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Georges Vinson

Georges Vinson, est un médecin, homme politique et diplomate français, né le à Oujda (Maroc) et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Georges Vinson
Illustration.
Georges Vinson en 2004
Fonctions
Député du Rhône
–
(1 an, 2 mois et 18 jours)
Élection
Circonscription 9e circonscription du RhĂ´ne
Législature IIIe (Cinquième République)
Groupe politique FGDS
Prédécesseur Joseph Rivière
Successeur Joseph Rivière
Ambassadeur de France aux Bahamas
–
(1 an, 10 mois et 1 jour)
Prédécesseur Patrick Amiot
Successeur Henri Vidal
Ambassadeur de France en JamaĂŻque
–
(2 ans, 6 mois et 8 jours)
Prédécesseur Patrick Amiot
Successeur Pierre Ariola
Ambassadeur de France en ThaĂŻlande
–
(3 ans, 5 mois et 4 jours)
Prédécesseur Yvan Bastouil
Successeur Jacques Rummelhardt
Ambassadeur de France en Tanzanie
–
(4 ans, 7 mois et 21 jours)
Prédécesseur Roger Establie
Successeur Bernard Lodiot
Ambassadeur de France aux Seychelles
–
(3 ans, 3 mois et 20 jours)
Prédécesseur Francis Doré
Successeur Robert Marsan
Maire de Tarare
–
(10 ans, 3 mois et 9 jours)
Élection
Prédécesseur Joseph Rivière
Successeur André Béal
Biographie
Nom de naissance Georges-Émile Vinson
Date de naissance
Lieu de naissance Oujda (Maroc)
Date de décès
Lieu de décès Suresnes (Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique Convention des institutions républicaines (FGDS)
PS
Profession MĂ©decin, Homme politique, Diplomate

Georges Vinson
Maires de Tarare

Il a été Député du Rhône (1967-1968), Maire socialiste de Tarare (Rhône) de 1971 à 1981 puis Ambassadeur de France 1981 à 1996.

Biographie

Georges-Émile Vinson, fils d'Émile Vinson et de Léonie Wintherling, est né le à Oujda au Maroc, à l'époque sous protectorat français.

Après avoir dĂ©crochĂ© une licencie en droit et un doctorat en mĂ©decine[1], il s'installe comme mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, Ă  25 ans, au milieu des annĂ©es 1950, Ă  Tarare dans le RhĂ´ne[2].

Pour l'élection présidentielle de 1965, il fait campagne pour François Mitterrand[2]. Il se rapproche du futur 21ème Président de la République jusqu'à devenir le médecin personnel de ce dernier et de sa famille.

Il est candidat pour la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS)[3] lors de l'élection législative de 1967 et est élu au second tour dans une triangulaire, battant le député sortant Joseph Rivière et le centriste Georges Goutagneux[2]. Mais un peu plus d'un an plus tard, avec la dissolution de l'Assemblée nationale à la suite des événements de mai 1968, il est battu lors des élections de juin 1968 par Joseph Rivière.

Lors des élections municipales de 1971, il est élu maire de Tarare, succédant à Joseph Rivière. Il est réélu lors des élections de 1977. Il est l'initiateur de divers projets sur Tarare, notamment, la construction des trois foyers logements pour personnes âgées (Bonheur et bien-être, Soleil et Joie de vivre), les courts de tennis, la caserne des pompiers, les rues piétonnes Anna-Bibert et Mozelle ou encore la rénovation de l’hôpital pour ne citer qu'eux[2] - [4].

Il démissionne de son mandat de premier magistrat de la Ville de Tarare en 1981 et reste simple conseiller municipal pour devenir ambassadeur de France[2]. Il est successivement nommé aux Seychelles (1981-1985), en Tanzanie (1985-1989) et en Thaïlande (1989-1993).

En 1993, après de l'assassinat de Philippe Bernard, il est proposé par le Ministère des affaires étrangères pour être à la succession de l'ambassade de France au Zaïre. Cependant quelques jours plus tard, le président du Zaïre Mobutu Sese Seko lui refuse l'accréditation, car trop proche du président Mitterrand, selon ce dernier[5] - [6]. C'est donc Jacques Depaigne qui occupe le poste à compter du 28 juillet 1993[7].

