Gabrielle Nanchen
Gabrielle Nanchen, née à Aigle le (originaire d'Icogne), est une personnalité politique valaisanne, membre du parti socialiste.
Gabrielle Nanchen | |
Gabrielle Nanchen en 1993. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
– | |
Circonscription | Valais |
LĂ©gislature | 39e et 40e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Biographie | |
Nom de naissance | Gabrielle Stragiotti |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aigle (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PS |
Diplômée de | Université de Lausanne |
Profession | Assistante sociale |
Biographie
Gabrielle Nanchen naît Gabrielle Stragiotti[1] le à Aigle, dans le Chablais vaudois. Son père, Gabriel Stragiotti, est d'origine italienne, tandis que sa mère, née Cécile Thiault, est d'origine française[2].
Elle est licenciée en sciences sociales de l'Université de Lausanne et titulaire d'un diplôme en travail social de l'École d'études sociales de Lausanne.
Elle Ă©pouse Maurice Nanchen, psychologue, en 1967. Ils ont trois enfants[2].
Elle est domiciliée à Icogne (Valais).
Parcours politique
Élue au Conseil national en 1971, à l’âge de 28 ans, elle est la plus jeune des onze femmes élues au Parlement l’année de l’introduction du droit de vote et d’éligibilité au niveau fédéral[3]. Elle est également la première femme socialiste élue au Conseil national en Suisse romande[4]. Elle s'est beaucoup engagée en faveur de la politique sociale et familiale[5].
En 1975, elle conserve son siège au Conseil national puis se présente aux élections du Conseil d'État valaisan en 1977. Vainqueure en nombre de voix, elle voit toutefois son élection invalidée, la Constitution valaisanne interdisant à deux personnes habitant dans le même district de siéger ensemble au Conseil d’État. Or, Antoine Zufferey, lui aussi domicilié dans le district de Sierre, l’avait devancée en nombre de suffrages. Renonçant à changer de domicile, Gabrielle Nanchen perd l’occasion de devenir la première femme élue dans un exécutif cantonal en Suisse[6].
Elle quitte le Conseil national en 1979 après y avoir défendu le droit à l’avortement et une politique familiale protégeant mieux la maternité[7] - [8].
En 1972, Carole Rossopoulos réalise un film documentaire dépeignant les réactions à la suite de sa candidature au Conseil d'État[9].
Ouvrages
- Saint-Jacques de Compostelle, De Suisse en Galice, un chemin vers soi-mĂŞme, 2009
- Compostelle-Cordoue, Marche et Rencontre, sous la direction de Gabrielle Nanchen, 2012
- Le goût des autres, 2018[10] - [11]
- Hommes et femmes, le partage, Favre, Lausanne, 1981, 196 p.
Notes et références
- Roger Germanier, « Galerie valaisanne de portraits. Gabrielle Nanchen-Stragiotti », Le Nouvelliste,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- Thierry Rossier, « Gabrielle Nanchen » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « La stabilité politique en Valais va de pair avec une poussée du féminisme », L'Express,‎ (lire en ligne)
- Jean-Michel Bonvin, « Les coulisses du socialisme valaisan », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 10 (lire en ligne)
- « Gabrielle Nanchen, femme politique », RTS, (consulté le )
- « Mme Nanchen bat M. Bender mais... », L'Express,‎ (lire en ligne)
- « Initiative Nanchen pour la politique familiale : on en reparlera en 1983... », L'Express,‎ (lire en ligne)
- Ariane Hentsch, MEYRIN ENSEMBLE, « qu'une femme », Mensuel,‎ (lire en ligne [PDF])
- Carole Roussoupolos, « Gabrielle Nanchen », sur online.solothurnerfilmtage.ch, (consulté le )
- Marie-Pierre Genecand, « Gabrielle Nanchen, le goût des autres », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Christine Savioz, « La Valaisanne Gabrielle Nanchen raconte sa confiance en la vie dans un nouveau livre », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :