Gahoun Georges Hégbor

Gahoun Georges Hégbor naît à Baguida en 1940[1]. Il est issu de l'ethnie waci[2]. En 1965, il obtient un brevet technique de journalisme à Paris. Plus tard, en 1975, il obtient un diplôme de droit (DESS) à l'université Paris-Panthéon-Assas. Il passe le barreau en 1978[3].

Hégbor travaille comme journaliste pour Togo-Presse de 1963 à 1972 puis devient diplomate à l'ambassade du Togo en France de 1972 à 1976[3] - [4].

Il est l'un des membres fondateurs du Comité d'action pour le renouveau (CAR)[3]. Le 23 juin 1993, il dépose la candidature du président du CAR Yawovi Agboyibo à l'élection présidentielle de 1993[5]. Il est élu à l'Assemblée nationale au second tour des élections législatives de février 1994 en tant que candidat pour le CAR dans la deuxième circonscription de la préfecture du Golfe[6]. Durant son mandat, il est vice-président de l'Assemblée[7].

Hégbor est le porte-parole des manifestants qui se sont réunis en août 2001 contre l'arrestation d'Agboyibo[8]. Lors du dialogue inter-togolais de 2006, il signe l'accord politique global sur le processus électoral au nom du CAR le 20 août 2006[9]. Le 20 septembre 2006, il rejoint le gouvernement du Premier ministre Agboyibo en tant que ministre de la Communication et de la Formation civique, dans un cadre de gouvernement d'« union nationale »[10]. Au moment de sa nomination, il est le premier vice-président du CAR[11].

Lors des élections législatives d'octobre 2007, il est le premier candidat sur la liste des candidats du CAR à Lomé[1], mais il ne remporte pas de siège[12].

Lors de la scission en 2018 du CAR, il rejoint les Forces démocratiques de la République dirigées par Dodji Apévon[13].