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Gros Caillou (Vendegies-sur-Écaillon)

Le Gros Caillou ou Grès Montfort est un mégalithe situé au lieu-dit Bruyère de Sommaing à Vendegies-sur-Écaillon dans le Nord en France.

Gros Caillou
Image illustrative de l’article Gros Caillou (Vendegies-sur-Écaillon)
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Grès Montfort
Type pierre Ă  cupules
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1980)
Caractéristiques
Matériaux grès
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 16′ 04″ nord, 3° 30′ 29″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Commune Vendegies-sur-Écaillon
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Gros Caillou
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Gros Caillou
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Gros Caillou

Historique

Vers 1870-72, il fut entrepris de transporter la pierre au cimetière de la commune pour en faire un soubassement de calvaire. Un immense chariot attelé de 20 chevaux avait été prêté par la compagnie des mines d'Anzin pour ce transport et la pierre fut soulevée sur des madriers, mais on ne put la déplacer. On la laissa donc sur place. Elle fut relevée par une compagnie de l'armée allemande basée à Vendegies, en 1918. Une petite fouille archéologique fut alors pratiquée mais les résultats ont été perdus. A cette occasion, une inscription fut gravée sur la dalle, mais elle fut effacée ultérieurement par grattage[1].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1980[2].

Description

La pierre est une dalle de forme trapĂ©zoĂŻdale en grès landĂ©nien. Elle mesure entre m et 2,30 m de largeur pour une Ă©paisseur constante de 1,20 m. RelevĂ©e, elle dĂ©passe de 2,30 m au-dessus du sol. Fin XIXe siècle, le docteur Bombart entrepris une fouille du site. Il crut reconnaĂ®tre trois piliers de support sous la dalle et dĂ©couvrit un petit Ă©clat en silex qu'il prit pour une hache taillĂ©e. Selon lui, il aurait pu s'agir des vestiges d'un dolmen mais il renonça lui-mĂŞme Ă  cette hypothèse par la suite[1].

La pierre comporte sur sa face orientée à l'est, des cupules et des excavations, parmi lesquelles d'aucuns ont cru reconnaître un pied humain et un pied d'équidé, qui pourraient être d'origine naturelle[1].

Il s'agit probablement d'une pierre Ă  cupules[1].

Folklore

Selon une légende locale, les femmes allaient chercher les nouveau-nés sous la dalle[1]. L'échec de sa tentative de déplacement fut à l'époque interprétée comme une preuve de son caractère sacré[1].

Références

Annexes

Bibliographie

  • L. Desailly, « Notes sur quelques Monuments MĂ©galithiques de la rĂ©gion du Nord », Bulletin de la sociĂ©tĂ© prĂ©historique française,‎ , p. 176-183 (lire en ligne)

Articles connexes

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