Gare de Palinges
La gare de Palinges est une gare ferroviaire, fermée, de la ligne du Coteau à Montchanin. Elle est située, rue de la Gare, sur le territoire de la commune de Palinges dans le département de Saône-et-Loire, région Bourgogne-Franche-Comté en France.
Palinges | |
La gare de Palinges au début des années 1900. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Palinges |
Adresse | Rue de la Gare 71430 Palinges |
Coordonnées géographiques | 46° 33′ 18″ nord, 4° 12′ 28″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | • SNCF (voies) • un particulier (BV) |
Code | 87694661 |
Services | Fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Le Coteau Ă Montchanin |
Voies | 2 |
Quais | 2 (disparus) |
Altitude | 259 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | |
Ouverte en 1867 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est fermée en 2010 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). La gare ouverte la plus proche est celle de Génelard.
Situation ferroviaire
Établie à 259 mètres d'altitude, la gare de Palinges est située au point kilométrique (PK) 75,585 de la ligne du Coteau à Montchanin entre la gare de La Gravoine (Fermée) et de la gare de Génelard (Ouverte)[1].
Histoire
La gare de Palinges est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la deuxième section de Montceau-les-Mines à Digoin, de sa « ligne de Chagny à Moulin »[2]. Elle dispose d'un bâtiment en briques et pan de bois[3].
En 1882, le bâtiment provisoire de la gare est reconstruit en pierre[3]. En 1883 le PLM réorganise son réseau et la gare fait alors partie de la « ligne de Roanne à Montchanin »[4].
En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares stations et haltes du PLM[5]. C'est une gare de la 2e section de la ligne PLM de Roanne à Montchanin, située entre la gare de La Gravoine et la gare de Génelard[6]. Elle peut recevoir des dépêches privées, elle est : « ouverte au service complet de la grande vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligence, etc. »[7] ; et « ouverte au service complet de la petite vitesse, à l'exclusion des Chevaux chargés... »[8].
En 1929, il est Ă©tabli une voie de garage dans chaque sens[9].
Après la création de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) la ligne prend le nom de ligne du Coteau à Montchanin, n°769000[4] - [1].
Le , la gare, alors très peu fréquentée, ferme au trafic voyageurs.
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs est toujours présent.
Notes et références
- Reinhard Douté, « [769/2] Paray-le-Monial - Montchanin : lignes de Nevers à Chagny et de Moulins à Montchanin », dans Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : volume 2 - lignes 601 )à 990, La vie du Rail, (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 2/113.
- François Palau et Maguy Palau, « 10.24 Montceau les Mines-Digoin 16 septembre 1867 », dans Le Rail en France : Le Second Empire Tome 3 1864 - 1870, Paris, F et M Palau, (ISBN 2-950-9421-3-X), p. 131.
- « Chemins de fer d'intérêt général - Situation », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire,‎ , p. 179 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ligne du Coteau à Montchanin », sur Histoire de lignes oubliées…, (consulté le ).
- PLM 1911, p. 33.
- PLM 1911, p. 104-105.
- PLM 1911, p. 50.
- PLM 1911, p. 64.
- Conseil général., « Travaux terminés : Ligne de Moulin à Montchanin », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire,‎ , p. 210 (lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
- PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne).
Voir aussi
Articles Connexes
Liens externes
- « Ligne du Coteau à Montchanin », sur Histoire de lignes oubliées…, .
- « (Roanne) Le Coteau à Montchanin », sur plm1950.msts.free.fr.