un des plus gros actionnaires[36] de Time for the Planet, un fonds à but non lucratif pour lutter contre le réchauffement climatique, en investissant 200 000 €.

Notes et références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. Groupe LDLC, « Résultats annuels 2022-2023 » [PDF], (consulté le )
  3. « Bourse : Groupe LDLC quitte la cote principale pour Euronext Growth », sur Figaro.fr, (consulté le ).
  4. Emmanuelle Andreani, « LDLC La famille en or du e-commerce », Capital (magazine),‎ , p. 40-41 (lire en ligne)
  5. « Les chasses au trésor de Paris Match par Max Valentin - région 6 », sur monglane.a2co.org (consulté le )
  6. « LDLC.com s'introduira au marché libre le 13 avril », sur Les Échos, (consulté le ).
  7. « LDLC.com : rachète hardware.fr », sur boursier.com, (consulté le )
  8. 01net, « Laurent de la Clergerie (ldlc.com) », sur 01net (consulté le ).
  9. « CNET Networks rachète Gamekult », sur ZDNet France (consulté le ).
  10. Olivia Leroux, « LDLC.COM ouvre sa première franchise », sur franchise-magazine.com, .
  11. http://www.groupe-ldlc.com/wp-content/uploads/2014/02/LDLCHFR2014-5533588193.pdf
  12. David Legrand, « Les Numériques quitte la galaxie LDLC, FLCP actionnaire majoritaire » Accès libre, sur Next Inpact,
  13. Kevin Hottot, « LDLC a finalisé le rachat de Materiel.net », sur nextinpact.com, (consulté le ).
  14. « LDLC construit son siège social à Limonest - Mon local industriel », (consulté le ).
  15. « L'Armoire de Bébé (groupe LDLC) ouvre son premier magasin à Paris », L. S. A. conso,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Team LDLC ouvre sa gaming-house », sur team-aaa.com (consulté le ).
  17. « High tech : LDLC en passe d’acquérir un distributeur Apple », sur lesechosdelafranchise.com (consulté le ).
  18. « LDLC s'effondre de 26 % après son profit warning », sur Capital.fr, (consulté le ).
  19. Communiqué de presse du 31 juillet 2019, Groupe LDLC, https://www.groupe-ldlc.com/wp-content/uploads/2019/07/GROUPE-LDLC-310719-Cession-siege-social-FR-1.pdf
  20. Groupe LDLC, « Entrée en négociations exclusives avec Rue du Commerce pour l'acquisition du fonds de commerce de Top Achat », sur groupe-ldlc.com, (consulté le ).
  21. Groupe LDLC, « Arrêt des activités de distribution physique en Espagne », sur groupe-ldlc.com, (consulté le ).
  22. « LDLC, le rachat de Top Achat est finalisé », sur GinjFo, (consulté le ).
  23. « LDLC passe à la semaine de 4 jours tout en augmentant les salaires », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  24. « Les salariés de LDLC passent aux 32 heures par semaine », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  25. « LDLC.com donne naissance à Anikop », sur BFM Business, (consulté le ).
  26. « LDLC devient éditeur de progiciels », sur 01.net, (consulté le ).
  27. Zone Bourse, « Bourse : Cours de bourse en temps réel sur Actions, Indices, Forex, Matières premières », sur zonebourse.com (consulté le ).
  28. « Qui est Christophe Carron, premier franchisé à ouvrir un deuxième magasin LDLC ? », sur ChannelNews, (consulté le ).
  29. « Franchise Ldlc.com dans Franchise High-Tech », sur toute-la-franchise.com (consulté le ).
  30. Vincent Pompougnac, « HIGH-TECH : L’enseigne LDLC a passé la barre des 75 magasins physiques en propre et en franchise », sur franchise-magazine.com, (consulté le ).
  31. « LDLC OL va arrêter l'esport », sur L'Équipe (consulté le )
  32. « Sponsoring - LDLC.com : Nous ne souhaitons pas faire le kidnapping de l'ASVEL », sur SportBuzzBusiness.fr, (consulté le ).
  33. « LDLC.com et l'ASVEL Basket, ensemble jusqu'en 2020 ! », sur LDLC ASVEL, (consulté le ).
  34. Ouest-France, « Élite. L'Asvel devient LDLC-Asvel en signant le plus gros contrat du basket français », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  35. Jules Roche, « Tony Parker ambitieux pour le LDLC ASVEL féminin : Objectif EuroLigue ! », sur bebasket.fr, (consulté le ).
  36. « Le Groupe LDLC devient l'un des plus importants actionnaires de Time for the Planet », sur Boursier.com (consulté le ).

Liens externes

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