GĂ©rard Lehn
Gérard Lehn, né le à Haguenau[1] et mort le à Strasbourg[2], est un notaire et homme politique français.
GĂ©rard Lehn | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (6 ans, 3 mois et 6 jours) |
|
Circonscription | 5e circonscription du Bas-Rhin |
Législature | IIe, IIIe et IVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Henri Meck |
Successeur | Jean-Marie Caro |
Maire de Molsheim | |
– | |
Prédécesseur | Joseph Hossenlopp |
Successeur | Pierre Klingenfus |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Fernand GĂ©rard Lehn |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Haguenau |
Date de décès | |
Lieu de décès | Strasbourg |
Nationalité | Française |
Parti politique | MRP, puis apparenté UNR et UDR |
Diplômé de | Université de Strasbourg |
Profession | Notaire |
Biographie
Famille
Membre d'une vieille famille originaire de Rosheim, il est apparenté au chimiste Jean-Marie Lehn, lauréat du prix Nobel de chimie en 1987[3].
Le , il se marie avec Marie-Élisabeth Wiesmeyer. Ils ont quatre enfants : Françoise (1957), Jean (1959), Suzanne (1961) et Pierre (1965).
Études
Il étudie à la Hauptschule de Molsheim, puis au collège d'Obernai après la Libération.
Il est licencié en droit de l'université de Strasbourg en 1951.
Alors bachelier, il rencontre Henri Meck en 1948. Celui-ci le convainc de continuer ses Ă©tudes et l'embauche pour s'occuper de son courrier.
Service militaire et carrière professionnelle
Il effectue son service militaire à l'École nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent-l'École, puis comme appelé en Algérie, en 1956. Il finit son service avec le grade de capitaine de réserve.
En 1954, il commence un stage chez un notaire à Schiltigheim, Joseph Geny. Il passe avec succès l'examen d'accession à la profession de notaire en 1957.
Il succède au notaire de Molsheim, Alfred Fritsch, en .
Il se retire en 1998[4].
Engagement politique
En 1962, Henri Meck le choisit comme député suppléant. À la suite du décès de ce dernier le , il devient le nouveau député de la circonscription. Il s'inscrit à la commission des Affaires sociales.
Aux législatives de 1967, il est, sous la double étiquette gaulliste et MRP, réélu dès le premier tour avec 54 % des voix.
Il se voit accorder un troisième mandat à l'issue des législatives de 1968 suivant la dissolution de l'Assemblée après Mai 68.
Au long de ses mandats, il rencontre Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas et Christian Poncelet ainsi que l'entourage du général de Gaulle et de Georges Pompidou.
En parallèle, il est élu conseiller municipal de Molsheim, puis, à la suite du décès de Joseph Hossenlopp, maire de la commune le . Il le reste jusqu'au , date à laquelle Pierre Klingenfus lui succède. Il conserve un mandat de conseiller municipal jusqu'en 1995.
Bilan municipal
Durant ses quinze mois passés à la tête de Molsheim, il est à l'origine du premier projet rénovation de l’hôtel de la Monnaie. Il soutient également l’implantation d'entreprises dans la zone industrielle, l’agrandissement du lycée Louis-Marchal, et enfin lutte pour le développement des usines Bugatti, qu’il fait visiter à Pierre Messmer.
Postérité
Une voie de Molsheim porte le nom de « rue du député-maire Gérard Lehn »[1].