Gouvernement Bierlein
Le gouvernement Bierlein (en allemand : Bundesregierung Bierlein) est le gouvernement fédéral de la république d'Autriche entre le et le , durant la XXVIe législature du Conseil national.
(de) Bundesregierung Bierlein
Président fédéral | Alexander Van der Bellen |
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Chancelière fédérale | Brigitte Bierlein |
Élection | 15 octobre 2017 |
LĂ©gislature | XXVIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 7 mois et 4 jours |
Ministres | 12 |
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Femmes | 6 |
Hommes | 6 |
Il est dirigé par la chancelière indépendante Brigitte Bierlein. Formé à la suite de la censure du gouvernement Kurz I, il succède à la coalition turquoise-bleue de Sebastian Kurz.
Majorité et historique
Dirigé par la nouvelle chancelière fédérale indépendante Brigitte Bierlein, précédemment présidente de la Cour constitutionnelle, ce gouvernement est constitué de membres indépendants.
Il est formé à la suite de l'adoption d'une motion de censure contre le gouvernement Kurz I.
Il succède donc au gouvernement fédéral du chancelier conservateur Sebastian Kurz, constitué et soutenu par une « coalition turquoise-bleue » entre le Parti populaire autrichien (ÖVP) et le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ). Ensemble, ils disposent de 113 députés sur 183, soit 61,7 % des sièges du Conseil national.
Le , à huit jours des élections européennes, et au lendemain de la publication d'une vidéo tournée en 2017 où on le voit expliquer à une femme se présentant comme la nièce d'un oligarque russe, comment financer son parti et racheter un journal pour rendre sa ligne éditoriale proche du FPÖ, Strache démissionne du gouvernement[1]. Kurz annonce le jour même des élections législatives anticipées[2]. Le lendemain, le président Van der Bellen déclare souhaiter que le scrutin ait lieu en septembre, si possible dès le début du mois[3]. Les sociaux-démocrates réclament le remplacement des ministres FPÖ par des indépendants[4]. Le , tous les ministres FPÖ quittent le gouvernement[5]. Le , une motion de censure obtient notamment le soutien du FPÖ et du SPÖ[6]. Le vice-chancelier Hartwig Löger succède à Kurz à partir du [7]. Le , la présidente de la Cour constitutionnelle, Brigitte Bierlein, est chargée de former un gouvernement de technocrates jusqu'aux prochaines législatives[8].
Assermenté le [9], il s'agit du premier gouvernement paritaire et du premier gouvernement dirigé par une femme. De même, il s'agit du premier gouvernement constitué par le président fédéral[10].
Composition
Notes et références
- « Piégé sur ses liens avec la Russie, le vice-chancelier autrichien d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, démissionne », sur lemonde.fr, .
- « Autriche : en pleine crise gouvernementale, Kurz annonce des législatives anticipées », sur lemonde.fr, .
- « Autriche: le président pour des élections anticipées en septembre », sur Le Figaro (consulté le )
- « En Autriche, l’extrême droite valse, le chancelier vacille », sur Libération.fr (consulté le )
- « Autriche: le ministre de l'Intérieur FPÖ limogé, tous les ministres du parti d'extrême-droite démissionnent », sur RTBF Info (consulté le )
- Le Point, magazine, « Autriche : le chancelier Sebastian Kurz poussé vers la sortie », sur Le Point (consulté le )
- « Autriche: le chancelier Kurz renversé par le Parlement », sur La Presse (consulté le )
- « Autriche: la présidente de la Cour constitutionnelle sera chancelière par intérim », sur Le Figaro (consulté le )
- « Autriche: le nouveau gouvernement intronisé - Europe - RFI », sur RFI (consulté le )
- « Van der Bellen, président autrichien révélé par la crise gouvernementale », sur Libération.fr (consulté le )