Gabrielle Siry-Houari

Gabrielle Siry-Houari est originaire de Rennes, où elle va à l'école dans un quartier d'éducation prioritaire[3] et pratique le basket-ball au niveau national[4]. Elle étudie à Sciences Po[5].

Elle a occupé le poste de conseillère Affaires internationales et innovation financière au cabinet d'Axelle Lemaire, secrétaire d'État au numérique et à l'innovation, en 2016-2017[6], où elle était chargée d'encourager la finance solidaire (financement participatif, ouverture en France du don par SMS aux associations caritatives...)[7] et des enjeux liés au Brexit[8].

"D'origine espagnole et algérienne"[9], elle est candidate du PS aux élections législatives de 2017 sur la 5^e circonscription des Français de l'étranger[10], où elle arrive en quatrième position au premier tour et récolte 8,13 % des suffrages. Lors de cette campagne, elle obtient le maintien de services publics dans un contexte de réduction du réseau consulaire[11].

Gabrielle Siry-Houari est nommée porte-parole du Parti socialiste par Olivier Faure en avril 2018 après le congrès d'Aubervilliers, devenant ainsi la plus jeune porte-parole de l'histoire de ce parti. Elle travaille à la Banque de France[12] sur l'encadrement de la finance durable, sujet sur lequel elle publie des articles[13], et sur la limitation « de la rémunération des grands dirigeants financiers à l'échelle européenne »[14]. Elle est aussi chargée d'enseignement en économie à l'Université Paris-Dauphine[15].

En 2019, elle figure sur la liste "Envie d'Europe" menée par Raphaël Glucksmann et soutenue par le Parti socialiste, aux élections européennes.

Elle présente le résultat de ses travaux sur le sujet des discriminations dans une interview à Libération à l'été 2021[16]. Dans une interview au Huffington Post[17], elle explique boycotter la chaîne Cnews, notamment à la suite d'altercations avec Pascal Praud qu'elle juge sexiste[2]. En 2020, pendant la crise de la Covid-19, elle co-organise avec d'autres femmes de gauche un meeting en ligne visant à mettre en lumière le fait que « les soignantes, caissières, aides ménagères, ouvrières du textile, etc. sont en première ligne dans la vie mais absentes dans les réflexions politiques »[18].

Désignée candidate aux élections législatives de 2022 par le Parti socialiste dans la 3^e circonscription de Paris face à Stanislas Guérini[19] et soutenue par Benjamin Biolay[20], elle se retire finalement après la signature des accords d'union de la gauche Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Elle critique le manque de parité dans les investitures aux législatives qu'elle décrit comme "une affaire de boy's club"[21] et annonce vouloir une modification des statuts de son parti pour assurer une parité réelle[22]. À l'occasion du congrès de Marseille, elle présente des propositions pour la place des femmes en politique[23].

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