Gorg (revue)

Gorg naît comme bulletin bibliographique à l'initiative de Joan Josep Senent[2], qui tente ainsi de mettre à profit l'ouverture du régime franquiste[3]. Au départ bimestrielle, la revue devient mensuelle à partir de 1970. Au total 29 numéros sont publiés[1].

Il défend un valencianisme inspiré par les idées de Joan Fuster et tente de se constituer comme plate-forme culturelle du Pays valencien à travers une maison d'édition homonyme[4]. Parmi ses éditorialistes figurent, outre Fuster lui-même, Alfons Cucó et Rafael Ninyoles, tous deux proches de l'intellectuel de Sueca.

On peut citer entre autres parmi ses collaborateurs : Enric Valor, Ricard Blasco i Laguna, Gonçal Castelló, Amadeu Fabregat, Manuel Sanchis Guarner, Josep Melià i Pericàs, Rodolf Sirera Màrius García Bonafé, Valerià Miralles i Ortolà, Josep Vicent Marqués et Vicent Ventura.

Certaines couvertures sont conçues par l'Equipo Crónica.

Il est l'un des promoteurs du Premier congrès d'histoire du Pays valencien et est accusé de catalanisme par la presse conservatrice locale (notamment Las Provincias).

En avril 1972, à la suite de la demande de Senent aux autorités franquistes d'en faire une revue plus générale, celles-ci ordonnent sa fermeture[1] - [5] - [6].