À la suite de cet évènement, Georges Vinson est envoyé en mission à l'Administration centrale du Ministère des affaires étrangères de juin à août 1993[1], puis nommé à l'ambassade de France en Jamaïque après cette fonction. Le 11 avril 1994, il devient ambassadeur aux Bahamas.

Il est admis à la retraite à compter du 12 février 1996[8] et déménage en région parisienne[2].

Arrêté du 14 novembre 1995 :

"Par arrêté du ministre des affaires étrangères en date du 14 novembre 1995, M. Vinson (Georges), ministre plénipotentiaire hors classe, est admis à faire valoir ses droits à la retraite ."

Il dĂ©cède le Ă  l'âge de 83 ans[2] Ă  Suresnes.

Vie privée

Il épouse Noëlle Bergerat, fille d'Édouard Bergera, industriel textile. Rencontrée à Tarare, ils ont eu trois enfants (Sophie, Séverine et Stanislas)[2].

Il est le beau-frère du publicitaire Bernard Roux. Sa fille ainée, Sophie, est mariée avec le publicitaire Jacques Séguéla[2] - [9].

DĂ©tail des mandats et des fonctions

Mandat parlementaire

Mandats locaux

Fonctions internationales

Distinctions et honneurs

Honneurs

  • En 2004, lors de la fĂŞte des trente ans des foyers pour personnes âgĂ©es, le bâtiment principal, avenue Jean-Jaurès, est d’ailleurs rebaptisĂ© Ă  cette occasion "Foyer Georges-Vinson"[2].
  • En 2010, après l'inauguration de la rĂ©novation du stade de tennis de Tarare, la municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© de lui donner le nom de celui qui en avait dĂ©cidĂ© la construction. Le complexe est dĂ©sormais dĂ©nommĂ© "Stade de tennis Georges-Vinson".[4]

Notes et références

  1. « QUAI D'ORSAY », sur Les Echos, (consulté le )
  2. Georges Vinson, maire de Tarare de 1971 à 1982, est décédé, Le Progrès, 22 février 2013.
  3. Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
  4. « Tarare. Le stade de tennis Georges-Vinson, la reconnaissance d’un « innovateur » », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  5. « Zaire : Mobutu refuse Vinson - 22/04/1993 - La Lettre du Continent », sur Africa Intelligence, (consulté le )
  6. « France/Zaire : Georges Vinson - 25/03/1993 - La Lettre du Continent », sur Africa Intelligence, (consulté le )
  7. DĂ©cret du 28 juillet 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plĂ©nipotentiaire de la RĂ©publique française auprès de la RĂ©publique du ZaĂŻre
  8. Arrêtés du 14 novembre 1995 portant admission à la retraite (agents diplomatiques et consulaires)
  9. "Sophie et Jacques Séguéla" sur challenges.fr, 26 août 2010.
  10. Gouvernement Français, « LISTE CHRONOLOGIQUE DES AMBASSADEURS, ENVOYÉS EXTRAORDINAIRES, MINISTRES PLÉNIPOTENTIAIRES ET CHARGÉS D'AFFAIRES DE FRANCE À L'ÉTRANGER DEPUIS 1945 »
  11. Décret du 7 avril 1997 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française à la Jamaïque, en résidence à Port-d'Espagne
  12. DĂ©cret du 24 mai 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plĂ©nipotentiaire da la RĂ©publique française auprès du Royaume de ThaĂŻlande
  13. DĂ©cret du 24 mai 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plĂ©nipotentiaire da la RĂ©publique française auprès du Royaume de ThaĂŻlande
  14. Décret du 20 décembre 1989 PORTANT NOMINATION D'UN AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE ET PLENIPOTENTIAIRE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE EN THAILANDE
  15. DĂ©cret du 27 mars 1985 PORTANT NOMINATION D'UN AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE ET PLENIPOTENTIAIRE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE AUPRES DE LA REPUBLIQUE DES SEYCHELLES

    Voir aussi

    Articles connexes

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