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Grotte des Baumes-Chaudes

La grotte des Baumes-Chaudes est une cavité à multiples entrées située sur la commune de Saint-Georges-de-Lévéjac, dans les gorges du Tarn, dans le département français de la Lozère. Le site est connu depuis la découverte de nombreux squelettes du Néolithique final par le docteur Barthélémy Prunières[1] au XIXe siècle.

Grotte des Baumes-Chaudes
Une des entrées de la grotte des Baumes-Chaudes.
Localisation
Coordonnées
44° 18′ 40″ N, 3° 14′ 35″ E
Pays
Région française|Région
DĂ©partement
Massif
Vallée
Localité voisine
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
740 m
Longueur connue
670 m
PĂ©riode de formation
Occupation humaine
Localisation sur la carte de la Lozère (département)
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Localisation sur la carte de France
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Situation

La grotte des Baumes-Chaudes est d'un accès assez aisé, située sur les contreforts du causse de Sauveterre. Cette grotte s'ouvre à proximité du lieu-dit Point Sublime, qui surplombe les gorges du Tarn.

Spéléométrie

La dĂ©nivellation[N 1] de la cavitĂ© est de 86 m (-67 ; + 19) pour un dĂ©veloppement[N 2] de 670 m[2].

GĂ©ologie

La grotte s'ouvre dans les calcaires du Jurassique.

Description sommaire

Il existe au moins trois entrĂ©es aux Baumes-Chaudes, on entre par celui du milieu par une grande galerie confortable qui descend ensuite rapidement dans les Ă©tages infĂ©rieurs jusqu'Ă  la profondeur de 67 m. Une partie de la cavitĂ© peut ĂŞtre parcourue sans matĂ©riel, mais la visite de la partie infĂ©rieure exige la maĂ®trise des techniques de la spĂ©lĂ©ologie verticale.

Les fouilles du docteur Prunières

Lorsque le docteur Prunières (1828-1893) explore les Baumes-Chaudes, il découvre environ 300 squelettes, dont une grande partie a subi une trépanation, souvent avec succès[N 3]. Ces squelettes sont caractérisés par des crânes aux formes « dolichocéphales », ou allongés. Cela a conduit certains spécialistes à évoquer une « race des Baumes-Chaudes », proche des hommes de Cro-Magnon[3]. Le terme de « type des Baumes-Chaudes » a ensuite été privilégié à celui de « race »[3].

  • IntĂ©rieur des Baumes Chaudes.
    Intérieur des Baumes Chaudes.
  • Une des entrĂ©es des Baumes Chaudes.
    Une des entrées des Baumes Chaudes.
  • IntĂ©rieur des Baumes Chaudes.
    Intérieur des Baumes Chaudes.
  • Une des multiples entrĂ©es des Baumes Chaudes.
    Une des multiples entrées des Baumes Chaudes.

Bibliographie

  • Prunières B., « Sur les cavernes des Beaumes-Chaudes (Lozère) », Bull. Soc. Anthropologie de Paris, vol. 1, no 2,‎ , p. 206-220 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • AndrĂ© Daniel & Boutin Jean-Yves (1995) - Les baumes-Chaudes et les trĂ©panations crâniennes dans les Grands causses. Assoc. Docteur Prunières, Imp. Causses et CĂ©vennes, 222 p.

Notes et références

Notes

  1. En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
  2. En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
  3. Il est possible de savoir si la personne a survécu à la trépanation, suivant la cicatrisation du crâne.

Références

  1. « Barthélémy Prunières (1828-1893) », sur BnF (consulté le )
  2. Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ , p. 160 (ISSN 0249-0544).
  3. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, chapitre 2

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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