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Gomphodontia

Gomphodontes • Gomphodontiens

Gomphodontia
Description de cette image, également commentée ci-après
Crâne fossile de Diademodon tetragonus.

Clade

† Gomphodontia
Seeley, 1895

Familles de rang inférieur

  • † Diademodontidae
  • † Neogomphodontia
    Hendrickx et al., 2020[1]

Les gomphodontes ou gomphodontiens (Gomphodontia) forment un clade de cynodontes cynognathiens qui comprend les diademodontidés (en), trirachodontidés (en) et les traversodontidés.

Description

Ils se distinguent par des dents postcanines de type molaire larges et rapprochées, qui convergent avec celles des mammifères. Les autres caractéristiques distinctives des gomphodontes comprennent des arcades zygomatiques profondes, des postcanines supérieures avec trois cuspides ou plus couvrant leur largeur et des postcanines inférieures avec deux cuspides couvrant leur largeur[2]. Les gomphodontes apparaissent au Trias inférieur et s'éteignent à la fin du Trias supérieur et leurs fossiles sont connus d'Afrique australe, d'Argentine et du sud du Brésil, à l'est de l'Amérique du Nord, en Europe, en Chine et en Antarctique.

Classification

Le taxon Gomphodontia est nommée pour la première fois par le paléontologue Harry Seeley en 1895[3]. Il le considère comme un ordre de thérapsides à dents larges (alors appelés anomodontes) d'Afrique du Sud, le distinguant de Cynodontia. Dans les années 1930, les Gomphodontia sont considérés comme un sous-ordre des Cynodontia qui inclut les familles Diademodontidae, Trirachodontidae, Traversodontidae et Tritylodontidae[4]. Ces quatre familles sont également regroupées dans la superfamille des Traversodontoidea, nommée par le paléontologue Edward Drinker Cope en 1884, remplaçant parfois Gomphodontia dans diverses taxonomies de cynodontes. En 2001, Gomphodontia est défini comme un clade à base de tige comprenant tous les cynodontes plus étroitement liés à Exaeretodon qu'à Cynognathus[5]. Cela le place dans le plus grand clade Cynognathia, l'un des deux principaux groupes d'eucynodontes (l'autre étant Probainognathia). Depuis lors, la plupart des études retirent les Tritylodontidae des Gomphodontia et les ont reclassent au sein des Probainognathia en tant que groupe plus étroitement lié aux mammifères que ne le sont les gomphodontes similaires de manière convergente. Tritylodontoidea tombe en désuétude tandis que Gomphodontia continue d'être utilisé dans de nombreuses recherches.

Phylogénie

Ci-dessous, un cladogramme de Ruta, Botha-Brink, Mitchell et Benton (2013) montrant une hypothèse de relations entres gomphodontes[6] :

Cynognathia

Cynognathus


Gomphodontia

Diademodon



Trirachodontidae


Beishanodon



Sinognathus





Trirachodon




Cricodon



Langbergia





Traversodontidae


Andescynodon



Pascualgnathus





Scalenodon




Luangwa




Traversodon





"Scalenodon" attridgei




Mandagomphodon




Nanogomphodon




Arctotraversodon



Boreogomphodon







Massetognathinae

Massetognathus




Dadadon



Santacruzodon




Gomphodontosuchinae

Menadon




Gomphodontosuchus




Protuberum




Exaeretodon



Scalenodontoides















Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gomphodontia » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. (en) C. Hendrickx, L. C. Gaetano, J. N. Choiniere, H. Mocke et F. Abdala, « A new traversodontid cynodont with a peculiar postcanine dentition from the Middle/Late Triassic of Namibia and dental evolution in basal gomphodonts », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 18, no 20,‎ , p. 1669–1706 (DOI 10.1080/14772019.2020.1804470)
  2. (en) Sues et Hopson, « Anatomy and phylogenetic relationships of Boreogomphodon jeffersoni (Cynodontia: Gomphodontia) from the Upper Triassic of Virginia », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 30, no 4,‎ , p. 1202 (DOI 10.1080/02724634.2010.483545)
  3. (en) Seeley, « Researches on the Structure, Organization, and Classification of the Fossil Reptilia. Part IX., Section 4. On the Gomphodontia », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B, vol. 186,‎ , p. 1–57 (DOI 10.1098/rstb.1895.0001, JSTOR 91793, lire en ligne Accès libre)
  4. (en) Parrington, « On the Tooth-Replacement in Theriodont Reptiles », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B: Biological Sciences, vol. 226, no 532,‎ , p. 121–142 (DOI 10.1098/rstb.1936.0005, JSTOR 92294)
  5. (en) Hopson et Kitching, J.W., « A probainognathian cynodont from South Africa and the phylogeny of nonmammalian cynodonts », Bulletin of the Museum of Comparative Zoology, vol. 156, no 1,‎ , p. 5–35 (lire en ligne)
  6. (en) Ruta, Botha-Brink, Mitchell et Benton, « The radiation of cynodonts and the ground plan of mammalian morphological diversity », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 280, no 1769,‎ , p. 20131865 (PMID 23986112, PMCID 3768321, DOI 10.1098/rspb.2013.1865)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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