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Gare de La Gravoine

La gare de La Gravoine est une gare ferroviaire, fermée et disparue, de la ligne du Coteau à Montchanin. Elle était située, à proximité du passage à niveau avec la D25, sur le territoire de la commune de Volesvres, à proximité de Saint-Aubin-en-Charollais, dans le département de Saône-et-Loire, région Bourgogne-Franche-Comté en France.

La Gravoine
Image illustrative de l’article Gare de La Gravoine
La gare au début des années 1900.
Localisation
Pays France
Commune Volesvres
Lieu-dit La Gravoine
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 46° 30′ 33″ nord, 4° 10′ 57″ est
Gestion et exploitation
Exploitant Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Le Coteau Ă  Montchanin
Voies 2
Quais 2 (disparus)
Altitude 253 m
Historique
Mise en service
Fermeture date inconnue

Ouverte en 1867 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est fermée après 1950 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire

Établie à 253 mètres d'altitude, la gare de La Gravoine était située au point kilométrique (PK) 70,177 de la ligne du Coteau à Montchanin entre la gare de Paray-le-Monial (ouverte) et la gare de Palinges (fermé)[1].

Histoire

La gare de La Gravoine est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la deuxième section de Montceau-les-Mines à Digoin, de sa « ligne de Chagny à Moulin »[2].

En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares stations et haltes du PLM[3]. C'est une gare de la 2e section de la ligne PLM de Roanne Ă  Montchanin, situĂ©e entre la gare de Paray-le-Monial et la gare de Palinges[4]. C'est une gare « ouverte au service complet de la grande vitesse, Ă  l'exclusion des chevaux chargĂ©s dans des wagons Ă©curies s'ouvrant en bout et des voitures Ă  4 roues, Ă  deux fonds et Ă  deux banquettes dans l'intĂ©rieur, omnibus, diligence, etc. », elle n'est ouverte Ă  ce service que pendant les pĂ©riodes indiquĂ©es par un affichage en gare[5] ; et « ouverte au service complet de la petite vitesse, Ă  l'exclusion des Chevaux chargĂ©s... » nĂ©anmoins les expĂ©ditions, en provenance ou Ă  destination sont soumises Ă  des conditions : « Le chef de gare devra ĂŞtre prĂ©venu 24 heurs Ă  l'avance de toute expĂ©dition d'un poids supĂ©rieur Ă  500 kg, afin que le matĂ©riel nĂ©cessaire puisse [6].ĂŞtre mis Ă  la disposition des expĂ©diteurs. La Compagnie se rĂ©serve de faire effectuer par les soins des expĂ©diteurs et des destinataires, et Ă  leurs frais, le chargement et dĂ©chargement des expĂ©ditions de plus de {unitĂ© ». La manutention se fera en dĂ©bord sur une voie de garage destinĂ©e Ă  cet usage. Lorsque la Compagnie fera faire cette manutention par ses agents, les droits pour cette opĂ©ration seront perçus conformĂ©ment Ă  l'article 14 des conditions d'application des tarifs gĂ©nĂ©raux[6].

Elle est fermée à une date indéterminée, après 1950, son bâtiment n'existe plus[alpha 1].

Notes et références

Notes

  1. Sur la carte IGN de 1950, la gare et son bâtiment sont indiqués alors que sur la photo Google maps actuelle elle a disparu[7].

Références

  1. Reinhard Douté, « [769/2] Paray-le-Monial - Montchanin : lignes de Nevers à Chagny et de Moulins à Montchanin », dans Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : volume 2 - lignes 601 )à 990, La vie du Rail, (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 2/113.
  2. François Palau et Maguy Palau, « 10.24 Montceau les Mines-Digoin 16 septembre 1867 », dans Le Rail en France : Le Second Empire Tome 3 1864 - 1870, Paris, F et M Palau, (ISBN 2-950-9421-3-X), p. 131.
  3. PLM 1911, p. 23.
  4. PLM 1911, p. 105.
  5. PLM 1911, p. 50.
  6. PLM 1911, p. 64.
  7. « IGN Remonter le temps », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Bibliographie

  • PLM, Chemins de fer de Paris Ă  Lyon et Ă  la MĂ©diterranĂ©e : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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