Giovanni Vendramini

Giovanni Vendramini naît en 1769 à Roncade[1]. À Bassano, il étudie l'architecture avec Antonio Gaidon (it), mais préfère la gravure, en particulier le pointillé, qu'il pratique dans l'atelier d'Antonio Suntach[2].

Après ses études en Italie, il se rend à Londres à l'âge de 19 ans pour compléter sa formation artistique sous la direction de Francesco Bartolozzi[1]. En 1802 il épouse une femme anglaise, et en 1805 il se rend en Russie, et il passe deux ans dans ce pays[1]. Ses premières œuvres comprennent cinq des Cries of London (« Cris de Londres ») d'après Francis Wheatley, publiées en 1793-1797 par Colnaghi[3]. Pour l'éditeur John P. Thompson, il grave plusieurs grandes planches d'après Robert Ker Porter, telles que Décès de Sir Ralph Abercromby (1804)[3].

À Paris, il est patronné par l'Empereur et la cour, et ses talents tellement appréciés qu'on lui refuse un passeport lorsqu'il désire retourner en Angleterre[4]. Il collabore au Musée français, recueil d'estampes composés par Pierre-François Laurent. Cependant, avec l'aide de son ami, le duc de Saracapriolo, ambassadeur napolitain de l'époque, qui s'est arrangé pour qu'il s'en échappe, le déguise en coursier chargé des dépêches[5]. Son départ est précipité par une dégradation qui est arrivée à un grand camée, Alexandre et Olympe, dont il doit graver une plaque pour l'empereur[5].

De retour en Angleterre, il grave plusieurs tableaux populaires de peintres contemporains. Parmi ceux-ci, La Vision de sainte Catherine, d'après Paul Véronèse, Saint Sébastien d'après Spagnoletto ; Léda d'après Léonard de Vinci et enfin, la Résurrection de Lazare d'après Sebastiano del Piombo[5]. Vendramini est un dessinateur très minutieux, et grave souvent à partir d'une image sans faire de dessin préparatoire[5].

Giovanni Vendramini meurt le 8 février 1839 à Londres[5].

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