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Gregory Martin

Gregory Martin (né en à Maxfield et mort le à Reims) est un prêtre catholique anglais.

Gregory Martin

Biographie

Né à Maxfield, dans le comté de Sussex, il prit le grade de maître-ès-arts à Oxford, et entra comme précepteur chez le duc de Norfolk. Le désir de professer ouvertement la religion catholique, le conduisit, en 1670, au collège de Douai, où il fut ordonné prêtre, et devint professeur d’hébreu et de l’Écriture-Sainte. Lors de rétablissement du collège anglais de Rome, il fut appelé dans cette ville, pour travailler à son organisation, et en diriger les exercices. De retour en France, il se fixa à Reims, et s’y occupa d’une version anglaise de la Bible, dans le dessein de prouver l’injustice des protestants, qui reprochaient aux catholiques d’interdire au peuple la lecture de l’Écriture-Sainte en langue vulgaire. Le Nouveau Testament fut imprimé à Reims, en un vol. in-4°, et réimprimé la même année à Anvers, avec les notes du docteur Bristow. L’Ancien Testament ne parut qu’après la mort de l’auteur en 1609 et 1610, par les soins et avec les notes du docteur Worthington, Douai, 2 vol. in-4°. Fulk, principal du collège de Pembroke à Cambridge, et Cartwright, savant puritain, attaquèrent l’ouvrage avec beaucoup d’humeur, prétendant qu’il était plein d’erreurs et de fautes. Reynolds, ami de l’auteur, leur répondit. Quelques catholiques trouvèrent qu’il s’était attaché trop scrupuleusement à la Vulgate, et qu’il s’était écarté des règles d’un goût épuré dans l’emploi de certaines expressions. Le traducteur, qui avait prévu cette objection, disait qu’il valait mieux violer certaines règles de grammaire, que d’altérer la parole de Dieu pour paraître plus élégant. Martin mourut à Reims, le 28 octobre 1582. Deux ans après, il parut en Angleterre un pamphlet, que Camden appelle une horrible production de la méchanceté papistique, dans lequel on exhortait les catholiques à traiter la reine Elisabeth comme Judith avait traité Holopherne. On attribua ce pamphlet a Martin, quoiqu’il n’y eût rien dans ses ouvrages, ni dans sa conduite, qui pût justifier une pareille conjecture.

Ĺ’uvres

Ses Ă©crits sont :

  • Un TraitĂ© du Schisme, pour prouver que les catholiques doivent Ă©viter de se mĂŞler avec les hĂ©rĂ©tiques dans les assemblĂ©es oĂą l’on cĂ©lèbre l’office divin.
  • DĂ©couverte des altĂ©rations manifestes faites dans l’Écriture-Sainte par les HĂ©rĂ©tiques.
  • Lettres Ă  ceux qui temporisent pour se dĂ©clarer catholiques, 1575 et 83, in-8°.
  • TraitĂ© de l’amour de Dieu, Rouen et, Saint-Omer, 1603, in-12.
  • TraitĂ© des pèlerinages et des reliques, 1583, in-8°.
  • Traductions du livre de saint Jean Chrysostome contre les gentils, et de la vie de saint Babylas ; — de la Consolation des agonisants, (trad. de l’italien) ; — de l’Excommunication de l’empereur ThĂ©odose ; — d’une TragĂ©die de Cyrus.

Bibliographie

  • « Martin (GrĂ©goire) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

Liens externes

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