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Gösta Schwarck

Gösta Ernst Poul Schwarck (-) est un compositeur et un homme d'affaires danois. Il est surtout connu pour ses activités d'imprésario pour lesquelles le titre de Docteur en Musique lui a été conféré.

Gösta Schwarck
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  96 ans)
Danemark
Nationalité
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
MĂšre
Marguerite BriĂĄn-Schwarck (d)
Conjoint
Assia Zlatkowa (en)
Autres informations
Instrument

Gösta Schwarck est nĂ© le dans une famille d'artistes d'origine danoise et allemande au nord-est de l'Allemagne. Son pĂšre, Ernst Poul Schwarck, Ă©tait chef d'orchestre ; sa mĂšre, Marguerite Brian-Schwarck, chanteuse d'opĂ©ra et professeur de chant. Des racines familiales se retrouvent en France, en Écosse, en SuĂšde, en Argentine et en Afrique.

Il est actif dĂšs les annĂ©es 1930, d'abord comme compositeur et plus tard comme directeur des ventes ainsi que chef de chƓur. Encore jeune, il a fondĂ© sa propre entreprise commerciale. Au dĂ©but des annĂ©es 1950 et tout au long de cette dĂ©cennie, il a organisĂ© des concours nationaux de beautĂ© au Danemark. Il est devenu le reprĂ©sentant national officiel de miss Danemark, Miss Monde et Miss Europe. À partir de 1957, il a Ă©tĂ© Ă©galement impresario international et a organisĂ© de grandes manifestations musicales classiques par l'intermĂ©diaire de son entreprise d'organisation de concerts internationaux plus tard connue sous le nom de Dr Gösta Schwarck International Ltd. Ces activitĂ©s en France ont Ă©tĂ© reprises par son fils Yan-Brian Schwarck.

Biographe

Les premiÚres années

Dans les premiÚres années, il mÚne une double carriÚre de compositeur et de directeur des ventes pour une entreprise de parfums. Il publie des disques et des partitions, en collaboration avec Sven Rye, Gull-Maj Norin, Greta Keller et d'autres[1] - [2].

1946-1947 : service militaire

Pendant son service militaire Ă  la suite de la Seconde Guerre mondiale, il crĂ©e un chƓur militaire avec lequel il fait une tournĂ©e au Danemark et Ă  l'Ă©tranger. Le chƓur chante Ă  l'antenne de la radio nationale, enregistre et publie son propre disque. FrĂ©dĂ©ric IX, roi de Danemark, exprime sa gratitude pour ces actions dans une lettre ; en effet cette chorale participe ainsi Ă  rĂ©tablir le moral dans l'Europe d'aprĂšs-guerre.

Dans les concerts contemporains organisĂ©s par Gösta Schwarck, l’acteur Ib SchĂžnberg apparaĂźt ainsi que le jeune adolescent Bent Fabricius-Bjerre, qui joue avec son orchestre, rĂ©cemment crĂ©Ă©. Plus tard au cours de sa vie, Gösta Schwarck fait souvent rĂ©fĂ©rence Ă  son expĂ©rience de soldat comme une pĂ©riode d'apprentissage au cours de laquelle il pose les bases de ce qui l'aidera plus tard dans son travail d'imprĂ©sario[3].

1947-1998 L’organisation de vente Gösta Schwarck

À partir de 1946, il est entrepreneur indĂ©pendant et fonde un rĂ©seau commercial national (Salgsorganisationen Gösta Schwarck) basĂ© Ă  Copenhague, Adelgade 18 et plus tard, Vesterbrogade 27. Avec la devise « Un nouvel article chaque semaine », la start-up fournit le Danemark en produits cosmĂ©tiques, de santĂ©, vĂȘtements, nouvelles inventions et importations. Parmi les articles Ă  la vente : le peigne invisible, La Grande Massette mais aussi la reprĂ©sentation danoise de Gilibert, Bourjois et Chanel. Le premier bikini danois vendu par son entreprise a Ă©tĂ© conçu par sa sƓur et artiste Christel Marott (en). Les premiers concours Miss Danemark et divers types de spectacles de variĂ©tĂ© organisĂ©s par Gösta Schwarck pendant ce temps sont utilisĂ©s comme plate-forme de promotion pour les produits de l'entreprise.

