Gabriel Despland
Gabriel Despland, né le à Villars-Lussery et mort le à Lausanne (originaire de Genève, Rougemont et Cossonay), est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démcratique (PRD).
Gabriel Despland | |
Portrait de Gabriel Despland. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État vaudois | |
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Conseiller aux États | |
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LĂ©gislature | 1943-1947 |
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LĂ©gislature | 1947-1951, 1951-1955, 1955-1959, 1959-1963, 1963-1967 |
Conseiller national | |
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LĂ©gislature | 1939-1943 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Villars-Lussery |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lausanne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Profession | Vétérinaire |
Il est député du canton de Vaud au Conseil national de à , puis au Conseil des États jusqu'en et de à . Il est parallèlement membre du Conseil d'État du canton de Vaud de 1944 à 1961.
Biographie
Gabriel Despland naît le à Villars-Lussery, dans le canton de Vaud. Il est originaire de deux autres communes du canton, Rougemont et Cossonay, et de Genève. Il est le petit-fils des conseillers nationaux radicaux Maurice Despland par son père et Jean Cavat par sa mère[1].
Après avoir suivi des études de vétérinaire à Lausanne (où il devient Helvétien), puis à Berne, études qu'il achève en 1926, il pratique à Échallens[1] - [2].
Il est marié à Hélène Isabelle Rochat et a le grade de colonel à l'armée[1].
Parcours politique
Il est élu à la municipalité et à la syndicature de sa commune de naissance en 1933. L'année suivante, il devient député au Grand Conseil du canton de Vaud. Il le préside en 1943. En 1937, il est l'un des promoteurs d'une initiative anticommuniste largement acceptée par le peuple[2].
En 1941, il est élu au Conseil national puis, en 1943, passe au Conseil des États qu'il quitte en 1944, pour y retourner en 1947 jusqu'en 1967. Il préside le conseil en 1960.
Conseil d'État
Le , il entre au Conseil d'État vaudois. où il prend en charge le Département des travaux publics et ensuite le Département de l’intérieur. Il y freine notamment les profondes réformes de l’administration que réclament les libéraux et la Ligue vaudoise et introduit en deux étapes (1946 et 1960) le suffrage proportionnel, tout en découpant le canton en trente arrondissements pour permettre à son parti de conserver plusieurs de ses bastions. Le système électoral qu'il met en place reste en vigueur jusqu'en 1998[2].
Il joue un rôle majeur dans l'obtention du droit de vote des femmes dans le canton de Vaud. À la suite d'un décret adopté le par le Grand Conseil et à la demande des suffragistes vaudoises, il décide en effet d’organiser une votation cantonale sur le droit de vote et d’éligibilité des femmes au niveau cantonal en même temps que la votation fédérale sur le même sujet, le . Ainsi, les Vaudoises deviennent les premières Suissesses à obtenir les droits politiques, huit ans après l’échec en votation populaire de 1951. Il copréside avec Antoinette Quinche le comité d’action qui milite à cette occasion en faveur du « oui »[3] - [4].
Il quitte l'exécutif cantonal en 1961[2].
Autres mandats
Il préside l'Exposition nationale suisse de 1964 à partir de 1961[2].
Références
- Laurent Tissot, « Gabriel Despland » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Olivier Meuwly, « Gabriel Despland (1901-1983) – Cercle démocratique », sur www.cercle-democratique.org, (consulté le )
- « Gabriel Despland, suffragiste », sur www.vd.ch (consulté le )
- « 60e anniversaire du droit de vote et d’éligibilité des Vaudoises | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :