Gabriel Guérin

Né le 25 juillet 1892 au Havre[1], il travaille comme voliier à la compagnie des Docks du Havre jusqu'à son appel au service militaire en 1913[2]. Il est domicilié chez ses parents au n^o 37 quai Videcoq[3].

Il fait la première partie de la guerre comme fantassin agent cycliste de liaison, en tant que soldat de 1^re classe au 28^e régiment d'infanterie[4], et obtient la Croix de Guerre avec deux citations.

Passé dans l'aviation le 6 juin 1916, il est breveté pilote le 10 octobre suivant et rejoint l'escadrille n^o 15 en avril 1917 avec le grade de caporal.

Promu sergent en juin 1917, adjudant en octobre puis sous-lieutenant en novembre, il est décoré de la Médaille militaire et la Légion d'honneur pour ses prouesses en combat aérien, obtenant sa première victoire aérienne le 25 mai 1917.

L'Aéro-Club de France lui remet une médaille d'or en janvier 1918[5].

Il est blessé par balle à la cuisse gauche le 12 mai 1918 en poursuivant un biplan de chasse.

Devenu lieutenant commandant la SPA 88 en juillet 1918, il enregistre 23 victoires aériennes homologuées à son actif, plus 11 probables.

Il se tue dans un accident d'avion survenu aux commandes d'un SPAD VII, le 1^er août 1918 en décollant du terrain d'aviation de Mont-l'Évêque.

• Chevalier de la Légion d'honneur[6]
• Croix de guerre 1914-1918
• Médaille militaire (27 août 1917)[7]