1954-1960 : les concours de beauté

Lors d'un dĂ©jeuner d'affaires Ă  Dyrehavsbakken il fait la connaissance d'Albert V. Unruh, un directeur de thĂ©Ăątre qui possĂšde une salle de spectacle qui souffre d'un chiffre d'affaires fortement en baisse. Avec l’aide de Gösta Schwarck dans les domaines du marketing, des idĂ©es, des ventes et de la promotion, de longues files de visiteurs se forment quelques jours plus tard, en face du thĂ©Ăątre, qui autrement aurait fait faillite. En cette pĂ©riode, Gösta Schwarck organise des concours de beautĂ© nationaux et son organisation est le reprĂ©sentant danois de Miss Europe, Miss Monde et Miss Univers. En 1958, l'acteur MGM Errol Flynn accepte une invitation Ă  parmi le jury ; au cours de cette activitĂ©, il dĂ©couvre le talent musical de Gösta Schwarck et le promeut auprĂšs de ses propres agents. Selon les dossiers propres de Gösta Schwarck, on lui offre des opportunitĂ©s de carriĂšre Ă  Hollywood qu'il doit dĂ©cliner pour continuer ses activitĂ©s d'organisateur au Danemark. En 1961 il organise le ‘’Festival des ThĂ©Ăątres Français’’ pour la cĂ©lĂ©bration du centenaire de l’hĂŽtel Marienlyst et, en 1971, il organise des jours de festival français avec son fils Yan-Brian Schwarck et la participation de Pierre Cardin.

1957-2011 : activitĂ© d’impresario

AprĂšs un grave accident de voiture Ă  Hambourg en 1954, Gösta Schwarck se tourne vers la musique classique. Une organisation destinĂ©e Ă  la gestion de concerts est mise en place, et les profits de son entreprise de cosmĂ©tiques sont canalisĂ©s directement dans la musique pour permettre Ă  certains des plus grands musiciens classiques contemporains de venir visiter un petit pays comme le Danemark. Alexandre Borovsky, Nikita Magaloff, Shura Cherkassky, Youri Boukoff, Walter Klien, Jakob Gimpel, Sviatoslav Richter, Adam Harasiewicz, Grigory Sokolov et d'autres artistes participent, et Victor SchiĂžler Ă©crit une longue lettre ouverte oĂč il fait l'Ă©loge des mesures prises par Gösta Schwarck avec ces mots introductifs : « La scĂšne musicale danoise vous doit beaucoup ».

À l'Ăąge de 40 ans, il perfectionne ses compĂ©tences pianistiques avec une Ă©ducation Ă  l'AcadĂ©mie royale danoise de musique et obtient son diplĂŽme en tant que pianiste de concert, sous la supervision de Herman D. Koppel. Ses Ă©tudes musicales ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en parallĂšle de la direction de son entreprise de cosmĂ©tiques, de la gestion de concerts nouvellement crĂ©Ă©e et la charge de sa famille en pleine croissance.

Au cours des annĂ©es plus tard, il s'Ă©loigne de l'art du piano afin d’organiser des visites dans tout le pays pour d'autres formes artistiques. Le chƓur de garçons de Vienne, Vlach Quartet, Janacek Quartet, Carlo Zecchi, Kyung-Wha Chung, Anne-Sophie Mutter, Alexander Lazarev et d'autres, et des voix cĂ©lĂšbres tels que Boris Christov, Christa Ludwig, Mirella Freni, Teresa Berganza, Ghena Dimitrova et d'autres sont invitĂ©es au Danemark. En 1975, il Ă©pouse la jeune pianiste bulgare Assia Zlatkowa.

Au milieu des annĂ©es 1980, Gösta Schwarck est le premier Ă  obtenir l’OpĂ©ra soviĂ©tique BolchoĂŻ au Danemark[4] - [5] - [6] - [7] - [8].

Dans la mĂȘme annĂ©e, il annonce qu'il met en scĂšne l’Aida de Verdi avec 264 participants au ThĂ©Ăątre Royal Danois Ă  Copenhague.

En 1988, il devient le premier au Danemark - et en Scandinavie - à persuader Luciano Pavarotti de rendre visite à la capitale du Danemark avec l'Orchestre royal du Danemark comme accompagnement. AprÚs plusieurs problÚmes de financement, il hypothÚque sa maison et met tous ses effets personnels en gage afin de réaliser cet événement quasi impossible[9] - [10].

AprÚs avoir ouvert la voie et montré que ces événements spectaculaires sont possibles au Danemark, l'entreprise de radio-télévision publique du Danemark et d'autres grandes organisations suivent ses traces les années suivantes avec des événements semblables.

Gösta Schwarck est chargé d'organiser des milliers de manifestations culturelles uniques, tant au sein qu'à l'extérieur du Danemark. Tout cela, il le réalise en parallÚle avec la gestion de son entreprise "Salgsorganisationen Gösta Schwarck" qui devient plus tard la société de vente par correspondance "Euro Pharma ApS", ce qui contribue au financement des événements culturels[11] - [12]. Au cours des 20-30 premiÚres années, il a mis en jeu ses finances personnelles et a dépensé son propre argent dans la musique, seulement motivé par le désir de créer des événements sans précédence et sans équivalence[13] - [14] - [15] - [16].

