Gilles Hourgières
Gilles Hourgières, de son vrai nom Paul André Georges Huillier, né le à Bagneux[1] et mort le à Paris à l'âge de 49 ans[2], est un ancien pilote automobile français.
Naissance | |
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Décès |
(à 49 ans) 16e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Paul André Georges Huillier |
Pseudonyme |
Gilles Hourgières |
Nationalité | |
Activité |
Sport |
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Biographie
Paul André Georges Huillier est le fils de Paul Huillier, président de la chambre des notaires de Paris[3], et de Marie Maxime Lejeune de Bellecour (petite-fille d'Hippolyte Lejeune de Bellecour). Son père est le propriétaire du château de Courcelles-le-Roy près de Châtillon-sur-Loire (dans le Loiret), grâce à son mariage avec une Lejeune de Bellecour qui était sa cousine par alliance[4].
Gilles Hourgières est durant sa jeunesse un cycliste amateur. Il affronte Max Lebaudy durant une course fin longue de 25 kilomètres au Vélodrome d'hiver, remportée par ce dernier[5].
En tant que pilote automobile, il court successivement pour Panhard & Levassor (de 1897 à 1900) et Mors (en 1900 et 1901). Il obtient avec Panhard & Levassor quatre podiums en compétition, pour une dizaine de départs (dont trois avec Mors). Sa première apparition a lieu lors du Paris-Trouville de , où il finit premier des voitures, à 28 min 7 s du cycle de Paul Jamin. Sa dernière participation s'effectue sur le Paris-Berlin de , à l'issue duquel il est classé douzième.
À la fin du mois de , il se bat en duel à l'épée dans la propriété du comte Jules-Albert de Dion à Puteaux contre M. Delaville Le Roulx (de la famille de Joseph Delaville Le Roulx), avec pour témoins personnels les comtes de Borda (de la famille de Jean-Charles de Borda) et de Dion (témoins de son adversaire messieurs de Fitz. James et Metmann). Au bout de six reprises décrites comme « acharnées », P. Huillier fils blesse Delaville Le Roulx à la main par pénétration, ce qui met fin au combat[3].
Marié avec Suzanne Carnaud, fille de l'industriel Jules Joseph Carnaud (Forges de Basse-Indre), il est le grand-père de Bertrand des Garets.
Il meurt à son domicile, 6 rue de Franqueville (16e arrondissement de Paris), en 1919[2]. Il est enterré au cimetière de Bayeux (Hauts-de-Seine). Il avait deux frères, Henri et Georges.
Podiums
Les performances suivantes ont été effectuées sur Panhard.
Victoire étape
- Château d'Ardenne-Nijmegen, la deuxième étape du Paris-Amsterdam-Paris 1898 (longue de plus de 251 kilomètres, et 12e au général sur Panhard 2 places à moteur Phénix 8HP).
(Nota bene : pilote également 4e du Circuit du Sud Ouest en 1900 avec Panhard, sur une boucle Pau-Tarbes-Riscles-Saint Sever-Dax-Majendie-Bayonne-Peyrehorade-Orthez-Pau.)
Notes et références
- Archives en ligne de Paris 16e, année 1919, acte de décès no 1148, cote 16D 118, vue 6/31
- « Nécrologie », Le Gaulois, 26 mai 1919, sur RetroNews.
- « Nouvelles du jour - Un duel de chauffeurs », La Presse, no 2190, (lire en ligne).
- Juliette Aubrun, La ville des élites locales : pouvoir, gestion et représentations en banlieue parisienne, 1860-19142 (thèse de doctorat en histoire), Université Lyon 2, (lire en ligne), note 593.
- F. de Villemont, « Autour de la vélocipédie », Le Monde illustré, no 1927, , p. 144 (lire en ligne).
- Mattijs Diepraam et Felix Muelas, « Grand Prix winners 1894-2014 », sur 6th Gear (consulté le ).
Liens externes
- (en) « Gilles Hourgières », sur DriverDB.
- (en) « 1897 Grand Prix », sur Team DAN - voir aussi années suivantes.
- « Courses françaises de 1896 à 1902 ».