Gare de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers
La gare de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers est une gare ferroviaire française de la ligne de Bourges à Miécaze, située sur le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Ursin, à proximité de Morthomiers, dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers | ||||
Locotracteur CEM-Fauvet Girel sur un des embranchements particuliers de la gare. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | La Chapelle-Saint-Ursin | |||
Adresse | rue des Laburets 18570 La Chapelle-Saint-Ursin |
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Coordonnées géographiques | 47° 02′ 57″ nord, 2° 18′ 09″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | SNCF | |||
Code UIC | 87576264 | |||
Site Internet | La gare de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers, sur le site de la SNCF | |||
Service | Marchandises (ITE) | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Bourges à Miécaze | |||
Voies | 2 (+ voies de services) | |||
Altitude | 142 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | 1910 (services voyageurs et Grande Vitesse) | |||
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Elle est ouverte en 1861 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). Au début des années 1900, les services voyageurs et Grande Vitesse sont fermés et transférés dans la nouvelle gare de La Chapelle-Saint-Ursin-Bourg, elle reste ouverte en tant que gare marchandises.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) qui gère deux installations terminales embranchées (ITE).
Situation ferroviaire
Établie à 142 mètres d'altitude, la gare fret de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers est située au point kilométrique (PK) 231,678 de la ligne de Bourges à Miécaze entre les gares de La Chapelle-Saint-Ursin-Bourg (fermée) et de Saint-Florent-sur-Cher[1].
Histoire
Station de La Chapelle-Saint-Ursin
La station de « La Chapelle-Saint-Ursin » est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Bourges à Montluçon[2].
À l'origine du projet la compagnie n'avait pas prévue l'établissement de cette station. Le tracé ne comprenait pas de gare de bifurcation, au point d'origine de la ligne situé au lieu-dit le « Pont Vert » à 5 500 mètres de la gare de Bourges, et aucun arrêt avant Saint-Florent-sur-Cher située à 19 km de Bourges. La compagnie trouva un compromis, pour satisfaire aux réclamations des habitants pour l'établissement d'un arrêt voyageurs, en établissant l'arrêt à proximité du croisement de la ligne avec le chemin de Bourges à Villeneuve (actuelle route départementale 16), à plus de 1 500 mètres du bourg de Saint-Florent. Ce choix de cet emplacement a été dicté par la présence de plusieurs exploitations minières et d'un projet de « port sec »[2].
Station de La Chapelle-Saint-Ursin P. V.
Au début des années 1900, la municipalité de La Chapelle-Saint-Ursin se met d'accord avec la compagnie d'Orléans pour ouvrir une nouvelle station plus proche du bourg, au lieu-dit « Le Ponceau » afin d'être plus accessible aux voyageurs. La compagnie a accepté cette demande à la condition qu'il y ait un transfert du service des voyageurs et de celui de la Grande Vitesse. Cette décision est validée le par le ministre des travaux publics. Mais la commune de Morthomiers, estimant que cela est préjudiciable à ses habitants, porte l'affaire en justice. Mais le conseil d'État rejette son recours en 1904[3] - [4]. En 1910, la compagnie est autorisée à ouvrir la station près du bourg, entre la gare de Bourges et celle de La Chapelle-Saint-Ursin. Cette création implique donc : la suppression et le transfert à la nouvelle station du service voyageurs et des services messageries, denrées et colis postaux, et une modification du nom. La première station devient « La Chapelle-Saint-Ursin P. V. » et la nouvelle prend le nom de « La Chapelle-Saint-Ursin G. V. »[5] - [6].
Dans les années 1920, la gare est photographiée par Jean Combier, qui édite une carte postale intitulée « La Chapelle-Saint-Ursin (Cher) - Gare P. V. ». La gare dispose alors : d'un bâtiment à deux ouvertures et un étage sous une toiture à deux pans couverte en tuiles, d'un abri de quai et d'un autre petit édifice. Électrifiée, la gare est équipée d'un mat Lartigue[7].
Gare de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers
Ce n'est que plus tard qu'elle est renommée « La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers », sans doute par la SNCF. Elle est ouverte au service des marchandises.
Service des marchandises
La gare de La Chapelle-Saint-Ursin - Morthomiers gère deux installations terminales embranchées[8].
Notes et références
- « [695/1] (Vierzon) Marmagne - Montluçon », dans Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0, présentation en ligne), p. 65.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, , 221 p. (ISBN 2-9509421-2-1), « 5.31 Bourges-Montluçon : 9 décembre 1861 », p. 144.
- « Suppression de gare devant le Conseil d'État », Journal des Transports, vol. 27,‎ , p. 179 (lire en ligne, consulté le ).
- « Voirie (grande) - Chemins de fer suppression de services dans une gare. Pouvoir du ministre », Recueil des arrêts du Conseil d'État,‎ , p. 172-173 (lire en ligne, consulté le ).
- Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Île-de-France, « Renseignements commerciaux : 5. Chemins de fer d'Orléans », Bulletin de la Chambre de commerce de Paris,‎ , p. 863 (lire en ligne, consulté le ).
- « Homologations : 11 juillet 1910 », Journal officiel de la République française,‎ , p. 6301 (lire en ligne, consulté le ).
- « Carte postale : La Chapelle-Saint-Ursin (Cher) - La gare P. V. (Petite vitesse ?) - Éditeur : Combier, photographe à Macon », sur cparama.com, (consulté le ).
- SNCF Réseau, Document de référence du réseau ferré national : horaire de service 2017 : Annexe 4.4 : localisation des installations terminales embranchées, SNCF, , 22 p. (lire en ligne), p. 10.