1970-2008 : distinctions internationales

Au fil des ans, il reçoit divers honneurs, ordres, mĂ©dailles et rĂ©compenses de divers gouvernements, d’Allemagne, de France, des États-Unis, de Russie, de l'Union soviĂ©tique, de la RĂ©publique tchĂšque, de Bulgarie, d’IsraĂ«l et de Hongrie[17]. En 1977, il reçoit le titre docteur honoraire du Conservatoire de Chicago. Le plus grand honneur vient en 2008 quand lui est dĂ©cernĂ© l'Ordre de Saint Cyrille et Saint MĂ©thode [18] par le prĂ©sident bulgare - le plus grand honneur qui peut ĂȘtre attribuĂ© par le chef de l'État en reconnaissance des efforts spĂ©ciaux dans l'art et la science[19]. Il n'a pas encore reçu d'honneur Ă©quivalent dans son pays d'origine, en dĂ©pit de ses contributions au Danemark.

Compositions

  • ÉlĂ©gie (1971)
  • Golden Rhapsody (1955)
  • Petite Perle (1950)
  • Nous sommes Danemark, nous sommes Soldats (1946)
  • Un Seul Baiser (1942)
  • Une odeur de printemps (1938)
  • Adieu et Au revoir (1937)
  • Sant des mots (1936)
  • La mĂ©lodie de la vie (1936)

Liens externes

Références

  1. (da) « Ung Komponist debuterer Nytaarsaften. Greta Keller synger hans fĂžrste Opus » [« Un jeune composierur fait ses dĂ©buts Nytaarsaften. Greta Keller chante son premier Opus »], ?,‎
  2. (da) « Greta Keller synger pĂ„ Dansk » [« Greta Keller chante en danois »], ?,‎
  3. (da) Lars Krabbe, « 90-Ă„rs FĂždselsdagen Et mirakulĂžst liv » [« 90e anniversaire. Une vie miraculeuse »], cnn,‎ .
  4. (da) Kirsten Olesen et Steen Tronsgaard, « Fornemt opera-besĂžg det stĂžrste nogensinde » [« Visite du plus grand OpĂ©ra de tous les temps »], The newspaper,‎
  5. (da) « StĂžrste udenlandske gĂŠstespil i Danmark nogensinde » [« Le spectacle prĂ©sentant le plus grand nombre d'artistes Ă©trangers jamais prĂ©sentĂ© au Danemark »], Ny Thisted-Posten,‎ , page 15
  6. (da) Poul Erik Petersen, « Boris Kommer til Århus » [« Boris vient Ă  Aarhus »], Berlingske Tidende,‎
  7. (da) « Bolshoi-operaen pĂ„ gĂŠstespil i Danmark i 1986 » [« L'opĂ©ra du BolchoĂŻ Opera joue au Danemark en 1986 »], Berlingske Tidende,‎ , Culture
  8. (da) Tina Gustavsen et Ib Hansen, « Russerne Kommer! » [« Les Russes arrivent ! »], Aarhus Stiftstidende,‎ , p. 6
  9. (da) « Nattefest for en verdensstjerne » [« FĂȘte nocturne pour une star mondiale »], Berlingske Tidende,‎
  10. (sv) « He banade vĂ€g för Pavarotti » [« Il a ouvert la voie Ă  Pavarotti »], KvĂ€llsposten,‎ , Culture
  11. (da) Britta Bjerre, « Slankebranchen raser over lĂŠge efter TV-afslĂžring » [« L'industrie de la diĂ©tĂ©tique rage contre le docteur aprĂšs les rĂ©vĂ©lations Ă  la tĂ©lĂ©vision »], BT,‎ , p. 40
  12. (da) Preben Valby, « Et liv med kunst, kvinder og creme » [« Une vie d'art, de femmes et de crĂšme »], The newspaper,‎
  13. (da) « En SĂŠlgers Liv » [« La vie d'un vendeur »], Ekstrabladet,‎
  14. (da) Birgitte Grue, « Schwarcks Schizophrenic Cirkus », The Free News,‎ , page 34
  15. (da) Vibeke Andersen NĂžrby, « Nyt Operahus i KĂžbenhavn » [« Un nouvel opĂ©ra Ă  Copenhague »], Berlingske Tidende,‎
  16. (da) Ole V. Hansen et Charles Raven, « Gösta Schwarck er landets ĂŠldste impresario: Jeg tĂžr slet ikke sĂŠtte farten ned » [« Gösta Schwarck is the oldest impresario: I dare not slow down »], Family Journal,‎
  17. (da) Thomas Alling, « Dagens PortrĂŠt : Der er musik i ham » [« Portrait du jour : Il y a de la musique en lui »], Politiken,‎
  18. (da) John Christiansen, « Fra massageruller til Bach » [« Du massage Ă  Bach »], cnn,‎
  19. Orders, decorations, and medals of Bulgaria#Orders 4
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