Grande Avenue de la Villa-de-la-RĂ©union
La grande avenue de la Villa-de-la-RĂ©union est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Grande avenue de la Villa-de-la-RĂ©union
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
DĂ©but | 122, avenue de Versailles | ||
Fin | 47, rue Chardon-Lagache | ||
Morphologie | |||
Longueur | 250 m | ||
Largeur | 7 m | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9798 | ||
DGI | 9810 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La grande avenue de la Villa-de-la-Réunion est une voie privée située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 122, avenue de Versailles et se termine au 47, rue Chardon-Lagache[1].
Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Exelmans et par la ligne 10 à la station Chardon-Lagache, et par les lignes du réseau de bus RATP 22, 62 et 72.
Origine du nom
Elle porte ce nom car c'Ă©tait la principale voie de la villa de la RĂ©union. Dans le voisinage existait aussi une rue de la RĂ©union[1] - [2].
Historique
En 1804 est créée la villa de la Réunion. Hormis cette voie, le reste de la villa disparaît en 1899[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La villa possède plusieurs maisons remarquables, œuvres de l'architecte Hector Guimard, dont l'hôtel Deron-Levent au no 8[3].
Entre 1860 et 1865, durant les travaux de construction de son nouveau siège no 17 rue Chardon-Lagache, l'institution Sainte-Périne, qui venait d'être expropriée de ses précédents locaux près de l'avenue des Champs-Élysées, installe provisoirement ses pensionnaires villa de la Réunion[4].
Une maison de la villa, qui donnait de l'autre côté sur le no 29 rue Chardon-Lagache, est démolie en 1899. Leroy, modiste de l'impératrice Joséphine, y habita. L'artiste Paul Gavarni s'y installe en 1865 et y meurt l'année suivante[4].
Plusieurs personnalités ont vécu dans la villa et plusieurs institutions religieuses y étaient installées (telles que mentionnées par l'historien de Paris Jacques Hillairet dans la septième édition de son Dictionnaire historique des rues de Paris (1963)[1] :
- No 2 : sœurs de la Providence de la Pommeraye[1]. De nos jours foyer Marguerite-Mignard, résidence universitaire pour étudiantes
- No 3 : maison où meurt en 1890 l'érudit Charles-Félix Parent de Rosan. Selon son vœu, le site devient ensuite un hôpital écrit Jacques Hillairet[1]. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) note pour sa part qu'il s'agit d'un orphelinat, ouvert en 1895, qui accueille douze fillettes pauvres, avec l'ambition de les préparer à un emploi. En 1960, l'institution, alors rattachée à l'ensemble hospitalier Sainte-Perrine - Chardon-Lagache - Rossini, compte 60 places. En 1962, elle passe de l'Assistance publique à l'aide sociale à l'enfance et en 1968 ses droits et obligations sont transférés à la préfecture de Paris[5]. Il s'agit actuellement d'un foyer.
- No 5 : couvent des Carmes[1].
- No 15 : sœurs de l'Adoration perpétuelle[1].
- No 16 : religieuses Servantes de Marie[1].
- No 18 : l'explorateur Gabriel Bonvalot y meurt en 1933[1].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Grande Avenue de la Villa-de-la-Réunion », p. 644.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Jouvenet », p. 688.
- « Hôtel Deron-Levent d' Hector Guimard », sur lartnouveau.com (consulté le ).
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Chardon-Lagache », p. 310-313.
- « Parent-de-Rosan », sur aphp.fr, (consulté le ).