Gare de Quincieux - Trévoux
La gare de Quincieux - Trévoux était une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située au lieudit Grand-Veissieux, sur le territoire de la commune de Quincieux, dans le département du Rhône en région Rhône-Alpes. Elle était également à moins de 3 kilomètres de Trévoux, ville située sur la rive gauche de la Saône dans le département de l'Ain.
Quincieux - Trévoux | |||
![]() La gare vers 1900. | |||
Localisation | |||
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Pays | France | ||
Commune | Quincieux | ||
Lieu-dit | Grand-Veissieux | ||
Coordonnées géographiques | 45° 55′ 08″ nord, 4° 45′ 23″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | détruite | ||
Exploitant | fermée | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | Paris-Lyon Ă Marseille-Saint-Charles | ||
Altitude | 179 m | ||
Historique | |||
Mise en service | |||
Fermeture | 1982 | ||
Architecte | Alexis Cendrier | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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La station est mise en service en 1854 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL), avant de devenir en 1857 une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle est fermée en 1982 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à 179 m d'altitude, la gare de Quincieux - Trévoux était située au point kilométrique (PK) 485,766 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares d'Anse et de Saint-Germain-au-Mont-d'Or. Elle est remplacée par la gare de Quincieux située plus au sud, au PK 487,969.
Histoire
La « station de Trévoux » est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Chalon-sur-Saône à Lyon-Vaise. Elle est établie à environ trois kilomètres de la ville de Trévoux, sur l'autre rive de la Saône[1]. Un pont suspendu permet de traverser le fleuve et de rejoindre la station par la levée et son chemin.
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Comme toutes les gares intermédiaires d'origine de la ligne, elle comporte un bâtiment voyageurs dû à l'architecte de la Compagnie PL Alexis Cendrier[2].
En 1867, Adolphe Joanne, dans son ouvrage Itinéraire de Paris à la méditerranée : itinéraire descriptif et historique, indique que la 65e station de la ligne de Paris à Lyon est celle de Trévoux, ville de 2 794 habitants, située à 5 km d'Anse, 487 km de Paris et 25 km de Lyon, la station suivante est Saint-Germain-au-Mont-d'Or. En correspondance avec tous les trains, des omnibus conduisent les voyageurs entre la ville et la station à raison de 25 cent ou 45 cent, ce prix incluant le péage du pont sur la Saône. En repartant vers Lyon, le train laisse à gauche le village de Quincieux qui compte 1 050 habitants[3].
Devenue entretemps la « gare de Quincieux - Trévoux », elle est décrite en 1930 comme étant une « gare campagnarde » desservie uniquement par les « trains omnibus »[4].
En 1982, la SNCF décide de supprimer des arrêts sur la ligne Lyon - Villefranche afin de gagner sur les temps de parcours. Peu fréquentée et proche de la gare de Quincieux, la gare de « Quincieux-Trévoux » fait partie des arrêts supprimés[5].
Désaffecté, le bâtiment voyageurs est par la suite détruit. Aujourd'hui, il ne demeure plus que quelques platanes en lieu et place de la cour de l'ancienne gare.
Notes et références
- Jean-François Jolibois, Histoire de la ville et du canton de Trévoux : suivi du texte des franchises et de l'Acte de vente de la ville à la Maison de Bourbon, Imprimerie A. Vingtrinier, 1853, p. 47 lire (consulté le 25 juillet 2012).
- François Poupardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale », Revue d’histoire des chemins de fer [En ligne], 38 | 2008, mis en ligne le 10 mai 2011, consulté le 25 septembre 2013. URL : http://rhcf.revues.org/404
- Adolphe Joanne, Clerget, Itinéraire de Paris à la méditerranée : itinéraire descriptif et historique, Guides Joanne, Hachette, 1867 p. 288-289 lire (consulté le 25 juillet 2012).
- Yvonne Janicot, « Trévoux et la côtière de Saône », dans Les Études rhodaniennes. Vol 6 no 4, 1930. p. 418 lire (consulté le 25 juillet 2012).
- Journal officiel, Assemblée nationale questions et réponses : SNCF lignes Rhône, séance du 12 octobre 1981, Paris, 5 juillet 1982 p. 2815