Georges-Gaspard de Contades
Georges-Gaspard de Contades, né le , mort fusillé le dans la forêt du Gâvre, est un militaire, et homme de lettres français, émigré puis chouan.
Marquis |
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Naissance | |
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Décès |
(à 70 ans) Forêt du Gâvre |
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Père | |
Mère |
Marie-Françoise Nicole Magon de La Lande (d) |
Enfants |
Grade militaire |
Brigadier des armées du roi (d) |
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Conflits |
Biographie
Fils de Louis Georges Érasme de Contades, maréchal de France et de Nicole-Francoise Magon de la Lande (1739-1828) .
Il Ă©pouse le Ă Angers (St-Maurille) Julie-Victoire Constantin de Maran, dame du Plantis.
Il est le père d' Érasme Gaspard de Contades, comte de Contades, de Louis Gabriel de Contades, marquis de Contades et de François-Jules-Gaspard de Contades, vicomte de Contades.
Ancien régime
D'après Célestin Port; « il embrassa la carrière militaire beaucoup plus par devoir que par goût ». Colonel au régiment de Berry il participe en juillet 1747 à la bataille de Lawfeld pendant la guerre de Succession d'Autriche. Il recoit le brevet de brigadier des armées du roi le [1] - [2]. À la suite de son mariage, il renonce au métier des armes et se consacre à l'étude.
Le , il est élu membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers dont il sera chancelier en 1763-1764 et directeur en 1770-1771, il occupe le douzième fauteuil de l'académie celui de François Bernier. Il y prononce l'éloge de Louis XV en 1772.
De 1761 à 1789, il rédige de nombreuses études littéraires[3]. Il réside à Angers, et suveillera la construction du château de Montgeoffroy pendant que son père, le maréchal, était gouverneur d'Alsace[4].
Émigration
Au début de la Révolution, il émigre parmi les premiers.
Chouannerie
Il revient en France, et est emprisonné à Angers comme suspect le , mais il fut libéré par les Vendéens le , puis il se rend en son château du Plantis (ou Planty)[5] à Sainte-Christine.
En , il fait partie de l'armée vendéenne, il passe la Loire à Saint-Florent-le-Vieil et prend part à la Virée de Galerne. Après la défaite des Vendéens à la bataille de Savenay, il reste caché plusieurs mois dans la forêt du Gâvre, mais le , il est abattu par des soldats républicains qui dans leur rapport décriront le marquis de Contades comme ; « assez bien vêtu, il avait de fort beau linge, une superbe montre "à la mode". Sa bourse contenait 13 louis en or et deux en écus ainsi que quarante livres en assignats et qu'il était porteur d'un passeport délivré à Angers daté du . »[1]
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, Version révisée 1965, lettre C, page 794.
- Francois Uzureau, l'Anjou historique, 1937.
Notes et références
- Uzureau, François (1866-1948), L'Anjou historique, Lachèse & cie (Angers), (lire en ligne), p. 30, 31
- François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse ... de France (lire en ligne), p. 97
- Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire - Lettre C - révisée, (lire en ligne), p. 794
- Société des lettres, sciences et arts du Saumurois, Société des lettres, sciences et arts du Saumurois, (lire en ligne), p. 23
- Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes d'Anjou et pays Saumurois qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, publié d'après les procès-verbaux officiels, E. Dentu (Paris), (lire en ligne), p. 11