Gevresin
Gevresin est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Gevresin | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Altitude 800 | ||||
Maire Mandat |
Louis Bourgeois 2020-2026 |
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Code postal | 25270 | ||||
Code commune | 25270 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
131 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 05″ nord, 6° 02′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 650 m Max. 783 m |
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Superficie | 6,91 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Toponymie
Gevresin depuis 1272[1].
Gévresin est situé à l'extrémité sud de l'arrondissement de Besançon, à la limite de celui de Pontarlier, à quelques kilomètres au nord-ouest de Levier, dont il est séparé par la forêt du Jura. La localité s'est construite dans un anticlinal. Le village est à 674 mètres d'altitude et le point culminant du territoire communal est à 770 mètres, à son extrémité nord-est.
Communes limitrophes
Montmahoux | ||||
Crouzet-Migette | N | (Labergement-du-Navois Cne de Levier) | ||
O Gevresin E | ||||
S | ||||
Villeneuve-d'Amont | Levier |
Urbanisme
Typologie
Gevresin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), prairies (23 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
- Le Moyen Ă‚ge
Le seigneur Jean Ier de Chalon, qui venait de faire construire le château de Montmahoux, voulait s'installer dans toute la contrée. Il acquit biens et domaines dans les villages des alentours. Sa veuve, Laure de Commercy, poursuivit cette politique et se fit céder par l'abbaye Notre-Dame de Billon, en 1272, Gévresin et Labergement-du-Navois. Ces deux villages passèrent, dès lors, dans la seigneurie des Montmahoux. Pour attirer des habitants sur ses terres, Jean de Chalon, peu de temps avant sa mort, avait accordé des franchises à son bourg de Montmahoux. Ce sont ces franchises que son fils, Jean Ier de Chalon-Arlay, allait accorder aux villages de la seigneurie en 1309, notamment à Gévresin.
- La RĂ©volution
La Révolution ne paraît pas avoir été trop mal supportée. Comme dans les villages environnants, des prêtres réfractaires vinrent parfois se cacher à Gévresin, mais le village resta calme pendant toute cette période.
- XIXe siècle
En 1824, une épidémie de typhoïde attaque le cinquième de la population : 54 cas furent décelés, qui entraînèrent 24 décès. Cette épidémie coïncida avec le dessèchement des marais, au bas du village.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2020, la commune comptait 131 habitants[Note 2], en augmentation de 11,97 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Marie-Madeleine a été construite par l'architecte Dufour entre 1823 et 1826, sur l'emplacement de l'ancienne église excentrée et trop petite où une chapelle a été édifiée nommée « chapelle dédiée aux âmes du Purgatoire ».
- À l'entrée est du village, on remarque dans un lieu clos une croix et une statue de la Vierge, datant de 1857 et portant l'inscription « Protégez les voyageurs ».
- Une autre croix est personnalisée, « la croix des Paniers. » Elle fut érigée en souvenir d'une mort accidentelle à vélo d'un jeune homme de cette famille vers 1912.
- Mairie.
- Église.
- Église.
- DĂ©tail du clocher.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- https://www.lemonde.fr/bourgogne-franche-comte/doubs,25/gevresin,25270/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.