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Frotex

Zakłady Przemysłu Bawełnianego « Frotex » S.A. était un manufacturier du textile et entreprise de Prudnik.

Histoire

L'histoire des industries cotonnières « Frotex » S.A. a commencé au milieu du XIXe siècle, lorsque l'entrepreneur juif Samuel Fränkel construit une fabrique de lin en 1845. Son usine a repris une usine concurrente en faillite et est devenue le monopole de la région[1].

La production des premiers tissus et serviettes en éponge a débuté en 1903. La Première Guerre mondiale a profité à cette entreprise. Grâce à une demande accrue, elle s'est fait connaître des marchés allemands, anglais, français et américains. En vertu des lois de Nuremberg, la société fut confisquée des mains des successeurs de Samuel Fränkel en 1938, alors qu'ils étaient obligés d'émigrer[2]. Après la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction de l'usine fut commencée en 1949 et achevée la même année.

Depuis, la société a été nommée « Frotex » en 1965. La « Frotex » a été transformée en une société du Trésor et une usine. Dans la même année, « Frotex » a été ajoutée au programme général de privatisation en 1995. En 2002, les autorités du deuxième fonds national d'investissement ont décidé de vendre la société dénommée Frotex Management, qui détient actuellement 72 % des actions de « Frotex »[1].

« Frotex » a cessé ses activités le 5 juillet 2014[3]. En 2016, la société américaine Henniges Automotive a ouvert son unité de fabrication dans le bâtiment précédemment occupé par «Frotex»[4].

Directeurs et présidents

  • Samuel Fränkel (1845–1881)[5]
  • Josef Pinkus (1881–1909)
  • Max Pinkus (1909–1925)[6]
  • Hans Pinkus (1925–1938)[7]
  • Bolesław Pohl (?–1990)[8]
  • Josel Czerniak (1990–2001)[9]
  • Bogdan Stanach (2001–2002)[10]
  • Stanisław Wedler (2002–2006)[11]
  • Jarosław Staniec (2006–2007)[12]
  • Piotr Połulich (2007–2009)[13]
  • Andrzej Dudziński (2009–2010)[14]

Travailleurs notables

  • Samuel Fränkel (1801–1881)
  • Hermann Fränkel (1844–1901 ; Consul de Perse)[15]
  • Stefania Gruszecka (* 1918 ; politicien)[16]
  • Joachim Mazur (1939–2018 ; politicien)[17]
  • Stanisław Pelczar (1915–1977 ; soldat)[18]
  • Max Pinkus (1857–1934 ; bibliophile)[19]
  • Włodzimierz Pucek (1946–2000; activiste démocratique)[20]
  • Radosław Roszkowski (* 1971 ; politicien)[21]
  • Józef Świerkosz (* 1944; activiste démocratique)[22]

Notes et références

  1. « Zakłady Przemysłu Bawełnianego Frotex S.A., ul. Nyska, Prudnik - polska-org.pl », sur dolny-slask.org.pl (consulté le )
  2. (pl) « Willa fabrykanta, obecnie dom kultury, Prudnik - Zabytek.pl », sur zabytek.pl (consulté le )
  3. (pl) Krzysztof Strauchmann, « Kończy się proces likwidacji Froteksu. Miasto przejmuje część hal », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  4. (pl) « Amerykanie w Prudniku: Henninges rusza we wrześniu - Prudnik24 », Prudnik24, (lire en ligne, consulté le )
  5. (pl) « Jak zmieniał się Prudnik z inicjatywy rodzin Fränkel i Pinkus – cz. 1 - Prudnik24 », Prudnik24, (lire en ligne, consulté le )
  6. (pl) Artur Janowski, « Ukazała się biografia Maxa Pinkusa », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  7. (pl) « Podróż w przeszłość - Prudnik24 », Prudnik24, (lire en ligne, consulté le )
  8. (pl) « Orkiestrze POK stuknęło 45 lat - Prudnik24 », Prudnik24, (lire en ligne, consulté le )
  9. (pl) www.webinspiracje.pl, « Tygodnik Prudnicki - Artykuły Tygodnika », sur www.tygodnikprudnicki.pl (consulté le )
  10. (pl) Joanna Forysiak, « Chcą wziąć sprawy w swoje ręce », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  11. (pl) Krzysztof Strauchmann, « Burmistrz swoje, a prezes Frotexu swoje », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  12. (pl) Krzysztof Strauchmann, « Prudnik > Nowy prezes Frotexu od połowy września », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  13. (pl) fot. Krzysztof Strauchmann, « Frotex - ludzie odchodzą, bo mało zarabiają », nto.pl, (lire en ligne, consulté le )
  14. (pl) www.webinspiracje.pl, « Tygodnik Prudnicki - Artykuły Tygodnika », sur www.tygodnikprudnicki.pl (consulté le )
  15. « Synagoga w Prudniku (ul. Kościuszki) | Wirtualny Sztetl », sur sztetl.org.pl (consulté le )
  16. http://www.sbc.org.pl/Content/187838/Nr%207.PDF
  17. (pl) Andrzej Dereń, « Nie żyje Joachim Mazur | Teraz Prudnik! » (consulté le )
  18. (pl) « Stanisław Pelczar bohater zapomniany », sur Prudnik24, (consulté le )
  19. Schwerin K., Max Pinkus, jego „Biblioteka Śląska” i przyjaźń z Gerhartem Hauptmannem, [w:] G. Weigt, A. Dereń (red.), Ziemia Prudnicka. Rocznik 2006, Prudnik 2006
  20. WIELKA KSIĘGA OPOZYCJI NA POGRANICZU
  21. « Tygodnik Prudnicki - Artykuły Tygodnika », sur www.tygodnikprudnicki.pl (consulté le )
  22. http://www.sbc.org.pl/Content/187915/Nr%2023.PDF
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