Gisa Radicchi Levi
Biographie
Gisa Radicchi Levi commence à travailler dans sa ville natale, dans les studios Fert, où elle devient responsable des négatifs.
Elle est active comme monteuse de films à partir de la fin des années 1930, travaillant pour Gennaro Righelli, Mario Bonnard, Alberto Lattuada, Mario Soldati, Alessandro Blasetti et Pietro Germi (dans son premier film Le Témoin, dès 1945). Pendant toute une période, elle ne pourra pas signer son travail, du fait de ses origines juives et des lois raciales.
Elle se déplace en suite à Rome, pour travailler dans les établissements de la Cines et les studios de Cinecittà . A partir des années 1950, elle participe à toute une série de films de Totò, en particolier ceux qui sont réalisés par Camillo Mastrocinque (Siamo uomini o caporali, 1955; Totò, Peppino et la danseuse, 1956) et Mario Mattoli (Totò, Fabrizi e i giovani d'oggi, 1960). Elle travaille aussi avec Eduardo De Filippo et Steno.
Dans les années 1960 elle monte des films pour certains réalisateurs de comédie à l'italienne, dont Luciano Salce, Lucio Fulci, Castellano e Pipolo, Dino Risi.
Filmographie
- 1939 : La voce senza volto (it), de Gennaro Righelli
- 1939 : Frenesia, de Mario Bonnard
- 1940 : Forse eri tu l'amore (it), de Gennaro Righelli
- 1940 : Manovre d'amore, de Gennaro Righelli (non créditée au générique)[1]
- 1940 : Piccolo alpino (it), d’Oreste Biancoli (non créditée au générique)[1]
- 1941 : Le Mariage de minuit (Piccolo mondo antico), de Mario Soldati (non créditée au générique)[1]
- 1941 : Sancta Maria, de Pier Luigi Faraldo et Edgar Neville (non créditée au générique)[1]
- 1941 : Il sogno di tutti (it), d’Oreste Biancoli et László Kish (it) (non créditée au générique)[1]
- 1941 : Il vetturale del San Gottardo (it), de Hans Hinrich et Ivo Illuminati
- 1942 : Malombra, de Mario Soldati (non créditée au générique)[1]
- 1943 : Quattro ragazze sognano (it), de Guglielmo Giannini (non créditée au générique)[1]
- 1943 : Il campione (it), de Carlo Borghesio (non créditée au générique)[1]
- 1943 : Rita da Cascia, d’Antonio Leonviola (non créditée au générique)[1]
- 1943 : Silenzio, si gira! (it), de Carlo Campogalliani (non créditée au générique)[1]
- 1943 : La storia di una capinera (it), de Gennaro Righelli
- 1944 : Tre ragazze cercano marito (it), de Duilio Coletti (non créditée au générique)[1]
- 1944 : ZazĂ , de Renato Castellani
- 1945 : Le Passé qui tue, d’Alberto Lattuada
- 1945 : Les Ennuis de Monsieur Travet (Le miserie del signor Travet), de Mario Soldati
- 1945 : Quartieri alti, de Mario Soldati
- 1946 : Un jour dans la vie (Un giorno nella vita), d’Alessandro Blasetti
- 1946 : Le TĂ©moin (Il testimone), de Pietro Germi
- 1947 : Cronaca nera (it), de Giorgio Bianchi
- 1951 : Filumena Marturano, d’Eduardo De Filippo
- 1952 : Marito e moglie, d’Eduardo De Filippo
- 1952 : Avarizia ed ira, d’Eduardo De Filippo, segment du film Les Sept Péchés capitaux (I sette peccati capitali)
- 1952 : Totò e le donne, de Mario Monicelli et Steno
- 1953 : I sette dell'Orsa maggiore, de Duilio Coletti
- 1953 : L'uomo, la bestia e la virtĂą, de Steno
- 1954 : Ces voyous d'hommes (Il paese dei campanelli), de Jean Boyer
- 1954 : Questi fantasmi (it), d’Eduardo De Filippo
- 1955 : Par-dessus les moulins (La bella mugnaia), de Mario Camerini
- 1955 : Il coraggio, de Domenico Paolella
- 1955 : Destinazione Piovarolo (it), de Domenico Paolella
- 1955 : Siamo uomini o caporali, de Camillo Mastrocinque
- 1955 : Totò all'inferno, de Camillo Mastrocinque
- 1956 : La banda degli onesti, de Camillo Mastrocinque
- 1956 : Totò, Peppino e i fuorilegge, de Camillo Mastrocinque
- 1956 : Totò, Peppino e la... malafemmina, de Camillo Mastrocinque
- 1957 : Amanti senza peccato (it), de Mario Baffico
- 1957 : Io, Caterina, d’Oreste Palella
- 1957 : Malafemmena (it), d’Armando Fizzarotti
- 1957 : Peppino, le modelle e... "chella llĂ " (it), de Mario Mattoli
- 1958 : Le Gendarme, le Voleur et la Bonne (Guardia, ladro e cameriera), de Steno
- 1958 : Je ne suis plus une enfant (Non sono piĂą guaglione), de Domenico Paolella
- 1958 : Totò, Peppino e le fanatiche, de Mario Mattoli
- 1958 : L'uomo dai calzoni corti (it), de Glauco Pellegrini
- 1959 : Guardatele ma non toccatele, de Mario Mattoli
- 1959 : Tipi da spiaggia (it), de Mario Mattoli
- 1959 : L'Ennemi de ma femme (Il nemico di mia moglie), de Gianni Puccini
- 1959 : Nel blu dipinto di blu (it), de Piero Tellini
- 1960 : Signori si nasce, de Mario Mattoli
- 1960 : Totò, Fabrizi e i giovani d'oggi, de Mario Mattoli
- 1961 : Son Excellence est restée dîner (Sua Eccellenza si fermò a mangiare), de Mario Mattoli
- 1961 : Totò l'Embrouille (Totòtruffa '62), de Camillo Mastrocinque
- 1962 : Jeunes Gens au soleil (Diciottenni al sole), de Camillo Mastrocinque
- 1962 : Elle est terrible (La voglia matta), de Luciano Salce
- 1963 : Les filous font la loi (Gli imbroglioni), de Lucio Fulci
- 1964 : Extraconiugale, de Massimo Franciosa, Mino Guerrini e Giuliano Montaldo
- 1964 : Les Martiens ont douze mains (I marziani hanno 12 mani), de Castellano et Pipolo
- 1964 : Le Jeudi (film) (Il giovedì), de Dino Risi
- 1966 : Les Tueurs de l'Ouest (The Bounty Killer), d’Eugenio MartĂn
- 1966 : Te lo leggo negli occhi (it), de Camillo Mastrocinque
- 1966 : Un ange pour Satan (Un angelo per Satana), de Camillo Mastrocinque
- 1967 : Monsieur Dynamite (Mister Dynamit - morgen kĂĽĂźt Euch der Tod), de Franz Josef Gottlieb
- 1968 : La traviata, de Mario Lanfranchi
Références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Gisa Radicchi Levi » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
Notes
- (en) Gisa Radicchi Levi sur l’Internet Movie Database