Gare de Saint-Pierre-d'Argençon
La gare de Saint-Pierre-d'Argençon est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch. Elle est située sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-d'Argençon, dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Saint-Pierre-d'Argençon | ||||
L'ancien bâtiment voyageurs en 2014. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Saint-Pierre-d'Argençon | |||
Coordonnées géographiques | 44° 31′ 17″ nord, 5° 41′ 57″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Code UIC | 87763227 | |||
Services | Fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | de Livron à Aspres-sur-Buëch | |||
Voies | 1 | |||
Quais | 1 | |||
Altitude | 777 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Saint-Pierre-d'Argençon est mise en service en par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est fermée en par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à 777 mètres d'altitude, la gare de Saint-Pierre-d'Argençon est située au point kilométrique (PK) 103,712 de la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch, entre les gares de La Beaume et d'Aspres-sur-Buëch[1].
Histoire
La gare de Saint-Pierre-d'Argençon est mise en service le 1er juin 1894 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Die à Aspres-sur-Buëch de sa ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch[2] - [3].
En 1911, Saint-Pierre-d'Argençon figure dans le nomenclature des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[4] : c'est une gare[5] qui porte le no 17 sur la ligne de Livron à Briançon, entre les gares de La Beaume (no 16) et Aspres-sur-Buëch (no 18)[6]. Grande Vitesse, renvoi no 7 : « Gare ouverte au service complet de la grande vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc. »[7] ; Petite Vitesse, renvoi no 1 : « Gare ouverte au service complet de la petite vitesse... » (mêmes exclusions que pour la grande vitesse)[8].
La gare est fermée le , par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), lors de la suppression du service omnibus sur la ligne.
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment d'origine de la gare, désaffecté du service ferroviaire, est toujours présent en 2019[9].
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [912/2] Luc-en-Diois - Aspres-S/Busch », p. 193.
- « Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : ouvertures à l'exploitation », Journal officiel de la République française, no 149,‎ , p. 2503 (lire en ligne, consulté le ).
- Bernard Collardey, « De Livron à Veynes par le Diois », sur Rail Passion, Rail Passion, Les Éditions La Vie du rail, (consulté le ).
- PLM 1911, p. 42.
- PLM 1911, p. 42 et 165.
- PLM 1911, p. 165.
- PLM 1911, p. 42 et 50.
- PLM 1911, p. 42 et 64.
- « Saint-Pierre-d'Argençon », sur Google Maps, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes 1911, Paris, Imprimerie Maulde, Doumenc, , 173 p., 17 cm (lire en ligne).
- L'Étoile de Veynes, Presse et Éditions Ferroviaires à Grenoble, 2002.