Gaétan Camille Thomas Paroletti
Camille Thomas, chevalier de Mayolle, né le à Turin (Royaume de Sardaigne), mort le à Paris), est un général italien de la Révolution et de l’Empire.
Gaétan Camille Thomas Paroletti | ||
Surnom | chevalier Paroletti-Gaétan |
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Naissance | Turin Royaume de Sardaigne |
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Décès | (à 56 ans) Paris |
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Origine | Piémont | |
Allégeance | République cisalpine République piémontaise Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1796 – 1815 | |
Commandement | DĂ©partement de la Haute-Loire | |
Conflits | Guerres napoléoniennes | |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Famille | Frère puîné de Victor-Modeste Paroletti | |
Biographie
Camille Thomas, frère puîné de Victor-Modeste Paroletti, nait à Turin, le . Il est destiné à l'état ecclésiastique par sa famille, et y entre fort jeune. Mais il renonce à cet état lorsque le général Bonaparte fait sa première entrée en Italie. Il saisit avec empressement cette occasion pour renoncer aux ordres et se livrer à la profession des armes, dans laquelle il obtient un avancement rapide.
Nommé capitaine le , et chef de bataillon le , dans l'armée cisalpine, il retourne en Piémont, au service de la république piémontaise, avec le grade de colonel le et le titre d'adjudant-commandant le . Le roi de Sardaigne a alors perdu ses États de terre-ferme.
Il est ensuite employé avec le même grade dans l'armée révolutionnaire française, lorsque le Piémont est réuni à la France. Il se fait remarquer par son courage et ses talents militaires pendant les campagnes d'Italie. Il sert dans la campagne de 1809 en Autriche, où il est blessé et fait prisonnier.
Après son échange, il sert avec la même distinction en Espagne et est élevé au grade de général de brigade par décret du . Il passe en Allemagne avec le corps d'armée du Maréchal Gouvion-Saint-Cyr, et se trouve avec lui dans toutes les affaires de la campagne désastrueuse de 1813, en Saxe, ainsi qu'à la capitulation de Dresde, conclue le , et méconnue quelques jours après par les alliés.
Rentré en France après la première Restauration, le général Paroletti est maintenu dans son grade par le roi, et fait chevalier de Saint-Louis le , naturalisé le il passe officier de la Légion d'honneur le .
Pendant les Cent-jours en 1815, il commande dans le département de la Haute-Loire.
Mis à la demi-solde, après la seconde Restauration, il habite avec son frère Victor-Modeste Paroletti, à Paris jusqu'à sa mort le .
Vie familiale
Le , il épouse Rose Biandra à Turin. Le couple a une fille Adèle en 1804 qui épouse Alexandre Goussard, inspecteur des douanes. Leur fils Alfred Charles né en 1832 prend le nom de Goussard de Mayolle en 1878.
Camille Thomas, chevalier de Mayolle, était le frère puîné de Victor-Modeste Paroletti
États de service
- Chef de bataillon dans l'armée cisalpine ;
- Colonel et adjudant-commandant au service de la république piémontaise (an IX) ;
- Employé avec le même grade dans l'armée révolutionnaire française ;
- Adjudant-général Chef de brigade () ;
- Fait prisonnier par les Autrichiens (1809) ;
- Général de brigade par décret du .
- Commandant dans le département de la Haute-Loire 1815.
Campagnes
Blessures
- Blessé en 1809.
DĂ©corations
Titres
- Chevalier de Mayolle () [1].
Annexes
Bibliographie
- Antoine Jay, Étienne de Jouy et Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; précédée d'un tableau par ..., vol. 16, Librairie historique, (lire en ligne) ;
- Joseph-François Michaud et Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne : ou, Histoire, par ordre alphabétique: de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 76, (lire en ligne).
- « Cote LH/2056/47 », base Léonore, ministère français de la Culture
Notes et références
- Lettre de noblesse siv. archives-nationales.gouv